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Jean-Pierre Chevènement à On n'est pas couché face à Ruquier, Zemmour et Naulleau : la vidéo


Il répondait aux questions de Laurent Ruquier, Eric Zemmour et Eric Naulleau pendant plus de 30 minutes. L'émission est podcastée ci-dessous. Les 29 premières minutes de l'entretien :


Un problème d'enregistrement empêche de voir les 30 secondes suivantes. Voici les 3 dernières minutes de l'entretien :

L'émission intégrale sera disponible pendant une semaine sur le site de France 2 : http://on-n-est-pas-couche.france2.fr/.
Note : l'émission est également disponible sur Dailymotion en deux parties : partie 1 et partie 2.


Rédigé par Chevenement.fr le Dimanche 22 Février 2009 à 09:41 | Lu 12461 fois



1.Posté par arnautic le 22/02/2009 10:07
c'est un grand plaisir d'écouter M. Chevènement dans cette émission. A n'en pas douter, M. Chevènement reste la boussole républicaine de la France. il faudrait donner plus souvent la parole aux "1.5 millions de Français" de 2002!

2.Posté par MERCIER Jean-Louis le 22/02/2009 10:33
Votre intervention chez Ruquier était épatante. J'ai été tellement heureux de vous retrouver avec vos réflexes intellectuels inimaginables... pauvre Zémour !
JL Mercier F 13520 LE PARADOU

3.Posté par LEROY Robert le 22/02/2009 11:20
compliments pour votre prestation du 21 février malheureusement cette heure d'écoute qui vous est accordée est un peu tardive. Est-ce que le bon sens républicain et démocratique reviendra enfin à une majorité d'électeurs lors des prochaines élections pour vous accorder la place que vous méritez .

4.Posté par Chevènement Président! le 22/02/2009 14:10
Mr Chevènement,
Excellente intervention comme souvent, et cela fait toujours plaisir de vous entendre! Tout d'abord, soyez assuré que je suis à 100% d'accord avec vos discours et vos idées!
Néanmoins, en tant que fervent soutient de la campagne de 2002, je ne pas pu m'empêcher de me sentir mal à l'aise lorsque vous avez dit "je n'ai jamais eu l'intention d'être Président de la république" ... Ce n'est pas vraiment le discours que vous teniez à l'époque, en tout cas celui que nous entendions... Et qu'en est-il de vos discours incendiaires sur le "pareil au même" concernant l'ump ou le ps? Cela n'a jamais été aussi vrai qu'aujourd'hui! Je me rappelle d'une époque ou vous vouliez faire "turbuler" le système en vous présentant au-dessus de tous les partis, dans ce "pole républicain" pour lequel nous avons arpenté les marchés de la France entière, recevant un écho très favorable de la population concernant le discours et les analyses mais nos interlocuteurs nous renvoyant si souvent en fin de discussion une phrase du genre: "Bah, c'est bien beau tout ça, mais qu'est ce qui nous prouve que votre Chevènement n'ira pas retourner dans les jupes du PS?"... En réponse, nous vous avons cité, distribué vos discours, donné notre parole, car aveuglés par vos discours et votre stratégie, nous y croyions ! Malheureusement, l'avenir nous a donné tort, et le sentiment d'avoir été trompé quelque part... Beaucoup de choses dans votre intervention d'hier le confirme. Je pense qu'au fond c'est Eric Zemmour qui a raison... Malgré tout ce que vous avez pu dire, vous n'avez jamais réussi à vous couper du PS... C'est dommage, car vous si vous avez intéressé beaucoup de monde pendant la campagne de 2002, vous en avez déçu tout autant après! En tout cas c'est mon analyse... Bonne continuation dans le cadre de votre stratégie dans laquelle je ne vous suivrais pas.

5.Posté par Marcel Marçais le 22/02/2009 22:54

Bravo à tous les acteurs de cette excellente émission très dense . Non Chevènement ne parle pas comme charles De Gaulle . Il n'a pas la culture de l'appel . C' est une telle action que tant de citoyens attendaient en janvier 2008 . Non JPC n'agit pas comme Guy Mollet . Son comportement en 1983 et son refus de la guerre en Irak font davantage penser à Pierre Mendès-France . PMF savait également rendre compte de son action aux français . C'est de ce double héritage gaullien et mendésien que JPC doit s'inspirer sans virer à droite ni vers le PS en restant à gauche . Il n'est jamais trop tard .

