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Elections européennes : la position du Conseil national du Mouvement Républicain et Citoyen


Résolution adoptée par le Conseil National du Mouvement Républicain et Citoyen, dimanche 22 mars 2009.


Elections européennes : la position du Conseil national du Mouvement Républicain et Citoyen
La gauche, toute la gauche, a aujourd’hui la responsabilité historique d’apporter une réponse à la crise sans précédent qui frappe et frappera demain encore plus fort, crise historique du capitalisme, résultant elle-même d’une déréglementation généralisée engagée sous l’impulsion des Etats-Unis et dont l’Europe libérale a été depuis vingt-cinq ans le relais.

Le Mouvement Républicain et Citoyen a recherché loyalement un accord avec l’ensemble des forces de gauche pour redresser la construction européenne sur une base de projets, répondant aux besoins et aux aspirations des peuples à partir des nations, cadres premiers de la démocratie, d’une puissance publique réhabilitée, adossée à une citoyenneté relevée, dans la perspective d’un monde multipolaire régi par le Droit.

Le Parti socialiste s’est montré d’abord préoccupé de surmonter ses propres divisions intérieures. Quant aux organisations politiques regroupées au sein du « Front de gauche », elles n’ont pas voulu d’un accord acceptable par le Mouvement Républicain et Citoyen.

Le Conseil National réuni le 22 mars au Kremlin Bicêtre a constaté que les négociations engagées avec ces organisations achoppent sur une divergence de fond quant à la manière de redresser la construction européenne.

Leur rejet de la souveraineté nationale et particulièrement d’un amendement MRC indiquant qu’« on ne fera pas l’Europe sans et à plus forte raison contre les nations qui sont le lieu privilégié de l’expression démocratique et de la solidarité » est révélateur. Les organisations du « Front de Gauche » partagent en fait, à travers des expressions comme « souveraineté européenne », « assemblée constituante européenne », les mêmes postulats illusoires que ceux qui ont conduit les sociaux-libéraux à accepter, au nom de la supranationalité, la prise en otage de la construction européenne par le capitalisme financier mondialisé.

Faire croire à notre peuple qu’on peut redresser la ligne sociale-libérale sur la base de postulats illusoires procéderait d’une démagogie trompeuse à laquelle nous nous refusons. La République ne peut se dissoudre dans le mouvementisme.

Une alliance électorale sans principe ni débouché stratégique ne correspondrait pas à notre conception de l’action politique. Le MRC constate que la gauche aujourd’hui n’offre malheureusement pas de débouché politique à la crise et à la protestation sociale : le PS n’a pas rompu avec sa ligne sociale-libérale, comme l’a montré la ratification du traité de Lisbonne par la majorité de ses parlementaires. Le « Front de gauche » n’offre pas de perspective sérieuse de redressement. Le NPA ne veut pas venir au pouvoir.

Dans ces conditions le MRC développera sa propre ligne républicaine. Il publiera son propre texte d’orientation dans les prochains jours. Il préparera les échéances qui viennent et plus particulièrement celles de 2012 qui seules permettront de relever la France et la République et de réorienter vraiment la construction européenne.


Rédigé par Chevenement.fr le Dimanche 22 Mars 2009 à 18:22 | Lu 13225 fois


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30.Posté par pierre urville le 23/03/2009 18:58
@ Michel Joblot

Tres bonne analyse, rien a changer.

Vive le « Nouveau Pôle Républicain ».

29.Posté par henri 34 le 23/03/2009 18:26
Rien de surprenant dans cette position courageuse:on ne transige pas sur ce qui constitue le corpus du MDC-Pole républicain -MRC si bien exprimé dans le discours de Vincennes.
Il suffisait d'écouter JPC dans ces derniéres interventions visibles sur ce blog.
Pensez- vous vraiment que Mélenchon et Buffet protesteraient contre la diminution de 54000 hommes du format des armées?S'inquiéteraient-ils du faible pourcentage du PIB consacré à la défense?
Ont-ils saisi l'importance de notre présence parmi les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU?
Ces notions leur sont étrangéres ou du moins leur paraissent accessoires.Pourtant c'est celà la politique et non pas rester à la remorque des manifs et des syndicats.A chacun son rôle ce qui n'empêche pas le dialogue et la concertation.

