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Identité nationale: le débat se prête à des "dérapages regrettables" (Chevènement)


Dépêche AFP, vendredi 4 décembre 2009, 20h55.


Identité nationale: le débat se prête à des "dérapages regrettables" (Chevènement)
Le débat sur l'identité nationale "tel qu'il est posé actuellement se prête à des dérapages regrettables", a déclaré le président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) dans un entretien à paraître samedi dans Le Figaro.

"Cela montre l'erreur d'avoir rapproché l'identité nationale de l'immigration", a ajouté l'ex-ministre de l'Intérieur.

"Si j'avais un conseil à donner à Nicolas Sarkozy, c'est de ne pas abuser des électrochocs", a-t-il dit.

"Le port de la burqa dans la rue est extrêmement minoritaire (367 cas recensés par la police) (...). Évitons aujourd'hui le piège de la provocation! (...)", a-t-il développé.

M. Chevènement a jugé que la question du référendum suisse contre les minarets "était idiote": "demandez aux Suisses si les musulmans doivent être libres de pratiquer leur religion, ils répondront oui. Ces lieux de culte doivent s'intégrer à nos paysages". "J'y ai veillé à Belfort pour la grande mosquée inspirée des toits plats des mosquées andalouses", affirme l'élu de ce Territoire.


Rédigé par Chevenement.fr le Samedi 5 Décembre 2009 à 10:30 | Lu 3507 fois



1.Posté par NorManDik le 05/12/2009 14:15
M. Chevènement, j'espère que vous interpellerez prochainement au Sénat le ministre de l'Education nationale qui projette de rendre facultatif l'enseignement de l'histoire-géographie en terminale S.

2.Posté par obamadorc@gmai.com. le 06/12/2009 00:03
"Cela ne serait-il pas une histoire de clochers?"comme dans un dessin le montre si bien un caricaturiste.. Et que pense de cette reflexion le club laicité?

3.Posté par Claire Strime le 08/12/2009 10:07
On ne se refait pas!!!! Quand on a été ministre de l'Intérieur, on finit par considérer parole d'évangile les chiffres fournis par la police!!!!

Pourtant d'autres chiffres sérieux circulent. Et un citoyen un peu curieux ou avisé, utilisant les transports en commun franciliens et se promenant en fin de semaine ou se déplaçant pour son travail, pourra constater que le port de la burqa, rien que dans cette région, n'est pas si marginal.
Alors rapporté au territoire national...

4.Posté par Pascal Olivier le 08/12/2009 21:11
Les études de l'Insee sont une source fiable, mais c'est comme les estimations de la police, il y a les officielles et les officieuses. On se rapproche, doucement mais sûrement, du cas libanais avec un recensement de la population officiel qui remontait à 1932, sous le mandat français, et qui servait toujours de référence pour répartir les postes dans les niches confessionnelles de la fonction publique ainsi que pour attribuer les fonctions électives aux différentes communautés. Un nouveau recensement aurait été un casus belli.

5.Posté par Lambersartois le 10/12/2009 09:43
Puisqu'il est question ici de dérapages , en voici un dont fait état le N.O. ce jour. Un membre de ma famille , fait prisonnier en Mai 40 à Calais , prisonnier en Prusse Orientale , qui ne reviendra chez lui (brisé ) , qu'en fin 45 , via Odessa , ne peut plus témoigner. Il est décédé des suites de sa captivité. Dans les wagons à bestiaux , sans eau , on buvait son urine , seul moyen de survivre. Je dis donc trés clairement , si ces déclarations sont exactes , que ce Monsieur Frèche , prétendument de gauche , est un salaud.

