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Jean-Pierre Chevènement invité de l'émission Questions d'info sur La Chaîne parlementaire mercredi 28 février à 20h30


L'émission est diffusée de 20h30 à 21h15. Jean-Pierre Chevènement répondra aux questions de Frédéric Haziza (LCP-Assemblée nationale), Patrick Roger (Le Monde) et Ilana Moryoussef (France Info). Ségolène Royal est-elle renforcée par sa nouvelle équipe de campagne ? Y’a-t-il une politique étrangère alternative à gauche ?
(Emission rediffusée le 28/02 à 00h, le 01/03 à 8h30, le 02/03 à 15h, le 03/03 à 12h15 et le 04/03 à 00h15)



Jean-Pierre Chevènement s’exprime sur les orientations en matière de politique étrangère du candidat de l’UMP : « Nicolas Sarkozy n’a pas pu dissimuler qu’il restait un candidat profondément libéral et pro-américain. Il déclare que, évidemment c’est habile, il faut savoir dire aux Américains quand ils ont tort, mais lui n’a rien dit.»

«Il n’a rien dit au moment de l’intervention des Etats-Unis en Irak. On chercherait en vain un propos où il se serait dissocié en public de la politique américaine, alors que tous les hommes politiques en France ont pris position contre cette intervention, Nicolas Sarkozy est probablement le seul à s’être tu.»

«Tout le monde sait qu’en réalité, Nicolas Sarkozy était favorable à cette intervention en 2003. Alors aujourd'hui il constate comme beaucoup d’autres et la majorité du peuple américain.»


Jean-Pierre Chevènement rappelle : « dans le discours de Villepinte de Ségolène ROYAL, celle-ci définit très précisément ce que serait la politique étrangère de la France, en référence au droit international, tel qu’il est élaboré par l’ONU, par le conseil de sécurité de l’ONU dont la France est un des membres permanents. Elle insiste beaucoup sur les responsabilités que cela nous donnent, sur le rôle du droit international et sur les priorités de politique étrangère qu’elle définit d’abord en commençant par l’Afrique. Ca c’est quelque chose de très important. L’Afrique, le co-développement, puis le Proche et le Moyen Orient, enfin les relations avec la Chine, et la Russie. »

«Ségolène Royal a parlé de la Tchétchénie mais elle ne s’est pas contentée de parler de la Tchétchénie, elle a également évoqué un partenariat renforcé avec la Russie parce qu’il y a des dimensions géopolitiques, stratégiques, énergétiques, économiques qui sont très importantes dans ce partenariat et je me souviens avoir entendu dire par exemple par Nicolas Sarkozy, qu’il ne mettrait pas volontiers sa main dans la pogne de monsieur Poutine. C’est un propos qui n’est pas celui d’un homme d’Etat. Car un homme d’Etat doit être capable de penser les intérêts de l’Europe et de la grande Europe, d’un partenariat stratégique renforcé avec la Russie. »


Il évoque ensuite la politique européenne : « Ségolène Royal a déclaré vouloir dépasser le clivage du “ oui ” et du “ non ” au référendum du 25 mai 2005. Et elle propose un redressement économique et social de la construction européenne. Par exemple la réforme des statuts de la Banque Centrale Européenne, elle a mis sur pied un gouvernement économique de l’euro, une politique industrielle, des normes sociales communes. »

« Ségolène Royal de son côté a proposé, un nouveau référendum à l’horizon 2009 sur un traité institutionnel mais également sur des dispositions qui prévoiraient ce redressement économique et social de la construction européenne. »


Il revient enfin sur le rassemblement opéré par Ségolène Royal : « Moi, je dis bravo, je trouve que c’est bien d’avoir rassemblé les responsables du parti Socialiste, y compris Lionel Jospin. »

« J’apprécie ses qualités et je dois dire j’apprécie beaucoup son égalité d’humeur, pendant ce qu’on a appelé le trou d’air, j’ai remarqué qu’elle n’avait absolument pas perdu ni son sang froid, ni sa bonne humeur, elle plaisantait. Elle était, je dirais, la seule, à vraiment tenir la mer. »


Rédigé par Chevenement.fr le Mardi 27 Février 2007 à 10:58 | Lu 6252 fois




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