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Le MRC : une ligne claire face à la crise


300 personnes ont assisté à la réunion publique organisée par le MRC jeudi 4 décembre avec Jacques Sapir, Jean-Luc Gréau, Marie-Noëlle Lienemann, Ernst Hillebrand, Benoît Hamon et Jean-Pierre Chevènement.


Le MRC : une ligne claire face à la crise
Toutes les photos de la réunion sont disponibles dans l'album consultable ici.


Rédigé par Chevenement.fr le Samedi 6 Décembre 2008 à 12:16 | Lu 5592 fois



1.Posté par villeneuve georges le 06/12/2008 23:51
exposés brillants.cumulos nimbus ! et les solutions ?oui on peut augmenter la part des salaires dans la valeur ajoutée [[en économisant sur les rémunérations ]des managers, des dividendes, des frais fi , des marques et des loyers !voilà ce que jean pierre ignore encore 25ans ????après1983.Sinon la droite diminuera encore les cotisations sociales et de chomage comme depuis 1995 !et les allocationfamilliales à fiscaliser enfin ?

2.Posté par Huin le 09/12/2008 06:56
Une position pas claire face à la crise de la gauche!

Il est temps pour le MRC de faire des choix, rester un club peu efficace de sages d'une autre époque, ou s'impliquer dans un nouveau parti de gauche défendant et proposant une réelle alternative économique.
Changement demandé d'ailleurs par les militants.
Mélenchon, Chevènement, Coquerel, Carrassus, etc., même combat.
Montrez, vous les Républicains de Gauche que l'intérêt général peut dépasser les ambitions de personnes.
Militants du MRC, demandez un débat clair sur la stratégie
d' un parti qui sombre sans gloire et sans combat!
Claudeh

3.Posté par furaxauboulot le 11/12/2008 15:05
Je faisais part ici , sur ce site , ces dernières semaines , de mes plus expresses réserves sur la personnalité de Benoit Hamon. Nos amis se reporteront utilement au site du Nouvel Obs faisant état de ce qu'il convient d'appeler une vision trés particulière de l'intéressé de la bienséance. Les Mélenchon et Hamon n'arrivent pas à la cheville de JPC . Il y a d'un côté un "( trés ) Grand Monsieur de la Politique qui a une stature d'Homme d'Etat" et de l'autre des petits politiciens médiocres sans charisme ni Classe. Puisse JPC nous sortir de cette terrible médiocrité qui fait tant de mal à notre malheureux Peuple Français !

4.Posté par furaxauboulot le 11/12/2008 21:06
Dans cette période troublée où nos Concitoyens de tous age et notamment les plus jeunes et les + de 50 ans ont des difficultés pour trouver un travail décent , le conseil constitutionnel avalise le travail jusqu'à 70 ans. Bien entendu sur la base du volontariat et non pour cotiser suffisament afin de joindre si possible les deux bouts.
J'étais réservé sur une telle mesure mais je suis maintenant totalement convaincu de son bienfondé car elle résulte d'un avis absolument indiscutable. Qui peut mieux juger de la pertinence d'un texte comme celui-là que l'élite républicaine issue de la méritocratie ? C'est qu'il a fallu suer sang et eau pour pour restaurer cette malheureuse masure de Bity. Vous imaginez le nombre d'heures supplémentaires pour acquérir ( et entretenir ) ce petit coin de campagne corrézienne ? En plus , c'était un véritable sacrifice car les vacances à l'Ile Maurice , ce n'est pas donné. Je ne parle même pas de la nourriture car je crois comprendre que les frais de bouche à Paris , ce n'est pas donné. Sans compter que les frais d'avocat , surtout quand on est injustement mis en cause , cela doit coûter les yeux de la tête. On est même obligé la retraite venue de devenir locataire d'une famille Libanaise. En plus , travailler gratuitement à 75 ans dans un organisme comme celui-là avec une petite retraite mérite au moins une béatification. Quant à l'autre personne qui a été licenciée en 81 , ( l'ASSEDIC s'en souvient encore ) elle est également digne d'éloges. Encore un bel exemple de mérite républicain. Partir de rien et s'élever à la force du poignet , je tire mon chapeau. C'est quand même normal que les mieux placés pour juger de la pertinence du travail jusqu'à 70 ans décident en lieu et place de ces fainéants de Français non ?

Le Conseil constitutionnel a validé la retraite à 70 ans
NOUVELOBS.COM | 11.12.2008 | 18:58
15 réactions
La retraite à 70 ans "ne porte atteinte ni au principe d'égalité, ni au droit au repos et à la protection de la santé", estiment les "Sages".


Jean-Louis Debré, le président du Conseil constitutionnel, entouré de Valéry Giscard d'Estaing et de Jacques Chirac (c) Sipa
Le Conseil constitutionnel a validé, jeudi 11 décembre, la mesure la plus controversée qui autorise les salariés à travailler jusqu'à 70 ans. Cette disposition figure dans la loi de financement 2009 pour la Sécurité sociale , qui a été validée presque par les "Sages" a l'exception de quelques articles.
Le Conseil constitutionnel a estimé que la retraite à 70 ans "ne porte atteinte ni au principe d'égalité, ni au droit au repos et à la protection de la santé énoncé dans le préambule de la constitution de 1946", indique un communiqué.
"Il s'agit en effet d'un mécanisme volontaire d'activité, ne pouvant opérer au-delà de 70 ans et laissant inchangé l'âge légal de la retraite", ajoute la haute juridiction.
Elle a en revanche censuré 19 des 120 articles de la loi, estimant qu'ils "ne trouvent pas leur place dans une loi de financement de la Sécurité sociale".

Les "sages" méritent un repos bien mérIté mais la sagesse , ne serait-ce pas de s'éclipser sur la pointe des pieds avant de se voir distribuer des paires de claques?