28.Posté par Jacques A. le 23/03/2009 16:33
Heureusement, les militants et sympathisants MRC pourront voter pour les listes présentées par Debout la République !

27.Posté par LA GAUCHE EST UNE IMPASSE POUR LE MRC ! VIVE LE "NPR" ! le 23/03/2009 16:13
Si j’ai bien compris le communiqué du MRC, concernant l’alliance avec « Le Front de Gauche » il constate que la Gauche est une impasse pour faire face à la crise et apporter des solutions raisonnables et efficaces à la France.

Je me réjouis de ce constat lucide !

En effet, depuis trop longtemps le MRC vit sur l’espérance des « lendemains républicains qui chantent ».

Depuis trop longtemps, le MRC s’obstine à tendre la main à ceux qui n’ont de cesse que de la lui mordre !

Pour quel bénéfice ? Jean-Pierre Chevènement, pour être élu Sénateur a du ce battre contre la Gauche et l’UMP !

Pourquoi s’obstiner à rêver à des alliances qui sont toujours des marchés de dupes ?
Comment croire qu’en 2012, il en sera autrement ?

Comment s'étonner qu'il n'y ait pas eu d'accord entre Jean-Pierre Chevènement et Mélenchon et Buffet ? Pourquoi vouloir marier la carpe et le lapin a tous prix ?

Comment croire que ceux qui ont dit NON en 2005 parce que ce traité n'allait pas assez loin dans une vision fédéraliste de l'Union Européenne ; ceux qui tous les matins nous expliquent qu'ils faut régulariser tous les sans-papiers, ceux qui sont partisans d'une « citoyenneté de résidence » et veulent étendre le droit de vote à tous les étrangers ; ceux qui ont déclaré que Jean-Pierre Chevènement était persona non grata, car il avait commis la faute de confondre sa droite et sa Gauche en 2002 ; ceux pour qui La France est un concept dépassé ; « La Marseillaise », un chant barbare, et qui préfèrent ré-entonner « l’Internationale » comme preuve de modernité ! Ceux pour qui « l’Europe, c’est la seule solution ». Comment croire que ceux-là, allaient s'unir avec le MRC qui est en désaccord avec eux sur la plupart des sujets ?

Il faut maintenant que le MRC et Jean-Pierre Chevènement aient le courage d’en tirer la conclusion qui s’impose :
Le MRC n’a pas d’avenir à Gauche !

Faut-il rappeler à Jean-Pierre Chevènement que son score (très honorable) aux Elections Présidentielles de 2002, n’a pas été fait qu’à Gauche.

le MRC n’a d’utilité que si il est capable de s’unir avec ceux qui partagent l’essentiel de ses positions, et si il a le courage d’offrir à nos concitoyens une alternative au « politiquement correct » et à la « pensée unique » de Gauche et de Droite.

Mais Il faudra qu’il ait le courage de revenir sur des positions qui rompent avec ses « faux-amis » de gauche, ceux qui l’ont poussé à se soumettre ou à consentir à des positions contraires à ses principes républicains et laïques.

En résumé, le MRC doit assumer une position républicaine « conservatrice » d’un point de vue sociétale et exigeante d’un point de vue social.

Ce qui veut dire que le MRC doit dénoncer les perversions de la notion d’égalité.

Il doit se prononcer contre le droit de vote des étrangers (non ressortissants de l’Union Européeenne).

Rappeller que la Sécurité est un droit légitime, qui protègent les plus faibles.

Refuser toutes formes de financement des cultes sur deniers publics, de manière directe ou indirectes.

