Agenda et médias

Jean-Pierre Chevènement invité de l'émission C à dire sur France 5 lundi 22 septembre à 17h30


L'émission, présentée par Thierry Guerrier, dure 15 minutes et est podcastée ci-dessous.




Rédigé par Chevenement.fr le Lundi 22 Septembre 2008 à 19:21 | Lu 4392 fois



1.Posté par furaxauboulot le 22/09/2008 21:31
Un JPC rajeuni de dix ans , pas mal pour un monument historique . Un JPC aussi trés critique sur le PS : " j'ai été élu contre le candidat socialistes , je ne suis pas à gauche comme beaucoup de socialistes..." . Plus que dans ses toutes récentes déclarations. Siéger dans un groupe spécifique au Sénat ( RDSE ) comme annoncé n'est pas anodin. Le message qui suit s'intéresse à ce groupe sénatorial.

2.Posté par furaxauboulot le 22/09/2008 21:38
Extrait de Wikipedia :

Le Rassemblement démocratique et social européen (RDSE) est né en 1892 sous le nom de Gauche démocratique. Il est le plus ancien groupe parlementaire français. Il regroupe les sénateurs du Parti radical de gauche, du Parti radical valoisien, de la Gauche moderne, des divers gauche et divers droite, et, curieusement, du Mouvement pour la France (Bernard Seillier, pour des raisons administratives). Jusqu'en septembre 2007, son président était l'ancien ministre Jacques Pelletier, décédé à cette date. Pierre Laffitte lui a succédé.

Le groupe du RDSE a pris la succession du Rassemblement démocratique européen (RDE), nouvelle dénomination de la Gauche démocratique donnée en 1989. En dépit de son nom, le groupe a alors déjà des personnalités politiques de droite de premier plan, comme l'ancien ministre Jean François-Poncet ou Étienne Dailly. Il a également compté des personnalités du centre-gauche dissidentes ou en marge des grands partis, comme l'ancien maire de Marseille Robert Vigouroux.

Le RDSE constitue aujourd'hui une forme d'anachronisme dans un paysage politique de plus en plus marqué par un clivage bipartisan. Son positionnement charnière rend difficile son classement au sein de la majorité ou de l'opposition. De fait, la liberté de vote de chaque sénateur remplace la discipline de groupe qui prévaut souvent dans les groupes parlementaires.

La création d'un groupe UMP au Sénat en décembre 2002 a encore accru le phénomène bipartisan à la Haute assemblée, d'autant que ce groupe a possédé la majorité absolue jusqu'en 2004 ; cette évolution a affaibli le RDSE.

On s'éloigne du spectre socialiste que dénoncent certains de nos amis dans leurs contributions. A suivre de trés-trés près....

3.Posté par furaxauboulot le 22/09/2008 21:53
Les sénateurs de l'autre groupe qui aurait pu légitimement
et logiquement accueillir JPC :

Le groupe CRC compte vingt-trois élus, dont François Autain et Pierre Biarnès, rattachés administratifs. Il est présidé par Nicole Borvo. Robert Bret en est le vice-président. Tous deux sont membres du bureau du groupe avec Guy Fischer (également vice-président du Sénat), Michelle Demessine (également secrétaire du Sénat), Annie David et Marie-France Beaufils.

Eliane Assassi
Sénatrice de Seine-Saint-Denis
Commission des Lois


Francois Autain
Sénateur de Loire- Atlantique
Commission des Affaires sociales


Marie-France Beaufils
Sénatrice d’Indre-et-Loire
Commission des Finances


Pierre Biarnès
Sénateur des Français établis hors de France
Commission des Affaires étrangères


Michel Billout
Sénateur de Seine-et-Marne
Commission des Affaires économiques


Nicole Borvo
Sénatrice de Paris, présidente du groupe CRC
Commission des Lois


Robert Bret
Sénateur des Bouches-du-Rhône
Vice-président du groupe CRC
Commission des Affaires étrangères


