Qui ne comprend que dans le rejet de la Constitution européenne par les peuples français et néerlandais il entre, pour une part non négligeable, le refus de voir le processus de décision européenne s’éloigner de plus en plus et tenir de moins en moins compte des intérêts des peuples qui ont formé le « noyau initial » (France – Allemagne – Italie – Benelux) ?
Si la création d’un deuxième énergéticien français est souhaitable, il convient que la majorité du capital en soit publique, comme cela est d’ailleurs prévu dans l’accord MRC-PS.
Pour faire évoluer l’équation de la politique économique et celle de la politique européenne qui sont, à tant d’égards, une seule et même chose, il faudra –chacun le ressent- à la fois une dynamique et un pays rassemblé derrière une équipe soudée. C’est l’enjeu des échéances de 2007.
« Plus qu'un crime, c'est une faute ». Ce commentaire de Talleyrand après l'exécution du duc d'Enghien s'applique parfaitement à celle de Saddam Hussein.
J’apprends que Bernard Tapie, se disant effrayé par mon soutien à Ségolène Royal, se jetterait dans les bras de Nicolas Sarkozy.
C’est la meilleure nouvelle pour la gauche et la République en ces fêtes de fin d’année !
Avant hier, 19 décembre 17h, réunion du comité de campagne de Ségolène Royal au siège du Parti Socialiste. En fait, il s’agit d’une réunion du Bureau National de celui-ci, élargie à deux délégations du MRC et du PRG.
Nicolas Sarkozy hier, dans les Ardennes, s’est efforcé de rattraper Ségolène Royal, en flétrissant l’euro cher, « les dérives financières » et la politique de la Banque Centrale Européenne.
La reconquête par la gauche de l’électorat populaire, voilà l’objectif excellemment fixé par Ségolène Royal samedi. Ségolène Royal est « structurante ». Et les classes populaires ont un intense besoin d’être rassurées et, pour ainsi dire, « fixées ».
Claire Strime évoque hier en commentaire à mon blog une « royalisation » de Jean-Pierre Chevènement plutôt qu’une « Chevènementisation de Ségolène Royal », selon l’expression un brin perfide d’Alain Duhamel. Elle ajoute : « Pour une fois, je vais me référer à Saint Thomas et attendre ce que réservera l’avenir ».
Emmanuel Todd a justement signalé ce matin dans son exposé à la Conférence sur l'emploi et les revenus l’énorme tabou qui pèse sur la question du libre-échange.
Cher Jean-Michel Aphatie, vous devriez moins prêter l’oreille à des dirigeants socialistes courageusement anonymes qui ne veulent certainement pas que du bien à Ségolène Royal...
Dans la grave crise que traverse notre pays et face au danger de régression que représenterait, au plan intérieur et au plan extérieur, l’élection de Nicolas Sarkozy, j’ai considéré qu’il était de mon devoir d’aider Ségolène Royal et d’anticiper sur le soutien que je lui aurais, de toute façon, apporté au deuxième tour. J’entends les objections de ceux qui auraient voulu que nous nous battions jusqu’au dernier sang, le mien bien évidemment, pour faire entendre une voix originale.
L’establishment conservateur américain dispose d’esprits déliés. Monsieur James Baker en rendant public le rapport du « groupe d’études sur l’Irak » illustre fort bien cette capacité à se projeter dans l’avenir en oubliant le passé.
Le constat est accablant : avec sa politique monétaire et budgétaire au service de la rente financière, l’Union européenne a organisé sa propre stagnation.
Dans un précédent billet, je vous ai demandé de me donner un coup de main pour faire « turbuler » un système médiatique qui enferme la campagne présidentielle dans un moderne Roncevaux.
Est-il possible d’être candidat à l’élection présidentielle en France en s’attirant d’emblée une condamnation du CRIF ? C’est ce qui est arrivé à Ségolène Royal après son audition par une commission du Parlement libanais, où un député du Hezbollah a - semble-t-il - tenu des propos inacceptables.