Agenda et médias

"Les papes de la monnaie unique sont devant leurs responsabilités"


Jean-Pierre Chevènement était l'invité de Patrick Simonin sur TV5 Monde, mercredi 14 septembre 2011.


Verbatim express:
  • Je me suis toujours défini comme républicain
  • Nous avons abandonné notre souveraineté monétaire par le traité de Maastricht en 1992 que j'ai combattu.
  • Il est évident qu'on ne créé pas une monnaie unique avec dix sept pays aussi différents par l'économie, les orientations politiques, la langue, les repères culturels. Tout cela ne pouvait pas tenir.
    Les écarts se sont creusés, la spéculation s'y est mis. La crise de l'euro n'est qu'un avatar de la crise du capitalisme financier qui a commencé en 2008.
  • Il faut soit revoir l'architecture de l'euro, en donnant à la Banque centrale la possibilité d'acheter des obligations des titres de dettes publique pour casser la spéculation, soit alors revenir à la monnaie commune.
  • La monnaie commune, ce serait un toit européen commun, une devise européenne (l'euro) constituée d'un panier de monnaies nationales qui pourraient fluctuer dans certaines marges négociées, pour éviter des dévaluations compétitives. Ce serait un projet raisonnable.

  • Aujourd'hui, il n'y a pas de vision.
  • A propos des eurobonds : La dette allemande, c'est 2 000 milliards d'euros. Est-ce que les Allemands vont garantir 2 000 milliards supplémentaires ? Et la France dont la dette est de 1650 milliards ?
  • La solidarité européenne ne sera jamais la solidarité nationale
  • Si la Grèce ne retrouve pas sa compétitivité, elle ne pourra pas rembourser sa dette. Et comment le pourrait-elle, si elle n'opère pas de dévaluation par rapport à l'euro qui est très surévalué par rapport à son cours de lancement.
  • Après l'Espagne et l'Italie, c'est le tour de la France.
  • On peut rembourser sa dette quand on a une croissance, des plus-values fiscales.
  • On ne peut pas renouveller l'opération de 2008. Ce qui est à l'ordre du jour, c'est la mise sous tutelle publique du système bancaire.
  • Il faut surtout penser un système qui tienne la route à long terme.
  • La France a 30 milliards d'euros de déficit par rapport à l'Allemagne. C'est 6 fois plus qu'en 1982 !
  • Le programme socialiste a éviter d'aborder le sujet de l'avenir de l'euro
  • Le PS et la droite sont parfaitement complices dans cette affaire.
  • Les papes de la monnaie unique sont devant leurs responsabilités
  • Je vais faire des propositions qu feront je l'espère bouger les lignes.


Rédigé par Chevenement.fr le Mercredi 14 Septembre 2011 à 21:11 | Lu 3059 fois



1.Posté par Michel PILLIER le 15/09/2011 11:00
Faut-il sauver le soldat EURO ? Ce qui est sûr, c'est qu'il ne nous protège plus. La visioconférence d'hier entre les 3 dirigeants de la France, de l'Allemagne et de la Grèce avait un caractère pathétique. Contrairement aux dénégations officielles, chacun pressent que la sortie de la Grèce de la zone euro est à peu près inéluctable. Avec ses risques d'effets dominos. Comment sortir de cette crise de l'euro ? On ne peut espérer ni de l'UMP, ni du PS (qui ont été les complices de l'architecture boiteuse actuelle) les réponses politiques adéquates.
Les orientations esquissées par Jean-Pierre Chevènement sur TV5 Monde (et sur d'autres médias) constituent dans ce contexte une offre politique essentielle :
Il faut soit revoir l'architecture de l'euro, en donnant à la Banque centrale la possibilité d'acheter des obligations des titres de dettes publique pour casser la spéculation, soit alors revenir à la monnaie commune.
La monnaie commune, ce serait un toit européen commun, une devise européenne (l'euro) constituée d'un panier de monnaies nationales qui pourraient fluctuer dans certaines marges négociées, pour éviter des dévaluations compétitives. Ce serait un projet raisonnable.
Ce qui est à l'ordre du jour, c'est la mise sous tutelle publique du système bancaire.
Le programme socialiste a éviter d'aborder le sujet de l'avenir de l'euro Le PS et la droite sont parfaitement complices dans cette affaire.
Je vais faire des propositions qu feront je l'espère bouger les lignes.

Pour faire bouger les lignes, il ne suffit pas d'énoncer ces orientations : il faut mettre les citoyens dans le coup ! C'est pourquoi J-P Chevènement doit faire son devoir : sa candidature est incontournable...



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