Jean-Claude Danglot
Sénateur du Pas-de-Calais
Commission des Affaires économiques


Annie David
Sénatrice de l’Isère
Commission des Affaires sociales


Michelle Demessine
Sénatrice du Nord
Secrétaire du Sénat
Commission des Affaires étrangères


Evelyne Didier
Sénatrice de Meurthe-et-Moselle
Commission des Affaires économiques


Guy Fischer
Sénateur du Rhône,
Vice-président du Sénat
Commission des Affaires sociales


Thierry Foucaud
Sénateur de Seine-Maritime
Commission des Finances


Robert Hue
Sénateur du Val-d’Oise
Commission des Affaires étrangères


Gélita Hoarau
Sénatrice de La Réunion
Commission des Affaires sociales


Gérard Le Cam
Sénateur des Côtes d’Armor
Commission des Affaires économiques


Odette Terrade
Sénatrice du Val-de-Marne
Commission des Affaires économiques


Josiane Mathon
Sénatrice de la Loire
Commission des Lois


Brigitte Gonthier-Maurin
Sénatrice des Hauts-de-Seine
Commission des Affaires culturelles


Jack Ralite
Sénateur de Seine-Saint-Denis
Commission des Affaires culturelles


Ivan Renar
Sénateur du Nord
Commission des Affaires culturelles


Bernard Véra
Sénateur de l’Essonne
Commission des Finances


Jean-François Voguet
Sénateur du Val-de-Marne
Commission des Affaires culturelles




4.Posté par furaxauboulot le 22/09/2008 21:56
RDSE sur le site du Sénat :

HÉRITIER D'UNE LONGUE TRADITION
POUR MIEUX FORGER L'AVENIR

La République commémorait le bicentenaire de sa fondation. C'était en 1992.
Le groupe parlementaire qui illustra les pages les plus importantes de son histoire au cours du xx ème siècle célébrait lui aussi son anniversaire, le centième, au Palais du Luxembourg. C'est en effet en 1892 que naissait "la Gauche Démocratique", le plus ancien groupe parlementaire français.
Depuis cette date, acteur essentiel de la République, il a constamment animé la vie politique française.
Tous les hommes ayant appartenu à cette formation unique, de François Mitterrand à Michel Debré, ont joué un rôle déterminant.

Pour répondre à sa vocation historique avec un tel record de longévité, le Groupe sénatorial jugeait, en 1989, le moment venu de se séparer d'un titre pourtant emblématique et d'adopter une dénomination plus conforme à sa réalité contemporaine, porteuse d'un avenir élargi.

C'est désormais le "Rassemblement Démocratique et Social Européen", seul parmi tous les groupes parlementaires des deux assemblées, à avoir adopté ce dernier épithète, qui rappelle la part prise par le nombre de ses membres à la construction de l'Europe.

La renaissance du groupe s'accomplit naturellement dans son berceau, la Haute Assemblée.

A l'exemple de leurs prédécesseurs, les membres du RDSE s'élèvent au-dessus des clivages idéologiques et partisans. Egalement unis dans une sage pratique des mandats locaux, ils partagent une même connaissance de la France profonde, provinciale et rurale, ils se veulent à juste titre les dépositaires de ses aspirations, les interprètes des besoins des collectivités locales comme des institutions territoriales qui les ont élus.

Vocation permanente du Sénat, cette mission de représentation des collectivités locales a été confirmée par la décentralisation, dont les membres du RDSE ont été les partisans les plus convaincus.
Ils en sont encore les artisans chevronnés. Soucieux avant tout de respecter l'équilibre, d'observer la plus juste compatibilité entre l'unité de la République indivisible et les libertés réaffirmées des assemblées régionales, départementales et communales, ils exercent leur arbitrage sans jamais faillir aux idéaux démocratiques et européens qui cimentent leur union.

