| Colloque du mercredi 24 janvier, de 18h à 21h à la Maison de la Chimie.
						 Avec les interventions de : 
					  - Jan Emeryk Rościszewski, ambassadeur de Pologne en France ; - Pierre Ménat, diplomate, ancien ambassadeur de France en Pologne (2004-2007), auteur de L'Union européenne et la guerre (L'Harmattan, 2023) ; - et Max-Erwann Gastineau, essayiste, diplômé en histoire et en relations internationales, auteur du Nouveau procès de l'Est (Cerf, 2019) et de L'ère de l'affirmation : répondre au défi de la désoccidentalisation (Cerf, 2023). 
				 Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 12 Janvier 2024 à 10:28
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						 Nul ne saura jamais surestimer le rôle de Jacques Delors dans l'orientation de la politique de François Mitterrand dans les années 1980. C’est lui notamment qui a imposé, à travers le marché unique et le mécanisme de l’Acte unique, le gigantesque transfert de pouvoir à la Commission européenne. Par le truchement de celle-ci, Jacques Delors a infusé dans la politique français une dose de néolibéralisme supérieure à toutes celles qu’il eut été possible d’imposer par la voie légale normale. Il a ainsi infléchi de manière indélébile la trajectoire de la gauche française. 
					  Pour autant, nul ne contestera la grande rigueur de Jacques Delors ou encore la cohérence qu’il y avait entre ses propos et ses actes. Jacques Delors n’a cherché à tromper personne. Ses adversaires, comme ses partisans, s’accorderont donc au moins sur un point : saluer son intégrité. En ce sens, Jacques Delors est un des derniers représentants d’une époque où les hommes politiques disaient ce qu’ils faisaient et faisaient ce qu’ils disaient. 
 
				 Jean-Pierre Chevènement, président d’honneur, est heureux de vous convier à la Rencontre organisée par Refondation Républicaine
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