Le texte est le suivant :


Une plainte pour "apologie de crime de guerre" a été déposée mercredi à Perpignan à l'encontre de Georges Frêche (divers gauche), a-t-on appris, jeudi 10 décembre, de source judiciaire. L'auteur de cette accusation est le fils d'un ancien prisonnier de guerre, qui s'est manifesté suite à cette phrase qu'aurait prononcée le président de la région Languedoc-Roussillon, lors d'une cérémonie à Villefranche-de-Conflent (Pyrénées-Orientales) à propos des prisonniers des Allemands pendant la Seconde guerre mondiale : "les Allemands ont fait deux millions de prisonniers partis en villégiature s'occuper des Gretchen, pendant que leurs maris étaient en peine sur le front russe". Ses propos avaient été notés par un élu local, qui en avait fait part aussitôt, dans une lettre, à l'Office départemental des Anciens combattants des Pyrénées-Orientales. L'élu a confirmé avoir entendu cette phrase au quotidien L'Indépendant.

6.Posté par Claire Strime le 10/12/2009 15:06
@lambersartois: message personnel. Faites vous référence à l'oflag de Königsberg (aujourd'hui Kaliningrad)? 1 membre de ma famille (1910-1998) y a passé 3 ans de juin 1940 à 1943, lieutenant ou capitaine du génie, il a été fait prisonnier du côté de Nancy le 12 juin 1940, il s'est évadé en 1943 et a rejoint les FFI dans le Jura ensuite (de tendance giraudiste si j'ai bien compris il a refusé de donner des armes aux FTP) puis il a continué & carrière militaire jusqu'en 1956. Peut-être reconnaitrez vous?

En tout cas ce qu'il m'a raconté des conditions de vie à Königsberg c'était pas le club med, famine même pour les officiers, et les Allemands ont tué les animaux du zoo pour se nourrir et nourrir les prisonniers. Il fallait aussi marcher la nuit pour éviter de mourir gelé.
Dommage qu'il en reste de moins en moins pour dire leur fait à des gens comme Frêche.

7.Posté par Lambersartois le 10/12/2009 19:57
Bonsoir Claire ,
Non , je fais référence au Stalag 1B de Hohenstein , un endroit charmant où ont disparu du jour au lendemain les prisonniers des troupes coloniales de race noire , dés les premières semaines. M.Frèche pense peut être en ce qui les concerne qu'ils ont été transportés jusqu'au au Sénégal pour y fonder l'un des premiers Club Med' ? On en a plus jamais retrouvé la trace. Comme M. Frèche n'aime pas trop non plus les nord-africains quand ils sont harkis , ceci explique cela n'est-ce-pas ?

8.Posté par Claire Strime le 11/12/2009 15:53
N'éxagérons pas; M.Frêche ne porte pas tous les pêchés de la terre mais ceux d'1 certiane gauche qui s'accomode depuis au moins 25 ans de la barbarie libérale, si!
Son côté beauf n'est sans doute que la cerise sur le gateau; il n'est pas le seul à avoir abusé des possibiltés que donnait la décentralisation initiée en 1982, il est d'autres mini-pharaons entre Dunkerque et les bouches de Bonifacio. Quant au clientélisme il n'est pas l'apanage du PS.
Il jette aussi une lumière crue sur la sincérité de la mauvaise conscience de ce que Libération osa appeller au milieu des années 80 la "gauche morale", échappée de rencontres avec des conseillers de l'Elysée.
Demandons nous de quoi G.Frêche peut être le signe.

9.Posté par Lambersartois le 11/12/2009 18:27
Chère Claire ,
A un certain niveau de responsabilité , les déclarations incriminées ne relèvent pas de l'erreur mais du délit. C'est du Le Pen sans Le Pen. M. Frêche , ancien Maoïste , poujadiste de gauche , ancien porteur de valises au moins sur le plan intellectuel , brosse dans le sens du poil les nostalgiques de l'Algérie Française ( sauf les Harkis ). L'exercice est périlleux. Cela s'appelle du Révisionisme.. Les prisonniers de guerre Français sont le "détail de l'Histoire" de M. Frêche. Belle Révolution Culturelle pour un homme de gauche. Et le PS suit...de démission en démission , au nom du sacro-saint Basisme . Pas besoin d'extrème-droite . Une partie de la gauche adhère à des opinions haineuses. Ce n'est pas la première fois. Marcel Déat , Jacques Doriot et j'en passe pour ne parler que des plus connus.Quand Jean-Pierre Chevènement "pique un coup de gueule " , "ça a de la classe" , quand c'est Frêche ( et sur des sujets où on atteint vite l'odieux ) , ce n'est même pas du Populisme , c'est de la veulerie , du "trés-bas-de-gamme". Je n'ai jamais été favorable à la décentralisation. C.Q.F.D. Quelle autre gauche alors que celle de M. Frêche ? Celle des beaux quartiers parisiens ? Celle des collectionneurs de montres de valeur ? Celle des rentiers de la République ? Gaulliste depuis 51 ans , je me sens de plus en plus proche du PCF. Il faut que les travailleurs manuels et intellectuels , pour lutter contre la mondialisation libérale et les oligarchies , créent une vraie dynamique fondé sur un commun Mérite Républicain. Le sang , la sueur et les larmes font un excellent liant pour un nouveau socle politique.