6.Posté par Robert MORLOT le 23/02/2009 10:04
Les commentaires 4 et 5 rejoignent les interrogations d’Eric Zemmour pour illustrer objectivement ce que pensaient en leur for intérieur les millions de Français qui s’apprêtaient à le suivre en 2002, et dont seulement 1million 500.000 se manifestèrent … Quel gâchis pour JPC, mais surtout quel gâchis pour la République Française !

Pourquoi ? Tout simplement parce que son cordon ombilical n’est toujours pas coupé d’avec le P.S. .Un parti socialiste qui s’est éloigné du peuple français de gauche au fil des années, particulièrement depuis 1981, parce qu’ayant pris goût aux privilèges d’un appareil d’Etat aujourd’hui supérieurs à ceux réunis de la noblesse et du clergé d’avant la nuit du 4 août 1789…

L’exemple cité de Pierre Mendès - France est significatif : il a pleuré le jour de l’élection de François Mitterrand, en fait il versait des larmes sur son propre échec, qui fut cuisant même si l’Histoire conserve grandie sa mémoire.

Au fur et à mesure que les années passent, vouloir refonder notre République Française devient une tâche de plus en plus rude à réaliser. JPS s’y est attelé depuis vingt ans, nous le suivons avec le M.R.C. depuis tout ce temps-là, mais la fracture qui sépare les Français privilégiés, nantis et bobos de ceux laissés au fond des fossés est tellement abyssale, que des centaines d’émissions comme « On n’est pas couché » suffiraient-elles à le combler ?

Quoiqu’il en soit, ce dimanche soir, notre JPC fut percutant, roboratif, clair, vigoureux souvent, railleur parfois, applaudi par un public jeune et attentif : il est sur la bonne voie !



7.Posté par Vince le 23/02/2009 13:54
Pourquoi ne pas créer un grand parti républicain avec DLR ? Vous défendez les mêmes valeurs, les mêmes idées et avez la même vision de la France. Beaucoup d'adhérents à DLR viennent du MRC ou ont une forte sympathie pour votre parti.

8.Posté par Erasme Maurice le 23/02/2009 19:38
c'est reparti et c'est tant mieux

le MRC de Midi Pyrennées est fière de son leader qu'on se le dise

9.Posté par Robespierre le 23/02/2009 21:12
Dans un domaine qui n'a pas été abordé par Jean-Pierre Chevènement , faute de question relative à celui-ci , media oblige , je souhaiterais une position claire et nette à l'égard des récents troubles en Guadeloupe.Je dois dire que je suis idéologiquement désemparé.Deux logiques à mon sens:
1. Au même titre que la Martinique , la Guadeloupe est partie intégrante de la République.Les récents troubles ne sont que le fait de radicaux minoritaires.
2. Les DOM-TOM ça suffit. Aucun avenir géostratégique , les quelques % d'européens , pieds-noirs au rabais , ,ne justifient pas
un coût de fonctionnement sans rapport avec un juste retour sur investissement.
Je ne sais pas quoi penser dans ce domaine. De mon expérience , je retiens la BMW devant la case , les métro sur payés , les revendications communautaristes énervantes. D'un autre côté , je suis sensible au drame de l'esclavage.
Tout cela est trés gentil mais le temps est venu du choix.
1. DOM-TOM , si vous n'êtes pas contents, débrouillez-vous par vous même.On vous donne votre indépendance
2. Le pouvoir des Békés est excessif , il faut changer le rapport de forces.Restons dans le giron de la République.Réformons.
D'expérience , je considère , peut-être à tort , que les enfants gâtés méritent une bonne féssée et qu'ils regardent vers la Dominique . Les DOM-TOM sont ruineux pour l'Etat. Il est temps de mettre les choses au point.Qu'il y ait des profiteurs : oui , qu'il y ait des "cracheurs dans la soupe" également.La politique de la poussière sous le tapis n'est jamais souhaitable. Ouvrons une bonne fois pour toute sans tabou le dossier des DOM-TOM;

10.Posté par Den85 le 24/02/2009 01:47
Je regrette également comme Robespierre que la question des DOM-TOM n'ai pas été abordé, elle est importante en effet. Je pense personnellement que les DOM-TOM devraient rester dans le giron républicain car la France est plus forte avec nos DOM-TOM: notre pays a ainsi une vocation universelle et est présente sur les quatre coins du monde.

