Agenda et médiasJean-Pierre Chevènement était l'invité de Sonia Mabrouk dans le "22h" sur Public Sénat, lundi 2 mai 2011.
"Ecoutez, personne ne peut pleurer la mort de Ben Laden. J'ai trouvé que les mots d'Obama ont été très justes : Justice a été faite. Ben Laden a sur la conscience des milliers de morts. Il s'est passé ce qui devait arriver".
"Il s'est passé ce qu'il devait arriver. Et le deuxième point que je souhaitais souligner : Pour Barack Obama, c'est formidable. Parce que cela va lui permettre de se retirer d'Afghanistan sans perdre la face. Cela va permettre aux américains de sortir d'Afghanistan où il n'est quand même pas possible d'instaurer une démocratie à la Jefferson ou sur le modèle de Tocqueville ou de Montesquieu. L'entreprise était absurde et maintenant que les choses pourront être cassées entre Al-Qaïda et les talibans. J'avoue qu'aujourd'hui, Monsieur Karzaï a demandé la suspension des opérations de l'OTAN en Afghanistan, puisque, dit-il, cela se joue au Pakistan. Donc on voit très bien que le rapprochement se fait entre les talibans pachtouns des deux côtés de la frontière. Je pense que l'issue est, je ne dit pas proche, mais envisageable". Source : Public Sénat L'émission intégrale peut être visionnée ici.
Rédigé par Chevenement.fr le 3 Mai 2011 à 08:08
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Jean-Pierre Chevènement était jeudi 28 avril l’invité de l’émission « Face aux chrétiens » animée par Dominique Gerbaud sur Radio Notre Dame. Il répondait aux questions de Louis Daufresne (Radio Notre-Dame), Romain Mazenod (RCF) et Bernard Gorce (« La Croix »). L’émission est podcastée ci-dessous en trois parties.Dépêche AFP, jeudi 28 avril 2011, 20h17.![]()
Le président d'honneur du MRC Jean-Pierre Chevènement affirme que s'il était au Parti socialiste, il soutiendrait la candidature d'Arnaud Montebourg à la primaire pour la présidentielle, dans un entretien à La Croix à paraître vendredi.
"Arnaud Montebourg a approfondi sa réflexion et ouvert des pistes intéressantes" et "si j'étais socialiste, je le soutiendrais à l'occasion des primaires", assure le sénateur de Belfort qui avait participé en août dernier à la 38e Fête de la Rose organisée par le député PS de Saône-et-Loire. "Je constate que les quatre autres candidats les plus en vue ne diffèrent pas sur les orientations générales concernant l'euro et l'Europe. Ils ne nous proposent comme solution qu'une intégration politique, toujours plus poussée, dans un système qui, en l'état actuel des textes profondément néolibéraux, nous engloutirait dans l'empire des marchés financiers", argue-t-il. "Or, moi, je suis pour la nation républicaine, pas pour l'empire, quelle qu'en soit la forme. Si je suis candidat à la présidentielle, ce sera pour faire bouger les lignes", conclut celui qui avait obtenu 5,3% en 2002. M. Chevènement, qui a déclaré mercredi que sa candidature en 2012 apparaissait "de plus en plus comme une nécessité inéluctable", prendra sa décision à l'automne. Si des socialistes espèrent toujours que le MRC participe à la primaire, Jean-Luc Laurent, président du MRC, a dit jeudi à l'AFP, à l'issue d'une réunion avec le PS : "On ne participera pas à la primaire en ayant un candidat du MRC ni en soutenant quelqu'un" car il n'y a "pas de débat préalable sur une orientation commune" dans ce processus. Alors que certains pensent que le MRC cherche ainsi à mieux négocier pour les sénatoriales et les législatives, M. Laurent a affirmé: "Non, ce n'est pas un accord électoral contre sa non-candidature!". Agenda et médiasJean-Pierre Chevènement était jeudi 28 avril l’invité de l’émission « Face aux chrétiens » animée par Dominique Gerbaud sur Radio Notre Dame. Il répondait aux questions de Louis Daufresne (Radio Notre-Dame), Romain Mazenod (RCF) et Bernard Gorce (« La Croix »). L’ancien ministre réclame un plan Marshall pour les pays de la rive sud de la Méditerranée.![]()
Faut-il rétablir des contrôles aux frontières face à l’arrivée des migrants ?