10.Posté par Lambersartois le 11/12/2009 19:18
Les derniers instants du groupe Manouchian

Bastien Hugues (lefigaro.fr)
11/12/2009 | Mise à jour : 17:46 | Commentaires 18 | Ajouter à ma sélection EN IMAGES - Trois clichés authentiques, pris clandestinement par un sous-officier allemand, ont été rendus publics cette semaine. Des images uniques prises au Mont Valérien, le 21 février 1944.

Ils sont là. Cloarec, Alfonso, Ramjan, Salvadori et les autres. Mains attachées aux poteaux, yeux bandés, au pied d'une falaise boisée, face à leurs bourreaux. Ils viennent d'être exécutés ou vont l'être d'un instant à l'autre.

Clemens Rüther, lui, est un sous-officier de la Wehrmacht. Ce jour-là, le 21 février 1944, il les a convoyés ici, au Mont Valérien, devant le peloton d'exécution. Puis s'est reculé en surplomb de la clairière. Pour veiller à la sécurité du site, ou pour se cacher. Seule l'histoire le sait. Une chose est sûre : clandestinement, il a décidé de fixer son objectif vers les condamnés. Des patriotes - la plupart étrangers - du célèbre réseau de Missak Manouchian, l'une des composantes des Francs-tireurs et partisans de la Main-d'oeuvre immigrée (FTP-MOI), d'obédience communiste.

11.Posté par Lambersartois le 11/12/2009 20:26
Georges Frêche, un « sous élu » récidiviste de la haine verbale (1ère partie)












lundi 20 février 2006 - par Vincent Geisser



Sexiste, mégalomane, communautariste, islamophobe, nostalgique du « bon vieux temps des colonies »..., on le savait déjà[1] ! Georges Frêche, ancien maire de Montpellier, imperator socialiste de la région Languedoc-Roussillon, vient de récidiver, en franchissant une nouvelle fois la « ligne brune ». Récemment, il n’a pas hésité à qualifier les enfants de Harkis de « sous-hommes » (cf. déclaration complète ci-dessous), notion inspirée de l‘idéologie national-socialiste. La direction nationale du PS a réagi « très modérément », peu choquée semble-t-il par ce « dérapage verbal » qui puise pourtant directement dans la rhétorique nazie.

Employer la formule haineuse de « sous-hommes » n’a sans doute rien à envier aux calembours antisémites de Jean-Marie Le Pen ou à « l’humour tendancieux » de Dieudonné. Rappelons quand même pour ceux qui l’auraient oublié que « sous-hommes » (en allemand : Untermenschen) est l’un des concepts centraux de l’idéologie raciste des nazis[2]. Elle désignait les représentants des races dites « inférieures », à savoir les Juifs, les Tziganes et les Slaves et a même fait l’objet d’une codification sur le plan juridique par le biais des lois de Nuremberg de 1935. Elle visait à animaliser des êtres vivants pour mieux justifier leur élimination et leur extermination. Georges Frêche, professeur d’histoire du droit à la prestigieuse université de Montpellier 1 pouvait-il ignorer la signification et la connotation précises du terme ? Pour sa défense, certains diront que sa langue a fourché mais ici la « fourche » évoque étrangement la croix gammée.