Je pense également que le pouvoir des descendants de colons (à savoir les békés) doit être remis en cause et il faut promouvoir une véritable égalité républicaine et installer un système de méritocratie à la française dans tous les DOM-TOM. Je pense que les DOM-TOM sont une chance pour notre pays et ce serait une erreur de les négliger, même si je reconnais comme Robespierre qu'il faudrait sans doute que les Antilles françaises entre autres puissent être moins dépendantes de la Métropole économiquement mais je crois qu'elles (comme les DOM-TOM) devraient rester dans le giron de la République française car elles ont tout à y gagner, et la France également. C'est à mon avis gagnant-gagnant.

11.Posté par User.Unknow le 24/02/2009 21:45
Ouhai! pas mal, lucide le gars, je voterai pour lui à la prochaine présidentiel à la place de Bayrou (mon dernier choix par défaut).

12.Posté par Claire Strime le 25/02/2009 09:51
Le capitalisme libéral encadré ne fonctionne pas dans les "DOM", si ce n'est qu'il permet l'enrichissement sans cause d'intermédiaires de l'import-import et de divers parasites financés par l'Etat. il faut passer à autre chose, quel que soit le lien (ou pas) que les habitants de ces territoires choisiront avec la France et l'UE.

13.Posté par Robespierre le 26/02/2009 19:34
Je reçois à l'instant une communication téléphonique d'un ami de longue date du Ministère de l'Intérieur (PJ) installé depuis des années en Martinique et marié avec une noire .Le climat est devenu irrespirable.Cet ami n'est pas Béké mais Métro. Tolérant et membre d'une association philosophique , son constat est clair : Je m'en vais et qu'on leur donne l'indépendance.Maintenant , étant extérieur au contexte , je souhaite raisonner froidement : A quoi servent les Antilles ? Qu'apportent-elles à la France ? Quel est leur coût ? Que penser d'un racisme à peine voilé vis-à-vis des blancs ?
J'aurais aimé ne pas devoir poser des questions aussi crues.

14.Posté par Claire Strime le 27/02/2009 10:44
La France continue d'être présente sur tous les continents, et pour rivaliser avec sa vieille ennemi, l'Angleterre, elle dispose d'une série de points d'appui fixes permettant une présence sur les principales voies maritimes (les Antilles ce n'est pas loin du canal de Panama).
Par ailleurs le prolétariat est une classe internationale (et plus encore depuis la mondialisation effrénée des ces dernières décennies), il existe ainsi une sorte de salaire moyen mondial, selon les qualifications de la main d'oeuvre; les Slovaques et les Roumains sont dans la moyenne, le Chinois et Marocains en dessous. Quant aux Antilles quel industriel ira délocaliser là-bas avec des coûts de main d'oeuvre et une productivité inférieure à la métropole?
Les Antilles ne font que vivre de manière aigue un problème qui se pose un peu partout.

15.Posté par Robespierre le 02/03/2009 17:59
En ce qui concerne l'analyse du salaire moyen mondial souhaité par les élites à plus ou moins long terme , je partage le point de vue de Claire pour avoir été le témoin de discussions à ce sujet de dirigeants du patronat.

Sur la plan de la présence dans les Antilles , en revanche , je suis assez dubitatif. Quelle est au juste l'importance stratégique du port de Fort-de-France ? Et quand bien même , il nous reste la Guyane.

Il faut se séparer de ces restes de l'ex-Empire qui sont un véritable boulet. Si encore nous avions un minimum de reconnaissance en retour de la part des populations mais ce n'est absolument pas le cas. Il y a une expression là-bas qui veut bien dire de quoi il retourne : "l'argent braguette".