5.Posté par furaxauboulot le 12/12/2008 13:04
François Bayrou
semble de plus en plus devenir l'opposant numéro au Sarkozysme avec un ton que n'aurait pas renié François Mitterrand.

"Dans une monarchie ça fonctionne comme ça, par grâces et disgrâces", a ajouté le président du MoDem, faisant référence à Rachida Dati et Rama Yade. 12.12 à 12h22

Cela étant , il parait selon les "on-dit" qu'il existerait un parti classé à gauche sur l'échiquier et qui serait contre la politique de NS . Il est question d'après mes informations du parti socialiste (?).Cette information reste à vérifier d'autant que ses responsables concentreraient plutôt leur énergie à se battre férocement entre eux. Une affaire à suivre donc...

6.Posté par furaxauboulot le 13/12/2008 19:21

Le déclin du PCF alors que son analyse marxiste de la société capitaliste lui donne tous les jours raisons est un mystère.Ce parti s'est ouvert à une prise en compte plus fine de l'évolution sociologique du pays. Ainsi , les classes moyennes ne se résument plus aux petits bourgeois , alliés objectifs occasionnels. Quant aux travailleurs indépendants , selon M.Gérin ( pourtant orthodoxe) , il convient désormais de légitimer leur rôle social et de prendre en considération leurs revendications ; semble-t'il nullement en contradiction les intérêts des masses laborieuses. Voici donc un PCF mature , beaucoup plus en phase avec la réalité de la société Française , ayant jeté aux orties des shémas devenus avec le temps simplistes ( quoique...) , assimilé la thèse de Marx sur la paupérisation des classes moyennes ( largement inconnue ) , et pourtant relégué injustement au 36ème dessous. Quel gachis. Un nombre de militants conséquent ( sur le papier en regard de la participation au dernier vote interne ) , des élus encore nombreux , parfois élus dans des circonscriptions de droite comme Alain Bocquet ( dans l'Amandinois ) , et c'est la débandade. C'est incompréhensible. Où est parti l'électorat ? Chez Le Pen ? Plus maintenant et ce serait au demeurant faire insulte à la classe ouvrière de soutenir fiéleusement que tel a bien été le cas et de toute façon , nous n'en sommes plus là . Chez NS ? Je n'y ai jamais cru et le phénomène a fait long feu sous réserve qu'il ai jamais existé ! Au PS ? Ce serait faire insulte également à nos Concitoyens progessistes abusés par la Nomenklatura de la rue de Solférino.Quant au NPA , il est trop tôt pour donner un avis autorisé. Autre hypothèse : l'abstention. Les chiffres ne militent pas dans ce sens.Alors que la crise et ses prémices devaient ouvrir un vrai boulevard au PCF , voilà que ce grand parti de masse s'éfondre comme un château de cartes.Seul à mon sens le PCF , alliance d'esprits brillants et avec une assise véritablement populaire pouvait relever le défi d'une politique alternative sur des fondements indiscutablement autres que la bouillie socialiste. Je n'ai pas de réponse mais quelques modestes pistes : une polarisation exagérée vers Besancenot , un sans-papiérisme déconnecté de la réalité , mais quoi d'autre finalement ? La disparition de la classe ouvrière ? L'individualisme forcené qui ronge la conscience de classe ? Qu'il me soit permis ici, probablement singulièrement pour bon nombre d'entre-vous d'adresser mes voeux de prompt rétablissement aux Camarades Communistes , de la part d'un Gaullo-Chevènementiste .

Malgré son score catastrophique à la présidentielle de 2007 et en dépit de la contestation interne, Marie-George Buffet brigue un quatrième mandat au 34e congrès.

Àlouer 450 m², place du Colonel-Fabien, Paris XIXe arrondissement, premier étage d'un immeuble classsé monument historique. La petite annonce n'a pas encore été publiée, mais ce ne serait qu'une question de jours ou de semaines. Après avoir loué, en juillet, tout le deuxième étage de son siège national à une société de films d'animation pour renflouer ses caisses, le Parti communiste français doit désormais mettre en location «la moitié» du premier étage de son célèbre immeuble, livré en 1971 par l'architecte Oscar Niemeyer, le père de la ville nouvelle de Brasilia.

Pourtant, pas d'inquiétudes pour Marie-George Buffet. La se­crétaire nationale du PCF brigue un quatrième mandat à l'occasion du 34e congrès du parti, qui se tient jusqu'à demain à la Défense (Hauts-de-Seine). L'af­faire est «verrouillée». Selon toute vraisemblance, elle devrait donc retrouver son bureau du cinquième étage. Au moins pour un temps limité, puisqu'elle a d'ores et déjà annoncé qu'elle n'irait pas au bout de ce «dernier» mandat de trois ans.

Pas facile pour une apparatchik qui a consacré sa vie au parti de laisser la barre. Lorsqu'elle y adhéra en 1969, le PCF était encore le premier parti de gauche en France. Après avoir occupé les plus hautes responsabilités - membre du comité central en 1987, du bureau national en 1994, successeur de Robert Hue en 2002 -, elle a accompagné le déclin du Parti communiste. Son score de 1,93 % à la présidentielle de 2007, soit le plus mauvais résultat jamais réalisé par un candidat communiste, est encore dans tous les esprits. Quitter la direction aujourd'hui signifierait laisser le parti dans une situation encore plus difficile que lorsqu'elle l'a pris.

En fait, confie l'un de ses proches, Olivier Dartigolles, «Marie-George est sincèrement tentée de passer la main, de dire maintenant, c'est à vous de jouer». «Mais d'un autre côté, poursuit-il, elle veut faire face à la crise.» La crise ? Quelle crise ? La crise financière mondiale ou la crise du PCF ? En interne, la contestation n'a jamais été aussi forte.


