Jean-Pierre Chevènement, représentant spécial de la France pour la Russie

Cette mission me semble très judicieuse.
Il est temps de renouer avec un passé où il existait des liens amicaux et culturels forts avec la Russie.
Ces liens ne doivent pas être seulement culturels.
Ils doivent aussi être économiques.
Dans la réorganisation du Monde qui se dessine, la Russie est un partenaire géopolitique tout désigné pour l'Europe, parce-que nous sommes voisins, parce-que nous sommes complémentaires (la Russie a des matières premières et nous pouvons coopérer avec elle dans les domaines scientifiques et techniques), parce-que nous devons faire contrepoids à l'hégémonie anglo-saxonne, parce que cela nous permettrait de peser plus fortement en face des géants en émergence.

Alors, Jean Pierre :

Хороший успех в этой миссии

Quelle est votre position, M. Chevènement, sur Accelor-Mittal ? Votre silence est assourdissant même depuis la Russie et vous n’y êtes pas encore.

Faites-vous confiance à Mittal qui a promis d’investir 180 M€ sur 5 ans, c'est-à-dire après le quinquennat de F. Hollande ? Il avait déjà touché des aides de l’état et n’a pas tenu ses promesses.

Que pensez-vous du gouvernement social-libéral de Ayrault qui refuse une nationalisation temporaire pour sauver le peu qui reste d’industrie en France ? même que plusieurs personnes de droite à commencer par N. Dupont-Aignan réclamait cette nationalisation.

Que conseillez-vous à A. Montebourg ? de démissionner et de rejoindre le Front de gauche ou de continuer à aller à la soupe comme le font certains.

Ne tardez pas trop à répondre, M. Chevènement, après le 4 vous serez en Russie et comme dit le dicton, loin des yeux, loin du cœur ..

Dans la désignation de Jean-Pierre Chevènement comme représentant spécial de la France pour la Russie je vois un signe positif de changement : voilà un homme politique qui comprend l'importance de cette coopération avec la Russie, pour la France et pour l'Europe, dans ce nouveau monde qui se dessine. D'autant plus qu'il semble être conscient de la complexité de la position russe par rapport à la situation géopolitique d'aujourd'hui et de demain, où la vision du monde multipolaire pose (impose) la question de choix des partenaires et des alliances.
Oui, il faudra du courage dans cette mission, mais par le passé, nous avons vu que ce n'était pas ça qui manquait à M. Chevènement.