Les Békés ? Des dinosaures de l'Ancien-Régime. Les Métros de la Fonction Publique ? "Au revoir les fins de mois difficiles"...Quant au tourisme , Il y a bien longtemps que les anglo-saxons ont déserté nos îles. Accueil déplorable , grèves à répétition.

Et si nous parlions chiffres ? Combien nous coûtent nos "danseuses" ? Et en l'occurence , c'est plutôt pour nos "valseuses".

En ce qui concerne La Réunion , le problème est assez différent mais aboutit au même constat. Pour la Polynésie , quid ? Je ne connais pas du tout Quant à la Nouvelle-Calédonie , son sort est scellé a priori.

C'est l'occasion ou jamais de mettre les dossiers à plat. Personne n'ose en parler , échéances obligent.

16.Posté par MERCIER Jean-Louis le 02/03/2009 18:21
@ 5. Posté par Marcel Marçais le 22/02/2009 22:54

à mon sens Monsieur Chevènement n'a pas à supporter des comparaisons. Il est lui-même, que lui même et cela est bien suffisant pour le plus grand intérêt de la France.
Ceci étant précisé très amicalment, bien sûr !

17.Posté par Robespierre le 02/03/2009 22:57
Oui Marcel , mais ça se traduit par quoi concrètement ? Il est absent aux Européennes. Il l'était à la Présidentielle. Et demain ? Et après-demain ? C'est trés bien Respublica mais "combien de divisions " ? Cela s'appelle de la Mendesisation volontaire , une sorte de renoncement fataliste et cela , ça passe mal chez les Chevènementistes qui se disent que le Sénat n'est pas une fin en soit.

18.Posté par Claire Strime le 03/03/2009 10:07
Le prix moyen des marchandises, y compris la force de travail, je le vois tous les jours ici, avec le prix du vin chilien, de la banane/dollar colombienne, ou des croisières àSainte Lucie/Aruba.
Et je n'ai pas besoin de l'indice BigMac pour voir que l'euro est surévalué urbi et orbi!
L'Empire français ce n'est pas l'URSS de Gorbatchev: difficile d'imaginer que sa fin soit décidée en 1 nuit dans la forêt biélorusse, après le vote en faveur de son maintien 6 mois avant.

19.Posté par Robespierre le 03/03/2009 18:49
Mais quel est donc finalement l'intérêt d'une monnaie forte ? Faire des emplettes à moindre frais à NYC ? Importer à des conditions financières intéressantes ? Mais paye t-on sur les marchés en Euros ou US Dollars ?
Question subsidiaire : quel critère permet de considérer qu'une monnaie est surévaluée ?

20.Posté par Varaillon David le 03/03/2009 21:30
Je n'avais pas pu voir l'émission à la date de sa diffusion mais je suis agréablement surpris. Zémour quasiment le seul interlocuteur, émargeant sur l'abandon de la gauche majoritaire, et Chevènement en forme. Notre Ché à marqué des points mais comme dit plus haut par Robert l'émission était un peu tard, ce qui à mon avis fut dommage car au-delà de ceux qui ont voté pour lui il y a sept ans d'autres auraient accueilli ses paroles sur ses contradictions et sur la grande détermination qui l'anime, en bref ils auraient pu voir un, peut-être l'un des rarissimes, homme politique encore en vie. J'espère tout de même que son message a été entendu par un certain nombre.
Salutations à toutes et tous. Merci à ce site de nous tenir informés.

21.Posté par Robert MORLOT le 04/03/2009 09:27
Ne faisons pas l’injure à Varaillon David de découvrir le 3 mars 2009 que notre JPC est le seul homme politique d’envergure qui nous reste de notre République quasi défunte… !

Hélas, trois fois hélas, c’est pourtant vrai. L’avoir vu et entendu le 22 février écoulé a remis du baume au cœur à toutes celles et à tous ceux qui le suivent fidèlement depuis plus d’un quart de siècle. Certes, la flamme est aujourd’hui bien rabougrie, mais elle reste vivace quand elle surgit soudain comme cette nuit-là.

