Dans la grave crise que traverse notre pays et face au danger de régression que représenterait, au plan intérieur et au plan extérieur, l’élection de Nicolas Sarkozy, j’ai considéré qu’il était de mon devoir d’aider Ségolène Royal et d’anticiper sur le soutien que je lui aurais, de toute façon, apporté au deuxième tour. J’entends les objections de ceux qui auraient voulu que nous nous battions jusqu’au dernier sang, le mien bien évidemment, pour faire entendre une voix originale.
L’establishment conservateur américain dispose d’esprits déliés. Monsieur James Baker en rendant public le rapport du « groupe d’études sur l’Irak » illustre fort bien cette capacité à se projeter dans l’avenir en oubliant le passé.
Le constat est accablant : avec sa politique monétaire et budgétaire au service de la rente financière, l’Union européenne a organisé sa propre stagnation.
Dans un précédent billet, je vous ai demandé de me donner un coup de main pour faire « turbuler » un système médiatique qui enferme la campagne présidentielle dans un moderne Roncevaux.
Est-il possible d’être candidat à l’élection présidentielle en France en s’attirant d’emblée une condamnation du CRIF ? C’est ce qui est arrivé à Ségolène Royal après son audition par une commission du Parlement libanais, où un député du Hezbollah a - semble-t-il - tenu des propos inacceptables.
Hier, 29 novembre, visite de terrain aux Ulis, dont le maire Paul Loridant m’a fait visiter ses réalisations en matière de politique de la ville et rencontrer, dans sa mairie, les syndicats de police, particulièrement une délégation de l’UNSA, conduite par l’un de ses secrétaires nationaux, M. Willem.
Je m’étouffe de rire en découvrant le compte rendu dans Le Monde daté du 30 novembre de mon meeting de lancement de campagne à Japy mardi 28 : trois lignes pour un discours d’une heure et demie ! Si encore il n’y avait pas eu de substance !
J’avais pointé dès 1998 l’inadaptation de l’ordonnance de 1945 sur la délinquance des mineurs. En vain. Mais bien évidemment il ne suffit pas de marquer les limites.
« Le système » voilà l’ennemi ! » Ainsi s’exprimait jadis le Général de Gaulle. Mais qu’est-ce donc que « le système » ? Le « régime des partis » répondait-il.
Lionel Jospin avait inventé la candidature à l’élection présidentielle par fax. Il vient d’innover avec le soutien par blog à Ségolène Royal. Le minimalisme triomphe dans la politique comme dans l’art.
Un mot jaillit : « Protectionnisme ! ». Ce n'est pas politiquement correct. Mais dans un monde où les inégalités de coût salarial resteront, des décennies durant, de 1 à 10, voire davantage, le bon sens populaire a fait entendre sa voix...
Jean-Michel Aphatie, qui me reçoit ce matin sur RTL, est l’un des meilleurs de la presse parlée, si du moins l’excellence se juge à l’art de « déconstruire » le discours de l’interviewé. « C’est un titre, Président d’Honneur ? C’est honorifique ! », le ton est tout de suite donné.
Enfin ! Dominique de Villepin veut créer « une police de tranquillité publique » ! Excellente idée que de rétablir la « police de proximité » que j’avais créée en l’an 2000...
Deux jours après l’annonce de ma candidature, les retombées sont à peu près ce que j’en attendais : les orgues de la bienpensance ont commencé à tonner.