Entretien de Jean-Pierre Chevènement au journal "Le Parisien", propos retranscrits par Julien Duffé et Henri Vernet, samedi 19 décembre 2020.


Entretien au Parisien: "On ne voit personne qui pourrait battre Macron en 2022"
  • Le Parisien : Le président Macron est positif au Covid. Qu’en pensez-vous ?

    Jean-Pierre Chevènement : Cela fait partie des risques du métier. Le président de la République est obligé de rencontrer énormément de gens et ne peut pas toujours travailler à distance. Je lui souhaite de surmonter la maladie, comme je l’ai moi-même surmontée de manière totalement asymptomatique. C’est un homme jeune et vigoureux : il traversera cette épreuve.

Rédigé par Baptiste Petitjean le 21 Décembre 2020 à 14:15 | Permalien | Commentaires (3)

Tribune de Jean-Pierre Chevènement en hommage à Coralie Delaume, publiée dans Le Figaro


Hommage : "Nous n'arriverons jamais à remplacer Coralie Delaume"
J’ai appris la disparition de Coralie avec une infinie tristesse. C’était une femme brillante, d’une grande finesse, mais aussi extrêmement sympathique et elle va beaucoup nous manquer. Je la connaissais par son père, j’admirais déjà son itinéraire très particulier puisqu’elle a fait Saint-Cyr avant de se consacrer à son travail d’intellectuelle. J’ai été plus d’une fois frappé par sa vivacité d’esprit: elle avait compris ce qu’était la stratégie aujourd’hui, elle savait combien les relations entre États s’inscrivent désormais dans des rapports de force économiques et technologiques. De tout cela, elle avait une appréciation d’une immense subtilité. C’est pour cette raison que nous n’arriverons jamais à la remplacer.

Ses livres ont permis d’offrir en particulier une analyse fouillée du rapport franco-allemand, du regard que se portent réciproquement les Français sur les Allemands et les Allemands sur les Français. Coralie Delaume a souligné avec une grande pertinence les impasses dans lesquelles nous nous sommes engagés, en posant correctement l’équation et les défis qui se posent à la puissance française.

Je l’ai encore croisée à l’occasion d’un récent colloque que nous avons organisé cette année avec la Fondation Res Publica. Toute la jeune génération souverainiste se reconnaissait en elle, et se passionnait pour ses livres, pour les articles qu’elle publiait. Son analyse contrastait remarquablement avec les gros sabots de la bien-pensance contemporaine. Pour nous tous, c’est une perte immense.
Mots-clés : Coralie Delaume

Rédigé par Jean Pierre Chevenement le 15 Décembre 2020 à 19:07 | Permalien | Commentaires (3)

Agenda et médias



Hommage de Jean-Pierre Chevènement à Coralie Delaume, publié dans Marianne


Hommage à Coralie Delaume
Coralie Delaume incarnait la lucidité et le courage de chercher la vérité. Et de la dire. Un travail constant, une connaissance approfondie des faits, des réalités, avaient conduit à la publication de livres remarquables tels Europe, les États désunis, ou encore Le couple franco-allemand n'existe pas.

Issue d'une famille cultivant l'amour de la philosophie et le goût du savoir, elle était guidée par l'exigence du vrai. Ses interventions, lors de colloques de la Fondation Res Publica, étaient marquées par une clarté de vues rare. Aller à contre-courant de la doxa, spécialement quand il s'agissait des dérives européistes, ne l'effrayait pas. Cette rigueur, alliée à un travail soutenu, était au service d'une vision républicaine de notre avenir. Elle incarnait l’esprit d’une relève républicaine… Cet espoir a été foudroyé en sa personne mais non son esprit qui, lui, survivra, à la mesure de l’engagement collectif qui nous réunissait et que nous nous devons de continuer à porter, malheureusement sans elle.

Je veux assurer sa famille et au premier rang Jean-Claude, son père et mon ami, de ma sympathie dans l'épreuve injuste qui les frappe. Interrompue en pleine force de l'âge, en plein élan intellectuel, sa vie nous laisse un exemple, son œuvre une source d'intelligence précieuse.
Mots-clés : Coralie Delaume

Rédigé par Chevenement.fr le 15 Décembre 2020 à 14:31 | Permalien | Commentaires (2)

Entretien de Jean-Pierre Chevènement au média littéraire "Ernest", propos retranscrits par David Medioni, vendredi 11 décembre 2020.


Entretien à Ernest : "La lecture a toujours été pour moi une évasion géographique et sociale"
  • Ernest : Pourquoi avoir ressenti le besoin de publier ce livre maintenant ?

