Carnet de Jean-Pierre Chevènement
Jean-Pierre Chevènement livre ses réflexions sur la campagne et sur l'actualité.
D’un voyage récent aux Etats-Unis, voici les impressions que je retiens.
Editorial de Jean-Pierre Chevènement à Citoyens Militants, bulletin interne du MRC.
Que me vaut donc cette vindicte particulière ? Je n'ose croire que ce soit ma candidature aux élections sénatoriales dans le Territoire de Belfort du 21 septembre prochain...
Le Président de la République a complètement abandonné l’idée qu’avant d’adapter la France à la mondialisation, il fallait changer les règles du jeu :
Nicole Morichaud, conseillère régionale d’Ile de France et surtout longtemps l’une des responsables du Ceres, de Socialisme et République, du MDC et du MRC, nous a quittés, emportée par une maladie foudroyante.
La société des rédacteurs du Monde mène un combat exemplaire pour la liberté de l’esprit.
Ils ont été 140 députés à soutenir la proposition communiste d'un référendum sur le traité de Lisbonne. 140 contre 176. C'est dire que ces 140 ont fait mieux que les 80, qui, le 10 juilet 1940, ont refusé de voter les pleins pouvoirs à Pétain.
Deux amendements, l'un d'origine PS, l'autre UMP, visaient à introduire dans le texte du traité de Lisbonne la Charte européenne des langues régionales et minoritaires.
Je me réjouis de voir que, comme bien souvent, on rend hommage à mon action longtemps après que je l’aie entreprise.
Pauvre M. Sarkozy, écartelé entre son volontarisme affiché et l’orthodoxie de l’Establishment qui campe désormais au sein même de son gouvernement !
En guise de joyeux Noël, j’ai dû affronter une campagne de coups bas initiée par un opposant belfortain et prolongée au plan national par les déclarations d’un adjoint au maire de Paris, à propos des deux appartements que j’occupe dans les deux villes entre lesquelles je partage mon temps.
Réaction de Jean-Pierre Chevènement suite aux propos de Nicolas Sarkozy lors de son voyage au Vatican.
Le traité de Lisbonne ne passera pas comme une lettre à la poste. C’est l’objet du meeting prévu le 2 décembre à 15h00, à La Maison de la Chimie, Paris 7ème.
L'effort demandé aux salariés du secteur public des transports pour aligner à quarante ans leur durée de cotisation serait mieux compris si cet effort était partagé.
Ce qui me préoccupe dans le discours de Nicolas Sarkozy devant le Congrès américain à Wahsington, c'est une complaisance excessive à l'égard de l'Hyperpuissance.
Pour avoir une bonne idée de l'épaisseur du conformisme et de la bêtise qui flottent dans l'air du temps, rien n'est plus instructif que de se reporter aux «grandes signatures» qui servent la soupe à Bernard-Henri Lévy dans la publicité faite à ses dernières élucubrations.
Vous avez entendu comme moi « mini-traité » ou encore « traité simplifié » pendant la campagne présidentielle. Beaucoup reprennent ces expressions, je veux le croire par inadvertance.
Le Président Sarkozy, au lieu de s’appuyer sur le « non français » pour obtenir des concessions sur le gouvernement économique de la zone euro, sur la politique monétaire ou sur la préférence communautaire a capitulé sur toute la ligne.
La place que font les médias au sieur Bernard-Henri Lévy, milliardaire déguisé en philosophe, est révélatrice du profond abaissement intellectuel, moral et même spirituel de ce moment de notre Histoire.
Faut-il rappeler que depuis la privatisation d'Aérospatiale et la mise sur pied de la Sogeade, structure mixte détenue initialement à parité par l'Etat et Lagardère, le premier ne peut rien refuser au second ?