«Capacité de révolte»

Une contestation que Dartigolles minimise. «Fin octobre, le texte de Marie-George a obtenu auprès des militants 60,91 % des voix», observe-t-il. Vrai sur le papier. Mais dans les faits, ce score s'apparente plus à une victoire à la Pyrrhus qu'autre chose. Les 29 et 30 octobre, sur les 78 779 adhérents à jour de leurs cotisations et en conséquence autorisés à prendre part au vote (le parti en revendique 134 000), seuls 21 946 ont voté pour le texte défendu par l'ancienne candidate à la présidentielle. Soit à peu près 25 % ! Un électeur communiste sur deux s'est en effet abstenu et 9,22 % ont voté blanc ou nul.

Qu'importe ! La légitimité de Marie-George Buffet n'a pas à être remise en cause, affirme Olivier Dartigolles. «C'est vrai que ces dernières années n'ont pas été faciles pour elle. Mais Marie-George a gardé intacte sa capacité de révolte et d'indignation.»

Pour la direction, la tourmente financière et la situation sociale interdiraient aux communistes de se diviser «pour porter une voix forte face à la crise du capitalisme». Jean-Charles Nègre, membre du comité exécutif national, ne dit pas autre chose. «Compte tenu de la situation de la crise profonde du capitalisme, les communistes sont vraiment en attente d'un congrès qui soit constructif en termes de propositions pour la résoudre. Pour le reste, j'ai senti que ceux qui s'éloignaient de cette feuille de route font l'objet d'un profond agacement», dit le vice-président du conseil général de Seine-Saint-Denis qui devrait prendre du galon dans la prochaine direction du PCF.

Ce n'est pas l'opinion de tous. Pour ses détracteurs, si Buffet n'a pas démissionné comme elle l'avait annoncé au lendemain de la présidentielle et brigue un nouveau mandat, c'est que «sa succession n'était pas prête». «Elle verrouille !», s'agacent les contestataires, communistes «unitaires» et anciens «refondateurs». Autrement dit auprès des amis de l'ancien numéro un Robert Hue et de l'ancien ministre des Transports de Lionel Jospin, Jean-Claude Gayssot.

Ce dernier, la semaine dernière, a même été jusqu'à dénoncer des «purges». Un terme que l'on croyait relégué à l'ère stalinienne. Les faits sont là. Alors que Robert Hue, qui fut deux fois candidat à la présidentielle, a démissionné de lui-même du conseil national il y a deux semaines, en jugeant que «le parti n'est pas réformable», la plupart des «refondateurs» en ont été exclus la semaine dernière. À commencer par des «historiques» comme Pierre Zarka ou Roger Martelli. Voire des «figures» du parti comme le député de Seine-Saint-Denis Patrick Braouezec.

Une situation qui, à quelques jours du congrès, fait tache. Gayssot, pour qui «le PCF, en tant que parti, n'a plus d'avenir», tient des propos très durs envers Buffet : «Elle est toujours sur la matrice bolchevique du début du XXe siècle. Elle a décidé d'exclure du parti tous les dirigeants qui ne sont pas sur sa ligne. Ça se faisait à l'Est mais pas dans notre histoire contemporaine. Moi, je dis, regardons la vérité en face. Après son score de 1,93 % à la présidentielle, nous devons avoir le courage de dire que le PCF doit s'ouvrir et être capable de se transformer si nous ne voulons pas devenir la troisième ou quatrième force de gauche en France.»


«Nouvel Espace progressiste»

Pour Marie-George Buffet, «un certain nombre de camarades auraient plus intérêt à mener le débat à l'intérieur du congrès qu'à l'extérieur». Une mise en garde qui a laissé de marbre «huistes» et «unitaires». Ceux-ci ont prévu un rassemblement ce soir, à quelques mètres du congrès du PCF, pour lancer une nouvelle «force unitaire de l'autre gauche».

Robert Hue, lui, a d'ailleurs annoncé mardi le lancement d'une association politique, qu'il veut «fédératrice à gauche» afin qu'elle devienne le fondement d'une nouvelle «force politique progressiste». Ironie de l'histoire, il a appelé cette association «Nouvel Espace progressiste». Un sigle (NEP) qui rappelle la Nouvelle Politique économique chère à Lénine.

Mais contrairement au sénateur de l'Essonne, démissionnaire du PS, Jean-Luc Mélenchon, qui a lancé le mois dernier le Parti de gauche, Robert Hue ne parle pas pour l'instant de nouveau parti. Ni de rejoindre ou de s'associer au parti de Mélenchon qui devrait présenter des listes communes avec le PCF aux européennes de juin.

L'initiative de Robert Hue n'est pas du goût de tous. Ainsi Alain Bocquet, porte-parole des députés communistes, juge qu'elle ne participe pas à la clarté. «La gauche est actuellement très convulsive et ce n'est pas en y ajoutant des pousses nouvelles, de formations et d'associations diverses et variées, qu'on va contribuer à la clarté et à l'unité du combat», accuse le député du Nord.

Pour Marie-George Buffet, qui récuse le terme de «purges», «tous ceux qui mènent ce type d'initiatives s'excluent d'eux-mêmes». Selon elle, il n'y aurait même «jamais eu autant de transparence dans la constitution de la direction nationale» qu'elle souhaite resserrée à l'occasion du 34e congrès. Elle propose ainsi la création d'une direction collégiale de huit membres. Avec elle comme secrétaire nationale et Pierre Laurent, directeur de la rédaction de L'Humanité, comme coordinateur. Mis en orbite pour sa succession, le fils de Paul Laurent, ancien dirigeant communiste du temps de Georges Marchais, devrait démissionner du journal dès la semaine prochaine.