Ce n’est pas simplement l’élu qui a déshonoré la République. C’est aussi l’enseignant qui a déshonoré l’Université française, parce qu’il est censé connaître et transmettre l’Histoire aux nouvelles générations d’étudiants. On peut d’ailleurs s’étonner qu’aucune autorité académique n’ait à ce jour pris position sur les étranges jeux de langage du « professeur Frêche ». Il est vrai que la tendance actuelle serait plutôt à banaliser les propos xénophobes des élus républicains (« youyous dans les mairies »[3], « polygamie des femmes immigrées »[4], « retrait de la nationalité française » aux mineurs délinquants[5]...) et le contexte préélectoral explique sans doute beaucoup de choses : la fédération PS de l’Hérault est l’une des plus importantes de France (« elle pèse » comme on dirait dans le langage militant) et G. Frêche tend à être considéré par la rue Solferino comme un « capteur de suffrages » irremplaçable. De ce point vue, il est vrai que le dérapage frêchien ne pèse pas grand-chose au regard des enjeux de l’investiture socialiste : pourquoi froisser un « ami » qui vous veut du bien ? Ici, le « Bien » ne se confond pas avec la « morale de l’Histoire » mais avec la « morale électorale », à savoir les réserves des suffrages d’adhérents en vue de la présidentielle de 2007.

Certes, on pourrait y voir simplement une nouvelle « gaffe politique » de la part d’un élu local habitué, il est vrai, aux excès de langage sur les femmes, les étrangers et les minorités culturelles et religieuses. Toutefois, à y regarder de plus près, le « dérapage » de G. Frêche s’inscrit dans une longue chaîne de la haine verbale qui n’est pas sens effets sur sa manière de « faire de la politique ». Force est de constater que le président de la région Languedoc-Roussillon a promu un système de gouvernement local fondé sur le populisme, l’autoritarisme et le clientélisme communautaire, s’érigeant ainsi en despote languedocien et recourant fréquemment à l’intimidation pour faire taire ses détracteurs et ses adversaires politiques.

Une convergence ancienne avec l’extrême droite et les criminels de l’OAS : la chasse aux « suffrages roses bruns »

Si, depuis le milieu des années 1980, la droite méridionale (Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes Côte d’Azur) a fait du « dragage des suffrages » de l’extrême droite une de ses spécialités électorales, l’on peut dire que, sur ce plan, le « socialiste » Georges Frêche a été incontestablement un innovateur et un précurseur. En effet, dès 1973, le futur député-maire est allé directement démarcher auprès du Front national qui, à l’époque n’était encore qu’un groupuscule fascisant[6], pour assurer sa victoire au deuxième tour des élections législatives dans la circonscription de Montpellier-Lunel.

Les récits de cet événement sont édifiants et auraient dû faire exclure logiquement et définitivement G. Frêche de la galaxie socialiste et républicaine[7]. Au contraire, les appels frêchiens en direction du parti d’extrême droite constituent pour ainsi dire son baptême électoral. Pour faire battre le candidat gaulliste (UDR, ancêtre du RPR et de l’UMP), Georges Frêche n’a pas hésité, à l’époque, à se rendre en personne au siège local du FN, portant l’accolade au leader fascisant au nom d’une haine commune des gaullistes (ceux qui ont donné l’indépendance à l’Algérie !). Mais faute d’obtenir un accord électoral en bonne et due forme, G. Frêche utilisera dès le milieu des années 1970 les services d’anciens de l’OAS pour attirer à lui les suffrages des nostalgiques et des radicaux de l’Algérie française. En somme, G. Frêche a compris très tôt l’intérêt de capter cet électorat « rose brun », formé, en grande partie, d’anciens électeurs de la gauche coloniale (SFIO et Parti radical), déçus par la gauche et reprochant virulemment aux « gaullistes » de les avoir abandonnés.