Que les plus jeunes gardent l’espoir. Notre Général était bien tout seul à Londres, avec son anglais balbutiant, quand il nous quitta avec la République collée à la semelle de ses souliers.

Il n’est jamais trop tard pour retrouver la foi des anciens jours. Gageons que la sagesse de l’âge nous sauvegarde encore longtemps celle qui anima de si roborative façon la verve de JPC, l’autre nuit.




22.Posté par Claire Strime le 04/03/2009 10:14
Quand son appréciation ne reflète pas l'augmentation du PIB et de la productivité du pays sur lequel elle est assise.

23.Posté par Robespierre le 04/03/2009 11:48
Claire , qui décide de la valeur d'une monnaie ? L'Euro devrait baisser à suivre votre réponse. Quel rôle le marché a-t'il dans cette évaluation?

24.Posté par Claire Strime le 04/03/2009 14:12
les marchés...(en dernière analyse)

25.Posté par Claire Strime le 04/03/2009 14:16
L'euro est une monnaie de synthèse qui n'est pas basée sur une zone monétaire optimale (selon la définition du modèle de Mundell-Fleming). Mais les marchés financiers (de Londres et New York) firont bien par définir sa véritable valeur.

26.Posté par Robespierre le 04/03/2009 18:06
Vous dites" les marchés" mais en même temps vous dites que la valeur de l'euro est du ressort institutionnel. Paradoxe. D'autant que dans une économie de marché , l'équilibre des monnaies relève de l'offre et de la demande et que la recherche du profit est le vecteur.Si anomalie il y a , c'est un problème politique. D'où vient ce problème si mon analyse est crédible ?

27.Posté par Claire Strime le 05/03/2009 08:47
La question est : qui tire les ficelles à la BCE et au FMI, ou à la commission de Bruxelles?
L'autonomie des banquiers existe mais elle est toute relative (derrière il y a les investisseurs, les fonds d'investissement, tel celui de Madoff).
Quant à Bruxelles des milliers de lobbyistes représentant les multinationales y sont installés en permanence avec pignon sur rue.
Par ailleurs la valeur de l'euro reflète assez bien la santé de l'économie allemande, mais pas celle de l'ensemble de sa zone; c'est là qu'il y a un paradoxe.

28.Posté par Robespierre le 05/03/2009 12:11
J'ai un peu de mal à vous suivre dans cette matière technique au plus au point. Qui tire les ficelles ? Sont-ce les banquiers et en conséquence les investisseurs etc ? Quant aux lobbys , quel est leur intérêt d'avoir un Euro fort ? Par ailleurs , les factures relatives aux marchés des entreprises françaises quand leur co-contractant est étranger sont-elles payés en Euros ou en US dollars ? Enfin , j'ai compris que l'Euro fort s'explique en partie subjectivement par la crédibilité de l'économie allemande. La BCE est-elle de facto sous tutelle allemande ? Quel intérêt de ne pouvoir exporter car nos produits sont trop chers en raison du cours de l'Euro ? La balance du commerce extérieure est déficitaire.

Merci d'avance Claire de m'apporter "vos lumières".

29.Posté par Claire Strime le 05/03/2009 14:19
Ce sont à la fois les banquiers, les financiers et les industriels, dont les intérêts peuvent parfois diverger.
Les financiers, assureurs, etc, préfèrent une monnaie forte et peu d'inflation.
Les industriels y trouvent leur compte quand leurs concurrents ne sont pas techniquement et commercialement à la hauteur (cas de l'industrie allemande longtemps en position de faiseur de prix dans certains domaines).
Les industriels, le bâtiment TP, vont demander des taux d'intérêts bas (donc entrainant souvent inflation et dépréciation/dévaluation de la monnaie) quand ils sont soumis à une concurrence féroce et ne peuvent se battre uniquement avec la qualité de leurs produits.