Paradoxalement, les ennemis d'hier pourraient devenir les alliés objectifs de demain. Les «identitaires» et les «orthodoxes» sont tentés de suivre Buffet dans sa proposition de direction collégiale. «Une majorité de communistes s'est prononcée pour le maintien du PCF, lors de l'assemblée générale de décembre 2007 et pendant la préparation du congrès. Cette explication franche entre communistes a commencé. Personne ne pourra l'arrêter», dit aujourd'hui le député maire de Vénissieux, André Gerin, un œil tourné vers le bureau du cinquième étage.

7.Posté par Florentis le 14/12/2008 05:00
Face à la crise une seule solution :
- Abolition de loi 73-7 parue au JO du 4 janvier 1973 (surtout l'article 23 de la section 3 du titre 2).
- Abolition de l'article 104 du traité de Maastricht

L'état, retrouvant sa souveraineté monétaire, pourra alors émettre les crédits productifs publics pour relancer l'économie sans s'endetter et faire un véritable New Deal.

Puisque la gauche ne le propose pas, ne l'évoque pas, elle se positionne de fait du coté des puissants qui tirent de confortables salaires des obligations d'état.

Quand le système politique est à ce point éloigné de l'intérêt général, ce ne peut être que par corruption.

Pourtant, il y a un boulevard politique à prendre. Beaucoup ont vu l'argent-dette de Paul Grignon.

8.Posté par DVD le 20/12/2008 21:59
Je découvre votre site avec intérêt.
Merci pour ce billet!

9.Posté par furaxauboulot le 22/12/2008 21:35
Quel curieux personnage que Jean-Pierre Chevènement. Infiniment respecté chez l'électeur de gauche comme de droite , loué pour ses analyses prémonitoires , fédérateur des valeurs vraies de chaque camp dont celles abandonnées par la gauche ( ce qui ne sera jamais pardonné à cette dernière ) , il est pour l'instant relégué dans la posture du grand sage de la République. PMF bis. Le pays se prive d'un Homme d'Etat , alternative seule crédible à des décennies d'erreurs cumulées quelque soit la couleur politque. C'est un sentiment de gachis qui prédomine en l'état actuel des choses. Le Chevènementisme ne doit pas se résumer au méritoire MRC. Echaudé par l'expérience ratée (relativement) de 2002 , il doit légitimement rebondir avec le charisme qui est le sien.Un signe fort de sa part serait de nature à donner une nouvelle impulsion à son action.Outre le respect et l'affection , le dévouement et la faculté de mobilisation seront au rendez-vous.
Puisse l'avenir nous apporter la concrétisation de notre espérance en cette fin d'année 2008 .
Amitiés Républicaines à tous et à toutes.

10.Posté par furaxauboulot le 23/12/2008 09:03
Marianne

Le gaullisme, une boussole pour le 21ème siècle
Par Laurent Pinsolle. Il y a un demi-siècle ce 19 décembre, de Gaulle devenait Président. Trente ans après, le système communiste s’effondrait pour faire place au modèle libéral anglo-saxon. Or, ce système montre ses limites. Et si l’héritage du Général de Gaulle pouvait encore nous guider pour le siècle prochain?




(photo : Rodolfo Cartas - flickr - cc)
Le Général peut-il être un guide pour le futur ? Cette question en surprendra sans doute beaucoup qui ne manqueront pas de se demander en quoi les idées d’un homme du 20ème siècle peuvent guider la France du troisième millénaire.

Une pensée plus contemporaine que les autres
Cependant, la pensée gaulliste est bien plus récente que les pensées libérales ou socialistes qui sont pourtant les pierres angulaires de la plupart des partis de gouvernement en Europe… En outre, le plus illustre des Français s’est souvent fait remarquer par une capacité hors du commun d’anticiper le cours des évènements. Il avait vu avant les autres le bouleversement que la force mécanique apportait à l’art de la guerre, plaidant en vain pour la constitution de divisions blindées en France alors que le Führer les appliquait en Allemagne.

Le 18 juin 1940, son appel expliquait déjà comment la guerre allait se finir. Il avait également vu que la Russie de toujours finirait par boire le communisme, qui n’était qu’un nouvel habit de son impérialisme.

Sur beaucoup de questions que le monde moderne se pose aujourd’hui, le gaullisme peut à nouveau se révéler être une boussole bien utile pour nous diriger. Que ce soit sur l’organisation des pouvoirs publics, l’organisation de l’économie, les relations internationales, les grands principes du Général de Gaulle peuvent encore nous guider.

Car il ne nous a pas laissé une feuille de route qu’il conviendrait d’appliquer quelques soient les circonstances. Il était un pragmatique qui savait adapter ses décisions en fonction du moment. Les principes qu’il nous a légués peuvent encore nous guider.


Une pensée économique alternative bien utile
La crise économique actuelle en est sans doute le meilleur exemple. En 1965, le Général affirmait que « le laisser faire, le laisser passer, appliqué à l’économie depuis l’aurore du machinisme a souvent, grâce au bénéfice, à l’esprit d’entreprise, à la libre concurrence, donné au développement une puissante impulsion. Mais on ne saurait méconnaître qu’il en est résulté beaucoup de rudes secousses et une somme énorme d’injustices ». Paradoxalement, ces paroles sont encore plus actuelles aujourd’hui que dans les années 60, où les inégalités se réduisaient et où la croissance était régulière.

En revanche, elles trouvent une grande modernité à l’époque des parachutes dorés, des délocalisations boursières et des travailleurs pauvres. Et que dire des secousses économiques que nous traversons depuis 1987, entre de multiples krachs boursiers et crises économiques provoquées par des bulles financières, dont on imagine bien ce qu’aurait pu penser le Général, pour qui la « politique de la France ne se faisait pas à la corbeille ». Toute sa vie, il a cherché à créer un système économique dont l’homme était la seule finalité, la « seule querelle qui vaille », alors qu’aujourd’hui l’homme semble au service de la finance.