En matière de mœurs, rappeller que la famille traditionnelle est le lieu privilégié de développement des enfants, se déclarer hostile aux mariages entre personnes de même sexe, ainsi que toutes formes d’adoption par ces mêmes personnes.

S’opposer à toutes formes de discriminations positives (ou « actions positives ») sur des bases ethniques ou d’origine.

Le MRC doit affirmer que les humains ne sont pas des choses, que l’ont peut trafiquer, louer ou vendre ; et donc se prononcer contre les lois qui permettraient d’utiliser le corps des femmes en vu de gestation pour autrui.

En matière d’immigration, il doit sortir du dogme que « l’immigration est une chance pour la France » quelque qu’en soit la forme, le moment et l’importance. Le MRC doit affirmer que la maitrise des flux migratoires est un droit légitime et inaliénable pour tout Etat. Il doit réaffirmer son opposition au régularisation massive des « clandestins » vivants dans notre pays et revenir sur sa conception de « régularisation au fil de l’eau ».

Pour le reste, cette crise vient renforcer la crédibilité des thèses de Jean-Pierre Chevènement (renforcement du rôle de l’Etat, politique industrielle, coordinations des politiques européeennes dans la zone Euro, remise en cause des principes de la Mondialisation, etc…)

Sur cette base, le MRC trouvera à qui s’allier et des électeurs (car cette offre manque cruellement dans le paysage politique français) !

Pour commencer, bien que ce soit un peu tard, il faudrait d’urgence que Jean-Pierre Chevènement se rapproche de Nicolas Dupont-Aignan.

L’avenir du MRC ne peut être que dans un « Pôle Républicain » solide qui sache faire vivre en son sein deux sensiblités . Pour 2012, il n’est pas trop tard.

Que cette fois, cette voie ne soit pas un concept éphémère, valable que pour une élection.

J’ai rejoint Jean-Pierre Chevènement en 2002 au moment du Pôle Républicain ; je m’en suis éloigné quand il n’a eu comme seul projet que de se fondre dans un « Grand Parti de Gauche » ; tous les jours, les faits lui prouvent que cette chimère est impossible, aujourd’hui, comme demain.

Est-il encore possible de former un « Nouveau Pôle Républicain » (NPR), je ne sais pas,
Mais je suis sûr qu’il y a beaucoup d’électeurs prêts à voter pour un NPR qui aurait le courage de tenir des positions fortes et sans ambigüités.

Il est temps qu'un Parti incarne La Fraternité qui seule sait allier la Liberté et l'Egalité. Il est temps qu'un Parti ose afficher son ambition de faire vivre le tryptique républicain dans son ensemble.

Salut et fraternité!

A vous revoir

Cordialement

Michel Joblot

26.Posté par Paton le 23/03/2009 15:51
Oui, ben moi j'y comprends rien, malgré les explications de Catherine Coutard ( dont je salue la démarche, cependant). Qui n'a pas saisi la perche de l'autre dans cette histoire ? Je n'en sais rien. D'ailleurs, je ne sais même pas qui tendait la perche. Ce que je ne comprends pas est un problème simple : comment espérer aboutir au grand parti de gauche que promeut JPC, du PC jusqu'au seuil du Modem, si même les composantes les plus proches de ce grand parti virtuel ne s'entendent pas à propos d'une élection qui devrait les rassembler ? Si les composantes de la gauche réformiste radicale (celle qui veut un changement profond par les urnes) ne sont pas capables de faire front, si elles n'arrivent pas à transformer cette élection en un vaste référendum sur le traité de Lisbonne... eh ben....qu'elles ne donnent pas la leçon au PS, qui écoeure tous les citoyens avec ses querelles de notables. Alors que nombre d'entre nous subissent, vont subir, l'une des plus violente convulsion du capitalisme (comme le communiqué du MRC le rappelle) est-il acceptable que la gauche sociale et républicaine ne soit pas capable de proposer un nouveau projet européen ? Non, ce n'est pas tenable. Vous n'avez pas assez travaillé. Vous n'avez pas posé l'union comme le meilleur des horizons possibles, mais comme une simple possibilité. L'argument sur la place essentielle de la Nation est un mauvais sketch. Mélenchon est un patriote. Il aurait pu entendre l'argument de la nation comme cadre optimum d'expression de la souveraineté populaire. Chevènement connait le fonctionnement anti démocratique de l'Europe. Il aurait pu entendre que la constituante européenne est un horizon, même lointain, pour construire une Europe des peuples (notre pays, soit dit en passant, aurait un rôle important dans cette constituante étant donné sa tradition). Mais bon, l'un et l'autre doivent avoir mieux à faire. Vous me donnez une furieuse envie de voter NPA, qui contrairement à ce que l'on dit, ne dit pas que des conneries. Oui, je suis un peu excessif, mais pas mal irrité...

