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Le prochain Président de la République devra s'opposer à la libéralisation totale des services publics, en particulier postaux


Communiqué de Jean-Pierre Chevènement, Paris, le 14 novembre 2006


Les postiers sont, ce mardi 14 novembre, en grève à l’appel de la quasi totalité de leurs organisations syndicales, pour s’opposer au projet de libéralisation complète du secteur postal tel qu’il est prévu par la Commission européenne dans le projet de directive qu’elle a adopté le 18 octobre dernier.

Un tel projet menace la péréquation tarifaire, l’égalité de traitement et de prix applicables au courrier sur l’ensemble du territoire national. Il serait lourd de conséquences pour l’emploi. En Grande Bretagne et en Allemagne où cette libéralisation totale est déjà en place, des dizaines de milliers d’emplois ont été supprimés, les prix pour l’usager ont considérablement augmenté et la qualité de service s’est dégradée. Or parallèlement la Commission européenne conteste le statut public de La Poste française.

La France ne peut accepter que l’un de ses derniers grands services publics soit ainsi menacé. Au conseil des ministres européens qui doit statuer sur ce projet le gouvernement doit voter contre et faire reculer la Commission européenne.

Si demain, en 2007, un Président de la République de gauche républicain est choisi par les Français, il devra s’opposer de façon déterminée à cette libéralisation totale des services publics quitte à soumettre à référendum la suspension des textes européens concernés.


Mots-clés : poste, services publics
Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le Mardi 14 Novembre 2006 à 19:04 | Lu 4789 fois



1.Posté par Josette Robert le 16/11/2006 14:56
Bien sûr qu'il faudra conquérir un espace !
Mais si nous ne nous adressons pas à l'électorat désenchanté, qui le fera ?
Cordialement

2.Posté par CAZOR Alain le 01/02/2007 11:41
Il ne faut plus accepter de privatisation de services publics.Il faut revenir sur certaines : l'énergie (gaz, Electricité), transports(autoroutes, SNCF). La France doit
avoir une majorité de blocage chez TOTAL (45°/°), afin que les énormes bénéfices
puissent profiter à tout le monde, sans que l'on ait besoin de recourir ystématiquement
à l'impôt. C'est à la France à s'imposer et à taper du point sur lable à Bruxelles.




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