Le Général de Gaulle, s’il croyait à l’économie de marché, voulait dépasser le capitalisme de deux manières. Tout d’abord, en l’encadrant par un Etat qu’il n’hésitait pas à qualifier de « dirigiste ». Et c’est ce dont nous avons besoin aujourd’hui. Les Etats doivent reprendre la main sur les marchés et le monde de la finance pour beaucoup mieux les réglementer.

La deuxième était l’association du capital et du travail pour « ouvrir une brèche dans le mur qui sépare les classes » parce que « le capitalisme du point de vue de l’homme n’offre pas de solution satisfaisante ». Cette troisième voie reste à inventer et est sans doute le moyen d’humaniser une économie de marché dont les travers néolibéraux sont chaque jour plus flagrants.

Une pensée géopolitique adaptée au troisième millénaire
La pensée gaulliste n’est pas moins actuelle en matière géopolitique. Alors que le monde vivait dans un contexte de guerre froide entre les deux super puissances qu’étaient les Etats-Unis et l’URSS, le Général de Gaulle rejetait ce partage du monde pour proposer une vision davantage multipolaire, où l’Europe serait Européenne plus qu’occidentale, où l’Occident justement renoncerait à son tropisme parfois impérialiste pour davantage respecter les autres cultures et civilisations. Il fut le premier dirigeant occidental à se rendre en URSS et en Chine, ouvrant la voie aux Etats-Unis d’un Richard Nixon qui l’admirait beaucoup.

Et le nouveau contexte planétaire correspond parfaitement à la vision gaulliste. Le monde devient de plus en plus multipolaire, avec l’émergence de la Chine et de l’Inde, le réveil de la Russie mais aussi l’affirmation du Brésil. Bref, les Etats-Unis et l’Europe ne sont plus seuls. Cela impose à l’Occident et notamment aux Etats-Unis d’en finir avec ses mauvais réflexes et d’adopter une position plus ouverte sur le monde. Dans ce cadre-là, la France a encore un grand rôle à jouer, à la fois par son histoire, qui lui a fait planter son drapeau sur tous les continents, mais aussi par sa vision plus équilibrée des relations internationales, qui peut en faire le pont entre le Nord et le Sud comme celui entre l’Ouest et l’Est. L’épisode de la guerre d’Irak montre que notre pays a toujours vocation à un rôle majeur.

Le plus démocrate des démocrates
La pensée du Général de Gaulle peut également être une source d’inspiration pour l’organisation du pouvoir politique. Déjà dans les années 30, alors qu’il était pourtant militaire, il soutenait que la conduite de la guerre était une affaire politique à cause de l’ampleur des éléments à maîtriser et il ne souhaitait pas qu’elle fût décidée directement par des militaires. Toute sa vie durant, il a défendu une conception de la démocratie où le peuple devait décider des grandes orientations politiques, ce qu’il a mis en place avec la Cinquième République et l’élection du président de la République au suffrage universel.

Aujourd’hui, cette responsabilité des politiques devant le peuple est à nouveau battue en brèche par deux phénomènes. Le premier est le pouvoir croissant d’institutions technocratiques indépendantes, qui ont conquis des pans importants du pouvoir politique, au premier rang desquels les banques centrales. Le second est purement européen avec une construction qui ne tient pas compte du vote des peuples et a tendance à confisquer une part très importante des pouvoirs politiques pour les exercer sans réel contrôle, de manière irresponsable et anti-démocratique.

Deux auteurs américains, Joseph Stiglitz (prix Nobel d’économie) et Robert Reich (ancien ministre de Bill Clinton), ont dénoncé cette dérive anti-démocratique de nos sociétés dans « La grande désillusion » et « Supercapitalisme ». Fort heureusement, ils ne sont adeptes de la théorie du complot et soulignent que ces institutions technocratiques agissent en général en pensant bien faire mais que leur nature même les pousse à l’erreur. Leurs analyses, faites de culture de la responsabilité, d’humanisme et de souci démocratique, rappellent celles du Général à propos de la IVème République. Comme en 1958, le gaullisme peut nous aider à restaurer un système plus démocratique et responsable.

Bien plus que le socialisme ou le libéralisme, la pensée gaulliste peut nous guider dans ce nouveau millénaire. Elle nous offre une boussole bien utile pour nous diriger sur les trois défis des prochaines années : refonder l’économie après la crise, apaiser les relations internationales et défendre la démocratie.

11.Posté par furaxauboulot le 25/12/2008 01:38
Je relis ce texte objet du message précédent. A cette occasion , je me pose la même question qu'il y a 30 ans : Pourquoi l'élection au suffrage universel du président de la République apparait suite à l'attentat du Petit-Clamart et non dés 58.
L'opinion n'était-elle pas prête en 58 ? La réponse est probablement à portée de main. Une certaine paresse intellectuelle (passagère) me laisse dans l'expectative. Une certaine lassitude probablement aussi...

12.Posté par furaxauboulot le 26/12/2008 18:29
Figaro ce jour:

Le porte-parole du PS, possible tête de liste en Ile-de-France pour les européennes, estime que les amis de l'ex-candidate à l'Elysée «ont dans le sang ce poison de la division, dans des proportions que l'on n'a jamais connues auparavant».

La maison brûle toujours au Parti socialiste. La période des voeux n'interviendra qu'en janvier, mais les toutes dernières déclarations laissent plus que jamais présager une année d'échanges musclés entre les camps de Martine Aubry et de Ségolène Royal. Dernier exemple édifiant avec Benoît Hamon, alors que le PS craint d'être affecté par l'affaire Dray. Dans un entretien au mensuel Bretons daté de janvier, le porte-parole du PS s'en prend aux partisans de la présidente de Poitou-Charentes, dont il dénonce la «rage».