25.Posté par Serge M. le 23/03/2009 15:32
Comme je l'ai dit dans un précédent message, je regrette vivement que le MRC, en dépit des explications qui sont ici données, ne se soit pas senti dans l'obligation de contribuer au rassemblement, même dans des conditions politiques loin d'être parfaites.
Certes, on peut toujours dire que cela aurait donné naissance à des désillusions par la suite.
C'est d'ailleurs comme cela que présentent aussi les choses le NPA, puis LO, etc.
Mais croyez-vous que dans l'état de panade dans lequel se trouve la gauche, il soit sain de proposer le surplace ?
Et voici que certains reproposent le ralliement des deux rives, que d'autres prétendent que la pureté du MRC n'en sera donc pas écorné, etc.
Non, la vérité, c'est qu'il faut créer des dynamiques politiques qui ouvrent une fenêtre et donne la possibilité de poser les probèmes à une échelle de masse et non continuer de se cantonner au stade des petits regroupements.
Tout comme le MDC, les Alternatifs ont choisi la même voie de la suffisance. La vie nous a appris à se méfier des discours. Plus que jamais on voit en effet ce qu'ils ont de mystificateur.
Quelle occasion ratée !
Un militant du PG convaincu de la nécessité de faire respecter d'abord et avant tout les souverainetés nationales, lieux de socialisation et de résistance des peuples, mais tout aussi convaincu de la nécessaire unité face à la multiplication des listes antilibérales, dont les différences sont invisibles aux yeux des profanes, c'est-à-dire… du peuple !

24.Posté par Julien Landfried le 23/03/2009 14:37
Bonjour Claire,
le CN d'hier a bien mesuré sa responsabilité, et le moins qu'on puisse dire c'est que les négociateurs du MRC et Jean-Pierre Chevènement lui-même ont plus que mouillé la chemise et témoigné d'une réelle volonté d'aboutir.
Du côté du PCF et du PdG, en revanche, j'émets des doutes sérieux sur la volonté de nous associer à leur démarche. Leur gestion du calendrier, leur indisponibilité chronique (dépassant parfois les limites de la politesse) et le grand bordel doctrinal dans lesquels ils semblent patauger l'un ET l'autre, ont dépassé l'entendement.
Alors oui c'est dommage, mais les élections européennes pour l'Europe actuelle, ce ne sera de toute façon pas le grand soir.
Quant au MRC, il va falloir le muscler et l'orienter tout entier vers 2012.
Julien Landfried

23.Posté par Claire Strime le 23/03/2009 14:23
D'autant plus absurde que les alternatifs refusent le FG (mais pour des raisons opposées au MRC on s'en doute):

"Les adhérent-e-s des Alternatifs se sont prononcé-e-s sur la position du mouvement pour les prochaines élections :
à 30% pour une alliance avec le "Front de Gauche"
à 31% pour une alliance avec le NPA
à 35% contre la participation à une liste si l’unité de toute la gauche antilibérale n’est pas réalisée
4% se sont abstenus.
Comme il était prévu, les 2 positions arrivées en tête vont être départagées par un second vote :
soit pour l’alliance avec le NPA
soit contre la participation à une liste en absence d’unité large.
Les Alternatifs"


22.Posté par JF CAYLA le 23/03/2009 14:08
Il fallait peut-être négocier pour démontrer ce dont on pouvait se douter : "la gauche de la gauche" n'est pas vraiment sur des valeurs républicaines telles que le MRC les propose. Pas d'ambiguïté donc pour les européennes.