    Jean-Pierre Chevènement : Jean-Pierre Chevènement : C’est un livre d’histoire et de mémoire. J’espère que le récit de ce qu’est devenue la Gauche servira à une jeune génération pour qu’elle en fasse quelque chose quand je ne le pourrai plus.

  • Ernest : Dans cet ouvrage, au-delà de votre parcours, il y a deux personnages qui sont présents, De Gaulle et Mitterrand. Je me suis demandé si dans le rapport que vous entretenez avec l’un comme avec l’autre une dimension liée aux côté littéraires des deux personnages avait pu vous guider. Mitterrand disait à Georges-Marc Benamou : « Après moi, il n’y aura plus que des petits présidents. » De Gaulle défendait la certaine idée de la France. La dimension littéraire de ces présidents a-t-elle accentué la relation que vous avez avec chacun d’entre eux.

Rédigé par Chevenement.fr le 11 Décembre 2020 à 11:21 | Permalien | Commentaires (1)

Les actes du séminaire du 9 septembre 2020 sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation Res Publica.


Actes du séminaire de la Fondation Res Publica : "L'avenir de l'Inde, entre intérêt national et aspirations régionales et mondiales"
  • Introduction, par Jean-Pierre Chevènement, président de la Fondation Res Publica

Rédigé par Baptiste Petitjean le 3 Décembre 2020 à 12:35 | Permalien | Commentaires (2)

Carnet de Jean-Pierre Chevènement



Hommage de Jean-Pierre Chevènement


Valéry Giscard d’Estaing, une belle intelligence à l’articulation de deux périodes : le gaullisme et le mitterrandisme.

Rédigé par Chevenement.fr le 3 Décembre 2020 à 10:51 | Permalien | Commentaires (2)

Jean-Pierre Chevènement introduisait le colloque "La politique de Recherche, enjeu pour l'avenir", organisé par la Fondation Res Publica le jeudi 26 novembre 2020.


Introduction par Jean-Pierre Chevènement du colloque "La politique de Recherche, enjeu pour l'avenir"
Notre colloque, dont l’initiative m’a été suggérée il y a plus d’un an par Yves Bréchet, comportera deux tables rondes :
- La première consacrée aux grands défis de la période pour la recherche française.
- La seconde à l’interaction entre recherche, science et décision politique

Il pourrait s’intituler aussi bien : « Le savant et le politique ». La période actuelle en montre toute la difficulté.

La première table ronde sera animée par M. Pierre Papon, ancien Directeur général du CNRS, puis de l’IFREMER, auteur de La démocratie a-t-elle besoin de la science ? (CNRS Éditions, 2020).
- Mme Caroline Lanciano-Morandat, sociologue du travail au CNRS, rattachée au Laboratoire d’Economie et de Sociologie du Travail à l’Université d’Aix-Marseille. Elle est l’auteure de Le Travail de Recherche (2019).
- Mme Corine Eyraud, sociologue, maître de conférences à l’université d’Aix-Marseille, auteure de "L'université française: Mort sur ordonnance?" (Droit et Société, 2020)
- M. Jean-Pierre Bourguignon, président du Conseil européen de la Recherche depuis 2014.
- Enfin, M. Cédric Villani, éminent mathématicien, lauréat de la médaille de FIELDS, Député de l’Essonne et président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques.

Rédigé par Chevenement.fr le 27 Novembre 2020 à 15:00 | Permalien | Commentaires (1)

Entretien de Jean-Pierre Chevènement au site "Le vent se lève", propos retranscrits par Catherine Malgouyres-Coffin, dimanche 22 novembre 2020.


Entretien à LVSL : "L'État a permis à la France de tenir au long des siècles"
  • LVSL : Qu’est-ce qui faisait la singularité du CERES ? Qui le composait ? Quels étaient son logiciel et son but politique ?

    Jean-Pierre Chevènement : Au retour de la guerre d’Algérie, les quelques fondateurs du CERES, il n’y en avait pas beaucoup, n’étaient pas vraiment satisfaits de l’offre politique qui s’offrait à eux. Nous étions des jeunes gens plutôt à gauche. Nous n’avions pas eu besoin d’être convaincus de l’indépendance de l’Algérie, nous y étions d’emblée favorables. Et en même temps, nous comprenions assez bien ce que voulait faire le Général de Gaulle sur le plan des institutions, de la politique étrangère et de la politique de défense. Nous pensions par ailleurs que la gauche devait être renouvelée.

Rédigé par Chevenement.fr le 24 Novembre 2020 à 13:15 | Permalien | Commentaires (1)
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