Les mots sont durs. Pour Benoît Hamon, ils «ont dans le sang ce poison de la division, dans des proportions que l'on n'a jamais connues auparavant». «Je vois par exemple tous les jours sur Dailymotion ou sur des blogs des partisans de Ségolène Royal mettre en ligne des films, des podcasts ou de simples commentaires juste pour nous taper dessus! Leur rage se focalise contre nous et pas du tout contre la droite», déplore-t-il, exemples à l'appui.
«Eteindre cet incendie à l'intérieur du PS»
Alors, quelles solutions «pour éteindre cet incendie à l'intérieur du PS» et se remettre au travail ?, «J'estime qu'il faut redonner ses lettres de noblesse au combat droite-gauche et choisir les terrains de ce combat. En particulier celui des conflits sociaux», insiste la valeur montante du PS, fer de lance de la gauche du parti dont il avait su rassembler 22% des militants lors du second tour de l'élection du premier secrétaire le 21 novembre dernier.

Le porte-parole du PS compte d'ailleurs repartir au combat électoral pour défendre ses idées. Actuellement député européen, il estime «logique» d'être tête de liste pour les élections européennes sur la circonscription d'Ile-de-France. Interrogé sur son intention de se présenter à ce scrutin de liste prévu en juin 2009, il répond «oui» sans hésiter. En réponse à une question sur la place qu'il souhaiterait occuper au sein de cette de liste PS, il indique simplement qu'«on verra bien». Avant de préciser ses intentions : «En tout cas à une place éligible. Il serait logique que ce soit en tête de liste».

Au pays des mangeurs de fromage , Benoit Hamon fait honneur à notre tradition culinaire. Promu de manière artificielle aux premières loges , opportuniste jusqu'à la moelle , ce défenseur présumé de la gauche se présente sous son vrai visage de petit marquis de l'Aubrytude. Hamon est un vrai socialiste. Il s'inscrit dans la longue liste des politichiens que le Peuple excècre.
La gauche et surtout le Peuple Français ( qui vomit les opportunistes) a besoin de Dignité.Quand je pense qu'il y a peu ce triste individu faisait figure de modèle de vertu.
Le moment est venu de dire : " ca suffit , pas une seule voix pour le PS".
Attaqué de manière ignoble depuis 2002 , JPC doit réagir . Il n'y a pas de discussion possible avec ces gens-là. Parjures , traitres aux classes laborieuses , escrocs patentés d'un gauche en miettes , jettons ces tristes individus aux oubliettes de l'Histoire. Le PS fait honte aux hommes de progrès .Refuge des frustrations par l'incroyable miracle de l'aveuglement , ce parti doit définitivement disparaitre et spéculer au mieux sur la capacité d'oubli de ses turpitudes.
JPC est trop tolérant.
Il prête aux autres les Vertus qu'ils foulent au pied.
Le PS est inamendable.
La Gauche , les Valeurs de la République , un projet dépassant les clivages , il n'y a qu'un seul homme pour incarner un tel projet. Contre la droite conservatrice et réactionnaire , contre la gauche traitresse et parjure , il y a JPC .
Bienveillant à l'extrème vis-à-vis du PS , le moment est venu de règler les comptes .

13.Posté par furaxauboulot le 26/12/2008 21:26
Attention , le Hockey est un sport qui coûte les yeux de la tête donc faites en sorte que vos enfants ne s'y intéressent pas trop. Ce n'est pas à la portée de toutes les bourses. Quant aux amateurs d'horlogerie , vous avez les Swatch qui ne sont pas trop chères et qui fonctionnent assez bien mais de temps en temps , il faut changer la pile. En tout cas , ne vous faites pas rouler comme "Juju" car il y a encore des vendeurs de montres honnêtes. Enfin , si vous avez besoin d'un cartable et d'un blouson , n'hésitez pas à négocier avec le commerçant; cela ne sert à rien de payer le prix fort. En période de crise , le consumérisme reste quand même une référence qui évite bien des déboires.Voici le récit d'une victime :

Le député socialiste, sans accès au dossier, dit ne pas pouvoir se défendre, mais ses proches avancent des explications sur les mouvements de fonds suspects dénoncés dans un rapport de police.

71 réactions

PATRICIA TOURANCHEAU

Soupçonné par la justice de «détournements de fonds à des fins apparemment personnelles», selon le communiqué du parquet de Paris, le député socialiste de l’Essonne Julien Dray peaufine en catimini ses réponses aux questions que les enquêteurs ne lui ont pas encore posées, mais qui ont été révélées par la presse. Et c’est son dilemme. Car Julien Dray, qui a été perquisitionné à son domicile et à l’Assemblée nationale le 19 décembre, n’a pas été mis en examen puisqu’il ne s’agit pas d’une instruction. Du coup, le voilà obligé, dit-il, de décliner notre proposition d’interview et de réserver ses explications à la brigade financière : «Je ne peux pas me prêter à une instruction en public, explique Julien Dray à Libération . Je fournirai les éléments et les réponses aux questions qu’on voudra bien me poser. Pour l’instant, nous contestons les versions et les interprétations qui ont été données jusqu’à présent.»

Julien Dray et trois membres des bureaux de SOS Racisme et de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl) sont en effet visés par une enquête préliminaire déclenchée par le procureur de la République de Paris, le 10 décembre, sur la base du rapport de dénonciation de Tracfin (organisme antiblanchiment du ministère des Finances) du 28 novembre. Or, la note de Tracfin sur ces «flux financiers suspects» depuis janvier 2006 à partir de comptes des Parrains de SOS Racisme et de la Fidl, deux associations à but non lucratif inféodées à Julien Dray, a été révélée par le Monde.fr à l’heure même des perquisitions, puis d’autres détails sont parus dans le Canard enchaîné et leParisien.