Jean-Pierre Chevènement: Le problème est très mal posé. Distinguons celui des réfugiés, notamment libyens, qui doivent être accueillis au titre de l’asile, de celui des Tunisiens, qui viennent pour des raisons économiques. Les concernant, il faut examiner leur situation au cas par cas. Une régulation des flux migratoires est nécessaire mais rien n’empêche une attitude plus généreuse, plus ouverte vis-à-vis de ces migrants. Quelle doit être l’attitude de l’Europe vis-à-vis des pays arabes en pleine révolution ? L’interconnexion de toute la jeunesse de ces pays a été le vecteur des révolutions, notamment en Égypte et en Tunisie. Mais on n’a pas résolu le problème de fond qu’est le chômage de cette jeunesse, souvent formée et éduquée. Cette situation implique aujourd’hui un effort économique de l’Europe Toutes nos aides ne doivent pas être concentrées sur les pays d’Europe centrale et orientale. Nous devons mettre aujourd’hui au moins 100 milliards d’euros pour les pays de la rive sud de la Méditerranée, un peu à l’exemple du plan Marshall des États-Unis. Pour l’avenir et la sécurité de l’Europe, au nom de l’humanité du monde dans lequel nous allons vivre, donnons à ces peuples les moyens de restaurer leur dignité. Il s’agit d’un devoir impérieux de l’Europe. Arnaud Montebourg prône une « démondialisation ». Seriez-vous prêt à soutenir sa candidature à la présidentielle ? Arnaud Montebourg a approfondi sa réflexion et ouvert des pistes intéressantes. Si j’étais socialiste, je le soutiendrais à l’occasion des primaires. Je constate que les quatre autres candidats les plus en vue ne diffèrent pas sur les orientations générales concernant l’euro et l’Europe. Ils ne nous proposent comme solution qu’une intégration politique, toujours plus poussée, dans un système qui, en l’état actuel des textes profondément néolibéraux, nous engloutirait dans l’empire des marchés financiers. Or, moi, je suis pour la nation républicaine, pas pour l’empire, quelle qu’en soit la forme. Si je suis candidat à la présidentielle, ce sera pour faire bouger les lignes. Source : La Croix Entretien de Jean-Pierre Chevènement à Paris Match, 27 avril 2011.![]()
Paris Match. Y a-t-il en France un réel “problème” de l’immigration ou bien les immigrés sont-ils les boucs émissaires de la crise?
Jean-Pierre Chevènement: L’immigration tient principalement à un déséquilibre démographique et aux inégalités de richesses. Notre société souffre : chômage de masse, précarité, paupérisation, dégradation du pouvoir d’achat. On stigmatise l’immigré, mais tous ces phénomènes ont une cause principale, les dérèglements du capitalisme financier. Le problème de l’immigration, c’est celui de la concentration de familles d’origine immigrée dans certains quartiers. Elle exacerbe les tensions identitaires et ralentit le processus d’intégration. Mais de génération en génération, celle-ci progresse. Et il est ridicule de faire des immigrés la source de tous les maux alors qu’ils effectuent des tâches dont beaucoup de Français autochtones ne veulent plus. Je rappelle que chaque année, 500 000 emplois ne trouvent pas preneurs ! Fermer temporairement l’espace Schengen, est-ce une solution adaptée à l’afflux de migrants? Je préférerais qu’on garde à Strasbourg les fichiers informatisés Schengen que l’on va déménager en Estonie. L’immigration cristallise le débat politique en tout cas… C’est pour éviter l’amalgame que j’avais créé la loi dite Réséda du 11 mai 1998, énonçant des principes fermes et justes sur le séjour des étrangers. Or, depuis que Nicolas Sarkozy est aux manettes, il ne se passe pas une session parlementaire sans qu’un nouveau projet de loi soit à l’examen. Tout cela ne sert à rien : le nombre de cartes de séjour a augmenté de 80 % par rapport à 2000 – 200 000 contre 114 000. On ferait mieux de créer des emplois, de casser les ghettos urbains, de mettre l’accent sur l’apprentissage du français et d’affirmer des valeurs – laïcité, égalité homme/femme, respect des lois de la République. Intervention de Jean-Pierre Chevènement au Sénat, débat sur le programme de stabilité 2011-2014, mercredi 27 avril 2011.![]()
Monsieur le Président, Madame et Monsieur les Ministres,
Depuis le traité de Maastricht, la France a renoncé à sa souveraineté monétaire. On en voit aujourd’hui le résultat : l’euro fort convient à l’Allemagne du fait de sa spécialisation économique. Il convient moins bien à la France dont la croissance s’en trouve ralentie, le chômage maintenu à un niveau proche de 10 % et le commerce extérieur en déficit structurel (plus de 50 Milliards d’euros en 2010). Au prétexte que la zone euro, rassemblant dix-sept pays économiquement et politiquement hétérogènes, est fragile – il eût fallu s’aviser plus tôt de ce vice de conception initial – le gouvernement propose aujourd’hui au Parlement de renoncer à la souveraineté budgétaire de la France, à travers un document intitulé « programme de stabilité de la France 2011-2014 ». Ce document ne fait qu’anticiper les engagements du « Pacte de stabilité » dit Merkel-Sarkozy adopté par le Conseil de l’euro du 11 mars et entériné par le Conseil européen des 24 et 25 mars 2011. On assiste ainsi à ce paradoxe qu’une crise financière, privée à l’origine, va aboutir à une austérité publique généralisée et véritablement sans précédent : constitutionnalisation ou, en France, semi-constitutionnalisation par voie de lois organiques, de l’interdiction des déficits publics, nouveau décrochage des salaires, recul automatique de l’âge de la retraite. C’est pour sauver l’euro – dont ses promoteurs nous assuraient depuis des années qu’il nous sauverait des périls extérieurs – que le Conseil européen nous invite à « une coordination renforcée des politiques économiques pour la compétitivité et la convergence ». Cette coordination s’intègre dans le projet de réforme constitutionnelle préparé par le gouvernement dont le Parlement doit débattre avant l’été : Il s’agit essentiellement de mettre le budget de l’Etat en tutelle, en créant des « lois-cadres d’équilibre des finances publiques », dont les dispositions s’imposeront « de manière intangible » aux lois de finances et aux lois de financement de la Sécurité sociale. Le tout assorti d’un dispositif coercitif qui, in fine, pourra être adopté selon une règle de majorité inversée. Dépêche AFP, mercredi 27 avril 2011, 12h54.![]()
Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) Jean-Pierre Chevènement s'est opposé mercredi à une modification du traite de Schengen, estimant que ses dispositions étaient suffisantes, dans un entretien au site internet de Public Sénat.
La Commission européenne va redéfinir les "conditions exceptionnelles" permettant aux Etats membres de Schengen de rétablir "temporairement" des contrôles à leurs frontières nationales, a annoncé mardi un de ses porte-parole, suite aux tensions entre la France et l'Italie sur l'immigration. "Faut-il revoir le dispositif de Schengen?", s'est interrogé l'ex-ministre de l'Intérieur, avant de répondre : "Il me semble qu'il y a dans l'article cinq des dispositions qui peuvent permettre d'introduire un minimum de viscosité aux frontières en cas d'afflux majeur". "Est-ce aujourd'hui le cas ? Je pense qu'on exagère beaucoup et on tend à faire, pour des raisons électorales, des immigrés le problème central de la société française", a ajouté M. Chevènement. "Avec un peu de bonne volonté, les gouvernements européens auraient pu trouver une solution humaine et décente aux problèmes qui se posent", a poursuivi M. Chevènement, jugeant qu'"on aurait pu se répartir facilement" les 20.000 migrants. En revanche, le sénateur de Belfort a estimé que "l'Italie n'avait pas à accorder des titres de séjour de six mois valables pour toute l'Union européenne" aux migrants. Dépêche AFP, mercredi 27 avril 2011,12h25.![]()
Le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) Jean-Pierre Chevènement a déclaré mercredi dans une interview à Public Sénat que sa candidature à l'élection présidentielle de 2012 apparaissait "de plus en plus comme une nécessité inéluctable".
Interrogé sur une éventuelle candidature, l'ex-ministre de l'Intérieur a déclaré : "J'y réfléchis de plus en plus, et je trouve qu'en l'absence d'offre alternative, la nécessité d'une candidature apparaît de plus en plus comme une nécessité inéluctable". Jean-Pierre Chevènement a déclaré à plusieurs reprises qu'il prendrait sa décision à l'automne. Le président du MRC Jean-Luc Laurent a par ailleurs, selon Le Parisien, envoyé le 14 avril une lettre à 600 élus locaux pour solliciter un "engagement de parrainage" envers M. Chevènement si celui-ci venait à être candidat, tandis que le conseil national du mouvement avait annoncé début février avoir mis sur pied "un comité de campagne 2012", au cas où. "Je sais que beaucoup de gens rêvent de la présidence de la République en se rasant le matin, ça n'a jamais été mon cas, je considère que c'est d'abord un impérieux devoir à l'égard du pays (...), ça ne peut être une satisfaction narcissique", a affirmé le sénateur du Territoire de Belfort. Invité à affiner ses déclarations, M. Chevènement a précisé : "Ecoutez, vous m'avez très bien compris, je parle français. (...) Si l'un des candidats socialistes bouge et fait entendre une différence sur le problème de l'euro, sur la perspective de l'Europe, qui aille dans le sens que nous prônons, à ce moment-là la porte sera ouverte pour une discussion". Mais, a t-il ajouté, "il est évident que s'ils (ndlr: les candidats socialistes) sont tous sur la même ligne, il n'y aura pas de discussion valable". Interrogé sur le risque d'un nouveau "21-avril", M. Chevènement a estimé que "les Français ont le droit au débat, je pense que s'il y avait encore plus de candidats, ça aurait été mieux. Il y en avait 16, c'était beaucoup, mais s'il y en avait eu 40, ç'aurait encore été mieux." |
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