Là se forge l'avenir, celui de notre Pays et des autres communautés de l'Union Européenne, dans un espace politique, économique et social nouveau, préfigurant le troisième millénaire. Pour les Sénateurs du RDSE, la fonction législative, le contrôle de l'action gouvernementale et la représentation des collectivités locales sont donc focalisés par la perspective européenne dans laquelle s'inscrit leur philosophie politique commune. La démarche de leurs prédécesseurs, qui ont si fortement imprimé leur empreinte à la vie parlementaire pendant de nombreuses décennies, trouve là son véritable prolongement. Cette fidélité aux idéaux républicains et humanistes plonge ses racines dans ce siècle d'histoire, dont la plupart des acteurs ont siégé au Sénat sur les bancs de la Gauche Démocratique et dont les noms scandent encore les heures graves ou glorieuses de notre Pays.


Fondé par Arthur Ranc en 1892, le Groupe a été animé pendant 10 ans par Emile Combes, autour duquel s'étaient réunis tous les Radicaux.
En 1908, il s'enrichit d'autres républicains et se dénomme le Groupe de "la Gauche Démocratique Radicale et Radicale Socialiste". Elargissant ainsi ses rangs, il rassemble 150 Sénateurs à la veille de la déclaration de guerre, en 1914. La paix revenue, il comp tera plus de 160 membres et disposera alors de la majorité au sein de la Haute Assemblée.

Les travaux parlementaires bénéficieront de cet équilibre entre républicains modérés et radicaux, unis pour la défense des libertés fondamentales, comme par la pratique de l'es prit de tolérance et d'ouverture et d'un certain art de vivre.

Georges Clemenceau, entre deux présidences du Conseil et la conduite de la guerre, y tempéra de convivialité sa radicale intelligence et la férocité de son verbe. Son ami Léon Bourgeois l'imita en se mettant au service de la grande cause pacifiste de la Société des Nations. Edouard Herriot, longtemps Président de l'Assemblée nationale et chef du Parti Radical pendant plus de 30 ans, s'en fit ensuite le champion. Il fut aussi, dès 1929, l'ardent partisan "incompris" d'une fédération européenne, un précurseur.

D'autres personnalités marquantes s'illustreront au sein du Rassemblement des Gauches Républicaines: Gaston Doumergue, symbole de cette sagesse radicale qui permit à la France, en 1934, de sauver la République. Joseph Caillaux, initiateur de notre fiscalité moderne, Albért Sarraut, incarnation politique de la terre d'election toulousaine d'un radicalisme fait de convictions partagées et de convivialité, Henri Queuille, véritable représentant de ces classes moyennes qui ont bâti la République et dont la longévité politique ne démentit jamais la fidélité aux idées du radicalisme.

A près s'être appelé Conseil de la République, sous la IV ème République, le Sénat retrouve son nom en 1958. Le Rassemblement des Gauches Républicaines devient alors le Groupe de la Gauche Démocratique, mais constitue toujours la formation charnière au sein de la Haute Assemblée. Composé d'élus se réclamant de la majorité comme de l'opposition, il y règne un esprit de tolérance, d'ouverture et de respect des convictions de chacun. Gardien d'une vivante tradition parlementaire et républicaine, le Groupe s'engage dans chacun des débats qui déter minent l'évolution politique, économique et sociale du Pays: rôle des collectivités locales, aménagement du territoire, avenir de l'espace rural et, bien évidemment, place de la France dans la construction européenne.

Cet état d'esprit particulier fait du Groupe un véritable creuset d'idées. De générations en générations, il a entraîné l'adhésion de personnalités de premier plan, héritier du même patrimoine humaniste, malgré des sensibilités et des itinéraires différents. Ont ainsi appartenu au Groupe, sous ses diverses appellations, le Président de la République, François Mitterrand, comme trois de ses prédécesseurs à l'Elysée: Armand Fallières, Gaston Doumergue et Paul Doumer, mais aussi Gaston Monnerville, biographe de Clemenceau, qui présida le Conseil de la République, puis le Sénat, avant de terminer sa carrière au Conseil Constitutionnel. On compte encore dans ses rangs un ancien Président du Conseil, Président de l'Assemblée Nationale et académicien, Edgar Faure.