Mais l’on commettrait probablement une erreur d’interprétation si l’on y voyait uniquement des manœuvres électorales conjoncturelles. En réalité, celles-ci vont connaître un certain processus de stabilisation et d’institutionnalisation dans le temps : à l’échelon local, notamment municipal, G. Frêche est parvenu avec beaucoup d’habileté à conserver sous les couleurs socialistes (PS) un électorat blessé et radicalisé, en fournissant des signes très clairs de son adhésion à des thèses que l’on pourrait qualifier de « révisionnistes » sur le plan historique et relevant très largement de la légende coloniale. Ainsi, le député-maire usera fréquemment des registres affectif et symbolique, donnant naissance à une nouvelle légende locale : Montpellier promue « petite Algérie française » au cœur du Languedoc-Roussillon !

Encore faut-il préciser que la légende coloniale frêchienne ne puise pas dans celle de ces Pieds noirs pacifistes partisans de la réconciliation et qui trouve aujourd’hui une certaine expression politique au PS (Georges Morin et son association de dialogue « Coup de Soleil » par exemple) mais dans une idéologie revancharde qui joue très largement sur les frustrations, le racisme anti-arabe et l’idée de l’illégitimité de la « présence musulmane » en France. Sur ce plan, il n’y aucune ambiguïté : G. Frêche partage la même haine des « gaullistes » (identifiés à des « traîtres »), des « Maghrébins » (ceux qui nous ont chassé) et des « Musulmans » (les envahisseurs) que les leaders du Front national, ce qui explique, en grande partie, que sa rhétorique reproduit grossièrement les clivages hérités de l’Algérie française, avec d’un côté les Européens (la « race des seigneurs »), de l’autre, les « indigènes musulmans » (la « race inférieure ») et entre les deux, les « juifs sépharades » qui sont de plus en plus assimilés à des « Pieds noirs juifs », alors que, rappelons-le, ce sont des autochtones (originaires de Palestine, Andalous, Livournais, Berbères, etc.) et non des anciens colons.

Il est intéressant de savoir où se situent précisément les Harkis et leurs enfants dans le cadre de cette représentation frêchienne de la « coexistence communautaire ». Là aussi, les différentes déclarations du despote languedocien ne laissent planer aucune zone d’ombre : les Harkis sont identifiés dans le discours frêchien au bloc des « Maghrébins-Musulmans », considérés comme des supplétifs qui ont certes droit à des gratifications matérielles et symboliques pour services rendus à la France (logement, emplois, plaques commémoratives...), mais qui sont soumis à un code du silence. Ils sont traités en quelque sorte comme des « sous-hommes protégés » et, en échange de leur protection, ils doivent allégeance totale au patron politique local, faute de quoi ils sont écrasés et humiliés publiquement, à l’instar de la déclaration virulente de Georges Frêche, le samedi 11 février 2006 : « Vous êtes vraiment d’une incurie incroyable. Vous ne connaissez pas l’histoire. Moi qui vous ai donné votre boulot de pompier, gardez-le et fermez votre gueule ! Je vous ai trouvé un toit et je suis bien remercié. Arrêtez-vous ! Arrêtez-vous ! Allez avec les gaullistes ! Allez avec les gaullistes à Palavas. Vous y serez très bien ! Ils ont massacré les vôtres en Algérie et vous allez leur lécher les bottes ! Mais vous n’avez rien du tout ! Vous êtes des sous-hommes ! Rien du tout ! Il faut que quelqu’un vous le dise ! Vous êtes sans honneur. Vous n’êtes pas capables de défendre les vôtres ! Voilà, voilà...Allez, dégagez ! »[8].

Mais au-delà de ces nombreuses outrances verbales, c’est tout un système politique local à la fois clientéliste et communautariste que Georges Frêche a mis en place dans sa ville de Montpellier et dans la région Languedoc-Roussillon. Ce système basé sur une gestion populiste mériterait à lui seul une analyse approfondie.

12.Posté par Claire Strime le 12/12/2009 17:14
Certes, toute la gauche libérale n'est pas allée aussi loin que Frêche dans les conceptions communautaristes (intéressant ce que vous écrivez concernant sa vision de la société algérienne d'avant 1962 transplantée sur les côtes du Languedoc) mais je connais certaine mairie qui réserve des plages horaires aux femmes dans les piscines.
Nous ne sommes plus alors très loin des 2 collèges électoraux honteusement maintenus par la IVème république dans ses départements algériens.
Le PS est bien l'héritier de G.Mollet et de Mitterrand.