Chèques et espèces. Tracfin a repéré 351 027 euros de mouvements de fonds suspects. Il y a eu 94 350 euros retirés en espèces sur trois ans des comptes des Parrains de SOS par un membre du bureau. De plus, selon la note de Tracfin, des chèques, pour un total de 127 377 euros, ont été tirés sur les comptes de la Fidl et des Parrains de SOS sur la même période, puis encaissés par Nathalie Fortis (attachée de presse de SOS et de Julien Dray) et Thomas Persuy (directeur administratif et financier), tous deux ayant les signatures des comptes. Tracfin signale que 102 985 euros ont été versés par les mêmes Fortis et Persuy sur les comptes personnels de Dray. Selon Me Léon Lev Forster, «Julien Dray est tout à fait serein et tranquille pour expliquer ces transferts».

Autre étrangeté pointée par Tracfin, le versement de sommes par des particuliers «actifs dans les sphères socio-économiques» au bénéfice de Julien Dray à hauteur de 113 890 euros. Si l’on en croit le Parisien, deux chefs d’entreprises apparaissant comme les plus généreux donateurs ont «soit leur siège en Essonne, soit dans la circonscription du député socialiste, soit obtenu un marché au niveau de la région Ile-de-France», dont Julien Dray est vice-président. Tracfin cite ainsi un architecte dont la société siège à Brétigny (Essonne) et qui a participé à la construction de lycées en Ile-de-France. Le seul point précis que Julien Dray nous démente formellement concerne ce soupçon de corruption : «Je ne suis mêlé ni de près ni de loin à l’attribution de marchés publics. Je vous invite à prendre connaissance des déclarations du président du conseil régional.» Jean-Paul Huchon, président socialiste de la région Ile-de-France avait réagi ainsi : «Je ne vois pas du tout comment c’est possible, on attribue des marchés sur des critères objectifs. Ça passe en commission permanente, c’est vérifié par le préfet, par tout le monde, les services, les inspecteurs des finances.»

«Tripatouillage». Selon un membre de l’entourage de Julien Dray, «on a voulu donner une dimension politique à une petite affaire de tripatouillage associatif en ajoutant ce soupçon de corruption sur un marché public, à un an des élections régionales». Côté «tripatouillage» à SOS racisme, l’avocat de l’association, Dominique Tricaut, plaide le bazar dans la paperasse, mais jure que «personne n’a volé un centime, l’argent n’a pas été détourné de sa destination. Après, que les règles de comptabilité soient nullissimes, je suis tout prêt à le croire».

La Brigade financière, qui a saisi les relevés de comptes bancaires de Julien Dray, s’étonne cependant qu’il n’ait «pas effectué de retraits en liquide pour ses menues dépenses pendant deux ans» et suspecte donc «un apport en liquidités venues d’ailleurs». Là-dessus aussi, Julien Dray aimerait bien expliquer, selon un ami, «qu’il en reçoit sur un plan matrimonial» et qu’il «règle presque tout par carte bancaire».

Péché mignon. Tracfin a d’ailleurs récupéré, selon le Canard, une liste d’opérations par CB réalisées par Julien Dray pour acheter des produits de luxe. Collectionneur invétéré de montres, Julien Dray aurait dépensé plus de 200 000 euros dans les horlogeries en France et en Italie depuis trois ans. Ce péché mignon lui avait pourtant valu un interrogatoire serré dans l’affaire de malversations financières de la Mnef, la mutuelle étudiante, à cause de l’achat en 1999 d’une montre à 350 000 francs (54 000 euros). Selon le Canard, Tracfin a retrouvé des achats de stylos de luxe (3 950 euros à Point Plume), de produits Hermès (4 100 euros), «d’hôtellerie de luxe à Monaco» (6 356 euros) et «le chausseur Berlutti lui a présenté en juillet dernier une facture de 1 700 euros». Selon l’ami du mis en cause, «Julien Dray n’a pas de souliers Berlutti, mais des pompes à 200 euros. C’est un cartable qu’il a acheté chez Berlutti, pour offrir à un ami collectionneur de montres avec lequel il échange. Chez Hermès, ce sont des blousons pour son frère qui habite en Israël. Quant aux frais d’hôtel à Monaco, Julien a payé pour héberger sa famille, car son fils était sélectionné pour participer à un tournoi de hockey». Me Léon Lev Forster a déjà déposé au nom de Julien Dray une plainte pour«violation du secret professionnel» et en annonce une seconde pour «diffamation».

"Juju" et "Nico" tous les deux unis pour la défense du pouvoir d'achat , c'est rassurant. L'union sacrée du portefeuille , il n'y a que cela de vrai."Bling-Bling" dites-vous? Comme quoi le père Noël passe tous les jours pour certains, bande de jaloux !

14.Posté par furaxauboulot le 27/12/2008 22:51
Mes propos acerbes peuvent en choquer plus d'un. Ils s'incrivent dans une longue tradition que je qualifierai de Jacobine. L'indignation n'est pas automatiquement gage d'un discours convenu et consensuel. Question de caractère.
Il est parfaitement clair que les hommes de progrés sont par définition exigeants.Ils attendent de leurs défenseurs naturels une rectitude à toute épreuve . Je dirais même un Jansénisme Républicain fait d'abnégation et de stricte harmonie entre le discours et les actes.
Je vais utiliser une expression qui était appliquée dans les années 70 aux Gaullistes purs et durs : "les moines-soldats".