30.Posté par Robespierre le 06/03/2009 20:21
A émission populaire ; sujets de société dont celui qui fait l'objet de cette intervention. Ci-dessous une prise de position de Xavier Bertrand , plus proche de l'intégrisme de Boutin que des ses appartenances philosophiques dont il fait grand cas sous couvert d'une obédience foncièrement de droite qui n'engage nullement tous les franc-maçons :


Le texte sur le statut du beau-parent ne vise pas à "rentrer dans une logique qui serait une logique de mariage homosexuel ou d'adoption par les couples homosexuels, ce ne sont pas mes convictions", déclare le secrétaire général de l'UMP.


Une famille homoparentale lors d'une manifestation à Philadelphie, aux Etats-Unis, en novembre 2008 (Sipa)
Le numéro 1 de l'UMP, Xavier Bertrand, manifeste son opposition au mariage gay et à l'adoption par les couples homosexuels: "ce ne sont pas mes convictions ", a-t-il déclaré vendredi 6 mars.
Interrogé sur i-Télé au sujet de l'avant projet de loi de la secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, visant à donner un statut aux beaux-parents, Xavier Bertrand a affirmé que le texte ne vise pas à "rentrer dans une logique qui serait une logique de mariage homosexuel ou d'adoption par les couples homosexuels, ce ne sont pas mes convictions, ce ne sont pas les convictions de ma famille politique".

Des droits aux beaux-parents
"Il n'est pas question dans ce texte de reconnaître autre chose que des droits aux beaux-parents. L'enjeu aujourd'hui n'est pas la question de l'adoption par des couples homosexuels" ni celle "du mariage homosexuel", a déclaré Xavier Bertrand.
Plusieurs députés UMP et la ministre du Logement Christine Boutin se sont élevés contre le projet gouvernemental, estimant qu'il ouvre la porte à une reconnaissance de l'homoparentalité.
"Je n'accepterai pas que l'on reconnaisse l'homoparentalité et l'adoption par les couples homosexuels de façon détournée", a affirmé Christine Boutin. En réponse, la secrétaire d'Etat à la Famille Nadine Morano l'a invité à renoncer à "une posture passéiste et idéologique".
Le cabinet de Nadine Morano a annoncé que le texte n'est "pas sexualisé" et "concerne toutes les familles". Le nouveau statut s'adressera plus généralement aux "adultes autres que les parents biologiques".
Dans son discours du 13 février dernier, Nicolas Sarkozy avait demandé au gouvernement de préparer d'ici la fin mars un projet de loi créant un statut du beau-parent. "Ce statut permettra de reconnaître des droits et des devoirs aux adultes qui élèvent des enfants qui ne sont pas les leurs avec le même amour que s'ils l'étaient", avait alors déclaré le président. (avec AP)

31.Posté par Robespierre le 06/03/2009 21:23
Billet d'humeur :

Un article de presse qui en dit long sur l'irrespect et le mépris vis-à-vis d'une personne autrement dénommée "fonctionnaire de Police qui a fait son travail".

Son nom est cité dans la logique des choses ( procédure contradictoire et publique ) , mais avec quel a priori...

Même son état de santé ne lui est pas épargné.

Cet article est odieux , parfaitement scandaleux.

François Mitterrand avait raison : "livré à des chiens" , tel est le destin à bref délai d'un homme malade car tel est bien le cas sauf à considérer que la dépression est le "blues des midinettes".
En plus , vous constaterez en lisant cet article la violation à peine dissimulée de la présomption d'innocence !

Quand notre scribouillard se fera virer de son boulot ou que sa femme le quittera , on en reparlera. Il y a des journalistes qui nous font honte. Michel Audiard , dans un autre registre disait que "sur orbite " , 'il n'arrêteraient pas de tourner".

C'était l'une de mes (nombreuses) minutes d'indignation. J'espère ne pas être le seul à réagir de cette manière.

Le texte est donc :


Exclusif: l'expertise qui favorise Yvan Colonna
Une tentative de dérobade
Dans une semaine, le commandant Georges Lebbos, le flic qui a fait plonger Yvan Colonna dans le meurtre du préfet Erignac, doit comparaître devant la Cour d'assises spéciale de Paris.
A son corps défendant.
Le commandant Lebbos, 50 ans, a en effet tenté de faire valoir une profonde dépression pour éviter de se retrouver de nouveau à la barre après une expérience traumatique lors du premier procès de Colonna en novembre-décembre 2007.

