Hommage de Jean-Pierre Chevènement
Avec Dominique Lecourt, disparaît un grand épistémologue français, reconnu par ses pairs. J'ajoute que je perds un ami très cher auquel m'unissaient des liens d'étroite complicité intellectuelle. Dominique savait allier la rigueur et l'humour. Il m'a apporté un concours précieux.
Ancien recteur, membre de mon cabinet au ministère de l'Education nationale, Dominique Lecourt était un penseur infatigable. Il laisse derrière lui plusieurs livres et essais essentiels qui plaident pour l’universalisme républicain. Son travail s'inscrivait dans la lignée des Encyclopédistes, Diderot et d'Alembert, avec la coordination de la Nouvelle Encyclopédie à la fin des années 1980. Un ouvrage de prospective qui témoigne des ambitions très vastes que ce grand philosophe des sciences nourrissait. Son apport au débat public, à la revivification de l'idée républicaine, et son combat intellectuel en faveur de l'accès à la connaissance pour tous les citoyens sont immenses. A tous les siens et aux équipes de l'Institut Diderot, j'exprime la profonde tristesse de toux ceux qui travaillent à la défense et l'actualité des idées républicaines. Dominique Lecourt manquera beaucoup au paysage intellectuel de la France et il manquera à tous ceux qui l'ont connu et aimé.
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Dominique Lecourt
Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 2 Mai 2022 à 13:06
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Le lancement du mouvement politique "Refondation républicaine", dont Jean-Pierre Chevènement sera le président d'honneur, aura lieu ce mercredi 27 avril à 10h à l’auditorium du 18, rue de Bellechasse 75007 Paris.
« Refondation républicaine » entend rendre vie aux idées républicaines, au-delà des différences de sensibilités légitimes en démocratie. Elle réunit des citoyens de tous bords qui veulent donner sens au quinquennat qui s’ouvre. Elle œuvrera à un véritable redressement de la France, appuyé sur la reconquête de l’indépendance en tous domaines, sur la relance du nucléaire et sur le plan d’investissement « France 2030 » annoncés par le président de la République.
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Refondation républicaine
Agenda et médiasTribune de Jean-Pierre Chevènement pour Le Monde, publiée le mardi 19 avril 2022.
La réélection d’Emmanuel Macron est essentielle pour que la France surmonte les fractures qui la traversent, économiques et sociales, mais aussi et peut-être surtout culturelles. La désindustrialisation frappe la France depuis quatre décennies, plus que tout autre pays européen. Arrêtons-nous d’abord sur ces fractures économiques et sociales.
La crise liée au Covid-19 a révélé l’étendue et la profondeur de nos dépendances. Le déficit commercial a atteint 85 milliards d’euros en 2021. Dans le même temps, l’excédent commercial allemand tutoyait, chaque année, les 200 milliards d’euros. Cela veut dire que, depuis près de vingt ans, la position extérieure nette de la France n’a cessé de se dégrader. Ce n’est pas ainsi qu’on prépare l’avenir du pays. Ce n’est donc pas un hasard si Emmanuel Macron a placé le « pacte productif » au cœur de son projet. La réindustrialisation est l’âme de notre nation et une nécessité impérieuse pour quiconque entend protéger notre « Etat-providence » et nos grandes conquêtes sociales de l’après-seconde guerre mondiale. C’est le sens de l’action d’Emmanuel Macron au cours des dernières années. Hommage de Jean-Pierre Chevènement
La Franche-Comté s'honore d'avoir compté parmi ses enfants, Michel Bouquet, un des plus grands acteurs de tous les temps.
C'est une peine profonde pour tous ceux qui, au-delà de son immense talent, appréciaient l'homme fin et spirituel qu'était Michel Bouquet. J'exprime à sa famille toute ma tristesse.
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Michel Bouquet
Un meeting de soutien à Emmanuel Macron aura lieu le mardi 19 avril à 18h30 à la Maison du Peuple de Belfort (salle 327), à l'initiative de Jean Pierre Chevènement et du parti Refondation républicaine.
Interviendront à cette occasion :
- Brigitte Vu, ingénieur en efficacité énergétique des bâtiments, enseignant chercheur au département énergie à l'UTBM, présidente du Comité de réélection d'Emmanuel Macron du Territoire de Belfort (Crem) ; - Christophe Grudler, député européen, conseiller municipal de Belfort ; - Denis Sommer, député du Doubs ; - et Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre, président d'honneur de Refondation républicaine. Entretien de Jean-Pierre Chevènement au journal "Marianne", propos recueillis par Natacha Polony, Franck Dedieu et Étienne Campion, vendredi 8 avril 2022.
Jean-Pierre Chevènement était l'invité de l'émission « Le Grand Rendez-Vous » sur CNews et Europe 1, en partenariat avec Les Échos. Il répondait aux questions de Sonia Mabrouk, Mathieu Bock-Côté et Nicolas Barré, dimanche 27 mars 2022.
Le passage de Jean-Pierre Chevènement peut être écouté en replay
Verbatim des interventions de Jean-Pierre Chevènement : "Quand on est engagé dans une guerre, le souci est de la finir. En l’occurrence, il faut que la guerre en Ukraine s’achève le plus rapidement possible parce que cette guerre est un immense malheur qui cause de grandes souffrances. Par conséquent, je pense qu’avant de se livrer à l’exercice traditionnel des injures homériques, on devrait essayer de réfléchir aux conditions qui permettront de rétablir la paix et de faire en sorte qu’une architecture européenne de sécurité puisse se mettre en place. Tel était déjà le souci exprimé par Emmanuel Macron, il y a plusieurs années. Vous vous souvenez des débats que cela a entrainé en France, et même au sein de l’OTAN, car ces préoccupations n’étaient pas considérées comme valables. Récemment, Joe Biden est allé un peu plus loin encore, en demandant un changement de régime. Cela ne se fait pas, même si, naturellement, les Américains y pensent depuis longtemps et que l’on sait qu’entre la parole et l’action il y a souvent un gouffre. Rappelez-vous de l’action en Libye, menée par la France et la Grande-Bretagne, sous l’égide des États-Unis. L’objectif affiché était purement humanitaire. Il s’agissait de protéger les populations de Benghazi. En réalité, cela s’est traduit par un changement de régime et le meurtre de Kadhafi qui, parait-il, a beaucoup impressionné Poutine. Le langage du changement de régime n’autorise pas le débat et la discussion. Le grand mérite d’Emmanuel Macron c’est d’avoir allié, d’une part, la fermeté incontestable par rapport à l’agression russe et, d’autre part, d’avoir maintenu le fil avec Vladimir Poutine. C’est difficile mais nécessaire car il faudra bien sortir de cette situation." |
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