La rectitude morale , la fidélité aux Idéaux , une ligne de conduite au dessus de tout soupçon , le désintéressement , voici des vertus incontournables du Républicain.
Si l'on veut pousser plus loin en termes historiques , on se souviendra très à propos de Robespierre "l'Incorruptible".
Je retiendrai le qualificatif qui n'est pas anodin , "signifiant" à l'époque de dévouements car l'Histoire bégaie.
Le Républicain est dur , exigeant , terriblement vigilant. Il ne fait pas de concessions et méprise les usurpateurs. Il a une ligne de conduite qui lui impose tous les devoirs . Quant aux droits , il fait abstraction de sa personne et les réserve aux plus méritants de ses concitoyens.
Il ne pardonne pas à ceux qui se réclament de son courant de pensée et se comportent en réalité en féodaux , rentiers d'une étiquette qu'ils foulent au pied tous les jours avec probablement une excellente conscience ( et c'est en cela que le constat est le plus grave ).
Le Républicain est aussi un citoyen dont la capacité de conviction est au service de l'Egalité , de la Fraternité , et de la Liberté.
Homme de dialogue , il défend les valeurs éternelles de l'Humanisme et touche le coeur des hommes de bonne volonté pour promouvoir un Monde meilleur , une société fondée sur la Raison , la capacité d'analyse , le Mérite , l'effort et la Vertu.
Le Républicain , profondément LaÏque n'est pas sectaire. Il respecte les convictions religieuses qu'il ne partage pas pourvu que ses compagnons sur le chemin de la Justice ne lui imposent pas ses dogmes. Ainsi , la Théologie de la Libération en Amérique Latine ne le laisse pas indifférent.
Il se bat contre toutes les hypocrisies ( en premier leu de la part de ceux qui qui se réclament abusivement de son courant de pensée ) .
Jamais découragé , le Républicain a terriblement besoin de repères dans le maelström actuel.Non pas qu'il n'aie pas confiance en lui mais la concrétisation de son éthique passe par un vecteur , par la quintessence de sa réflexion et sa matérialisation par le biais d'un homme providentiel ( que n'ai je pas dit là !°).
Je ferai une concession : je laisse tomber la providence .
En revanche , je suis convaincu qu'il y a un seul homme politique en France qui soit à même d'être digne de la plus haute fonction. Cet homme ; c'est JPC.
Aidons le , soutenons le. Faites le pour la France.
En 58 , le Général a trouvé des soutiens parmi les meilleurs. Faisons de même , pour l'Amour de notre Pays et de nos Concitoyens , nos Frères que nous aimons profondément et respectons de toutes nos tripes.Ouvrier , employé , cadre , travailleur indépendant , agriculteur , chomeur , citoyen à la dérive par la dureté du temps , le temps est venu de l'espérance .
Je t'adresse mes plus fraternelles pensées,,Solidaire, tu n'es pas seul . Apporte- nous sur ce site l'expérinence de tes souffrances et ton expérience.
Amitié et Fraternité.




15.Posté par furaxauboulot le 29/12/2008 22:02
Je me relis par scrupule et pour tout dire afin ne pas radoter.Tenons le cap Camarades et Compagnons.Il ne tient qu'à nous que demain soit plus radieux.Que cette espérance que nous avons trop tendance à garder par devers nous soit de plus en plus partagée par ceux que nous cotoyons tous les jours et qui désespèrent.

16.Posté par furaxauboulot le 04/01/2009 14:06
Le 12 Janvier le MRC rencontre le PDG de Mélenchon dixit le site de ce dernier. Entre le trés policé JPC et le tonitruant Mélenchon , que va-t'il en sortir ? Est-ce-à-dire qu'aucun contact informel n'aurait-eu lieu depuis quelques semaines ? Quelques observations :
1. L'étape de l'élection de la première secrétaire du PS est passée et les choses sont a priori plus claires
2. Mais ce PS est cassé en deux
3. L'échéance des européennes doit-elle faire l'objet d'une impasse du côté de JPC ? Dans la négative , quelle alliance est envisageable pour "peser" selon la formule consacrée de l'intéressé ?
4. Ecartelé entre un PS européiste , une ultra-gauche composée notamment de ce trés vague pseudo cousin PDG et DLR sociologiquement à droite , l'exercice de ces prochains mois sera plus que périlleux.
Conclusion :
On aimerait une certaine lisibilité ...

17.Posté par RepMod le 06/01/2009 22:22
100% d'accord.Il faut taper un grand coup car plus personne ne s'y retrouve et ce n'est pas bon du tout.

18.Posté par claudeh le 16/01/2009 10:35
Taper sur qui?
La ligne MRC a été clarifiée et n'est donc plus celle du Pôle Républicain.
Le positionnement est en conséquence des congrés
clairement à gauche.
Malheureusement, la position personnelle de JPC n'est pas toujours concordante avec la ligne de "son parti" comme exemple, son intégration à un groupe mou du sénat différent du sénateur MRC Autain et on s'étonnera que celui-ci rejoigne le Partidegauche!

JPC est resté cloué sur son discours de Vincennes alors que depuis NDA et Bayrou occupe "son" espace.
Parti de Gauche, Parti de la Gauche, la situation impliquerait un travail commun porteur d' avenir, malheureusement les leaders décident des stratégies et les peuples continueront de supporter les jeux de pouvoir des grands.
Donc tapons, mais en haut de la hiérarchie, en bas nous sommes prêts à construire.
Claudeh

19.Posté par Claire Strime le 16/01/2009 12:32
Dans les années 30, avec la crise de 29 et la montée des ligues, les menaces de guerre, Maurice Thorez avait théorisé la nécessité du Front Populaire (basé sur le vieux programme du parti radical) puis avancé la constitution d'un Front des Français de Thorez à Paul Reynaud.
Comparaison n'est pas raison mais pourquoi pas, contre Sarkozy et son aventurisme atlantiste, un Front des Français, démocrates et républicains, de Villepin à Besancenot? Front très large avec en son centre un arc républicain antilisboate plus restreint et une prise en compte de la question sociale.
Et la tactique du Pôle républicain et celle de la gauche plurielle semblent dépassées et inadéquates après les subprimes. Alors....

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