Autre membre du Conseil Constitutionnel, Maurice Faure, ancien ministre européen de la première heure, qui a joué un rôle essentiel dans les négociations du Marché commun et la signature du Traité de Rome. Citons encore Michel Debré, un des pères de la Constitution de 1958, premier chef de gouvernement nommé par le Général de Gaulle. La liste de détenteurs de portefeuilles ministériels ayant appartenu au Groupe serait trop longue.
Relevons pourtant qu'il s'honore aujourd'hui de l'adhésion d'anciens ministres de la majorité et de l'opposition: François Abadie, Jean-Michel Baylet, Jean François Poncet, François Giacobbi et Jean-Marie Rausch, cinq Présidents de partis, Jean-Michel Baylet, René Billeres, Yvon Collin, Maurice Faure, Max Lejeune ont récemment siégé ou siègent encore sur ses bancs.
Par ailleurs, Jacques Pelletier, ancien ministre, aujourd'hui Médiateur de la République, a assumé la direction du groupe. Jean François-Poncet, ancien ministre des Affaires étran gères, préside la Commission des Affaires économiques et du Plan du Sénat, avec la com pétence et l'autorité que lui confèrent sa connaissance des questions internationales, euro péennes, ainsi que son expérience de responsable de collectivités territoriales. Ancien vice-Président du Sénat, Etienne Dailly, spécialiste reconnu des problèmes juridiques, a été nommé récemment au Conseil Constitutionnel. Il a joué un rôle important au cours de ces dernières années, en témoignant de la fermeté du Groupe dans la défense des libertés publiques et le maintien de l'équilibre de nos institutions.

II est vrai que le Rassemblement Démocratique et Social Européen a pu, parfois, souffrir d'une bipolarisation excessive de la vie politique française. Il n'en demeure pas moins qu'au sein d'un paysage politique en pleine recomposition, ce rassemblement reste un outil indispensable de réflexion, I'un des éléments moteurs de l'action parlementaire du pays et son pôle européen le plus dynamique.
Au-delà des différences de sensibilités, par-delà les apparences partisanes, ses membres ont toujours marqué leur fidélité à l'essentiel: la défense des idéaux de liberté, de tolérance et de solidarité. Deux cents ans après la création de la République et un siècle après sa propre fondation, le RDSE, présidé par Guy Cabanel, incarne dans la continuité un renouveau politique au sein de cet espace de dialogue qui demeure exceptionnel. La faculté de critique, la capacité de jugement émanent d'une liberté de l'esprit qui est le fon dement-même de la démocratie et le trait commun à tous les membres du RDSE.

L'lNTELLlGENCE EST A LA POINTE DE L'OUTIL. «Alain»

L'originalité du Groupe réside dans la diversité des courants de pensée qui s'y expri ment et son corollaire en est la totale liberté dont disposent ses sénateurs pour y faire valoir leurs idées lors des débats et des votes.
Chacun d'entre eux a par ailleurs la possibilité d'intervenir, aussi souvent qu'il le souhai te, sur les sujets de son choix. Modèle de forum démocratique, le RDSE tire sa vitalité de ces échanges qui échappent à tout sectarisme et n'ont comme seul objectif que la défense des libertés et des idéaux républicains. Il n'est pas rare de voir converger tous les points de vue sur les grands thèmes de société. La nécessité de la construction européenne per met tout particulièrement au consensus de se dégager.


PARTICIPER A L 'ACTION DU RDSE,
C'EST ENRICHIR LE DEBAT PARLEMENTAIRE,
VALORlSER LA DYNAMIQUE POLITIQUE DE NOTRE PAYS,
OEUVRER POUR QUE LA SOCIETE NATIONALE TOUTE ENTIERE
PROGRESSE DANS LE RESPECT DES EXIGENCES DEMOCRATIQUES.

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