13.Posté par Lambersartois le 15/12/2009 19:42
Pas très malins les derniers propos de Mme Morano. C'est visiblement la course du politique à la phrase la plus idiote et déplacée. Ambiance délétère peu propice à une réflexion sereine sur l'Identité Nationale , sauf à d'ores et déjà conclure qu'elle se résume à la baguette de pain et au bérèt basque ?

14.Posté par Lambersartois le 16/12/2009 18:18
Le tact et la mesure de la part de Mme Morano étaient quelque chose d'assez improbable . De son coté , M. Lefebvre n'a à vrai dire jamais particulièrement brillé par la profondeur de ses analyses .Au (ex) RPR , les seconds couteaux ne sont pas de fines lames et sont souvent sur le fil du rasoir. "Cheveux longs , idées courtes" dirait Bigeard. Envoyons M. Lefebvre chez le coiffeur. Il pourra y consulter les nouvelles d'Afghanistan sur Paris-Match. Pourvu qu'il ne regarde pas que les images !


«Les exilés afghans feraient mieux d'aller faire la guerre»

Bastien Hugues (lefigaro.fr)
16/12/2009 | Mise à jour : 17:59 | Ajouter à ma sélection
Capture d'écran / Lefigaro.fr.
Sur Twitter, le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre réagit de façon cinglante aux critiques émises à l'encontre des expulsions de réfugiés afghans vers Kaboul.

Alors que neuf Afghans ont été renvoyés en charter mardi soir vers Kaboul, Frédéric Lefebvre a tenu à afficher son «soutien plein et entier» à Eric Besson. Après avoir rédigé un communiqué de presse mardi pour encourager le ministre de l'Immigration, c'est sur le site de socialisation Twitter que le porte-parole du parti présidentiel, Frédéric Lefebvre, a appuyé un peu plus sa pensée mercredi midi. «Les exilés Afghans (sic) feraient mieux d'aller faire la guerre chez eux», a-t-il simplement indiqué sur son compte officiel, tout en diffusant un lien vers un article de Libération sur le sujet.

Contacté par Lefigaro.fr, le service de presse de l'UMP a d'abord fait part de son «étonnement» quant à ces propos, tandis que l'assistante de Frédéric Lefebvre renvoyait vers le communiqué de presse de mardi. Car en 66 caractères - chaque twit ne pouvant en comporter que 140 au maximum -, le porte-parole de l'UMP n'a fait que reprendre de façon plus abrupte son communiqué diffusé la veille. «Alors que de nombreux pays du monde, dont la France, sont engagés en Afghanistan, qui pourrait comprendre que des Afghans dans la force de l'âge n'assument pas leur devoir, et échappent à la formation que, notamment les forces françaises, leur proposent pour défendre leur propre liberté dans leur pays ?», écrivait-il.

«C'est consternant. Le général de Gaulle doit se retourner dans sa tombe !», déplore la députée Sandrine Mazetier, secrétaire nationale du Parti socialiste chargée de l'Immigration.

15.Posté par Claire Strime le 17/12/2009 11:02

Mourir pour Karzaï??????


"10:28 17/12/2009© RIA Novosti Andrei GreshnovKABOUL, 17 décembre - RIA Novosti

La police a saccagé les studios de la chaîne de télévision privée Nurin à Kaboul dont l'animateur avait accusé certains ministres et députés de corruption, rapporte le correspondant de RIA Novosti.

Jeudi, dans une émission spéciale, la chaîne a annoncé l'interpellation par la police de l'animateur de l'émission "Bonjour Patrie!" Naderi.

La veille, des policiers ont fait irruption dans les studios et saccagé des équipements coûteux avant d'emmener M.Naderi qui avait accusé en direct certains membres du gouvernement et députés du parlement de s'être approprié illicitement des terrains dans des quartiers privilégiés de la capitale.

La chaîne Nurin appartient à Khaji Aref Nuri, habitant de la vallée du Panshir, liés aux groupes parlementaires des anciens mojahedines, en opposition au gouvernement."


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