Un pedigree chargé
Lors de sa première comparution, il était apparu que le flic avait utilisé ses pouvoirs d'enquête lors de la cavale de Colonna pour faire rechercher sa compagne qui venait de le quitter.
Il a depuis été mis en examen pour « faux », ce qui pour un flic peut valoir la Cour d'assises.
L'enquêteur a également été condamné pour violences conjugales.
Ce pedigree chargé avait été largement débattu à la barre de la Cour d'assises lors du premier procès par la défense de Colonna.
Elle entendait ainsi montrer que les aveux recueillis par un flic déloyal et violent n'avaient aucune valeur.

Une sensibilité d'enfant
« A l'évocation du procès, Georges Lebbos passe à plusieurs reprises des sanglots sans larmes à un discours pratiquement normal mais avec une labilité émotionnelle qui ressemble à celle d'un enfant », note l'expert psychiatre commis par le président de la Cour d'assises pour déterminer si vraiment l'état psychologique de l'ancien policier de la DNAT, la division nationale anti-terroriste, l'empêchait de venir témoigner.

Ce que dit l'expert
Pour le déterminer, le Docteur Paul Bensussan, psychiatre expert agréé par la Cour de cassation, s'est entretenu pendant trois heures avec le flic.
Voici en exclusivité, la substantifique moelle du rapport du toubib commis par la Cour d'assises qui estime finalement qu'il n'y a pas de « contre-indication psychiatrique absolue » à la comparution de l'ancienne star de la police anti-terroriste, le 13 mars prochain.

Une carrière de flic en queue de poisson
Le document du psy retrace d'abord la carrière de ce policier responsable de la garde-à-vue de Didier Maranelli, le premier membre du commando à citer Yvan Colonna comme le tueur de préfet.
Ancien étudiant en math sup et math spé, Georges Lebbos a obtenu une licence de physique avant d'entrer dans la police en 1982. Père de deux filles âgées de 19 et 17 ans aujourd'hui, Lebbos a d'abord travaillé dans le contre-espionnage à la DST avant d'intégrer la DNAT.
Après l'arrestation d'Yvan Colonna, Lebbos a poursuivi sa carrière aux Renseignements Généraux (RG), toujours brillamment noté par ses supérieurs.
Mais l'été dernier, le commandant Lebbos, qui postulait à un poste à la DCRI (direction centrale du renseignement intérieur, issu de la fusion DST-RG), le nouveau FBI à la française, a été sèchement recalé.
Le commandant Lebbos a très mal vécu cette dégradation. « J'ai été balayé, avoue-t-il à son psy. On m'a shooté en sécurité publique ».
Le policier a en effet été affecté dans un placard pas très doré, à la sureté urbaine du commissariat de Viroflay dans les Yvelines. Autant dire, à la circulation.
Pour un as du renseignement, ça fait mal.

« je ne veux plus entendre parler des Corses »
Sous Prozac puis Séropam depuis octobre 2008, Georges Lebbos a maintenu devant l'expert-psychiatre son refus de revenir témoigner devant les assises : « Je n'irais pas. Je préfère sauter par la fenêtre. Je ne veux plus entendre parler de Colonna, ni des Corses ».

Une comparution a huis-clos ?
Dans son diagnostic final, l'expert-psychiatre estime néanmoins que le commandant Lebbos est « loin d'un état dépressif majeur ». « L'anxiété prédomine sur la tristesse » et « le vécu persécutif l'emporte sur la culpabilité ». Le sujet présente « plus de panique et d'écœurement que de dépression à proprement parler ».
Mais le docteur Bensussan, qui évoque dans son rapport des risques de suicide par absorption médicamenteuse, préconise tout de même la comparution de l'ancien enquêteur anti-terroriste, éventuellement à huis-clos.
Pour éviter le traumatisme des retombées médiatiques dans les journaux du lendemain.
Une solution « douce » que le président Wacogne a pour le moment écartée: s'il vient, le commandant Lebbos sera donc livré tel quel aux assauts sans pitié de la défense d'Yvan Colonna.

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