En Ile- de- France le choix est très simple : Anne- Marie Le Pourhiet incarne parfaitement nos valeurs et je voterai pour elle sans état d'âme. Pas question d'abstention dans une démocratie !

Amitiés républicaines.

21.Posté par Claire Strime le 23/03/2009 13:47
Eh bien à ces élections, secondaires certes mais bien réelles et médiatiquement présentes, le bon peuple verra et croira que toute la gauche est libertaire, antinationale, antisécuritaire "chienliste" et antinucléaire...
Vous voyez qui cela va arranger. Et en 2012 (3 ans c'est long surtout au 21ème siècle) qui peut croire que la gauche aura relevé sa conscience?
2 Républiques de retard...

20.Posté par catherine COUTARD le 23/03/2009 13:30
Secrétaire nationale et porte parole du MRC, je souhaite vous apporter quelques éléments de discussion qui ont guidé notre choix.
Le débat a été long, sérieux et argumenté.
La négociation avec les uns et les autres également.

Rappels : Nous avons transmis un texte sur la nécessaire réorientation de la construction européenne, en particulier face à la crise, à toute la gauche mi-janvier. (cf site MRC)
Alors qu'une crise majeure du capitalisme va frapper des millions de personnes, le PS n'a été capable d'une discussion avec personne, enfermé dans le règlement de ses dissensions.

Pour donner toutes ses chances à un accord politique dynamique et de qualité avec le front de gauche, nous avons passé des heures en discussion sur le fond et en amendements, nos négociateurs ont fait preuve de beaucoup de patience voire d'abnégation et nous avons repoussé notre CN de 8 jours.

Malheureusement, une partie des directions nationales du PG et du PCF ne voulait pas d'un accord respectueux de l'identité et de la dignité de chacun. J'y vois là une erreur politique majeure : par rapport aux Français qui attendent des réponses à la crise et du neuf à gauche et par rapport aux militants sincères de toutes ces organisations. A défaut de pouvoir faire des listes de toute la gauche, j'étais très favorable à cet accord qui me paraissait une possible étape utile de la refondation républicaine de la Gauche. Le PCF et le PG ne me semblent pas l'avoir compris.

Un rapport exhaustif serait bien difficile
Quelques éléments me paraissent significatifs.
En vrac et sans hiérarchie :
- il n'a pas été possible d'intégrer des thèmes qui nous sont chers et dont on a du mal à comprendre qu'ils puissent poser problème comme
- l'introduction de l'emploi dans les objectifs de la BCE;
- ou toute référence à une protection du modèle social comme du tissu économique européen à travers un tarif douanier;
- ou la perspective d'une mondialisation régulée parce que dixit "ce serait accepter le capitalisme..." (alors même que c'est un amendement MRC qui a introduit l'analyse que cette crise est une crise sévère du capitalisme, notion qui avait été omise);
- ou le rôle central des USA et de leur logique d'endettement dans cette crise;
- ou l'importance de la souveraineté nationale (cf texte du CN) comme si la souveraineté populaire pouvait s'exercer sans l'indépendance nationale;
- et même le mot nationalisation qui serait trop connoté !
La liste n'est pas exhaustive.

- la discussion a été extrèmement difficile aussi parceque les avancées d'un jour (amendement et formules de compromis acceptés un jour) pouvaient finalement être rejetés le lendemain. On peut rendre hommage à Francis Wurtz (PCF) pour avoir rédigé à un moment un texte de synthèse solide mais qui est devenu caduque 48 heures plus tard. Eric Coquerel (PG) aussi a fait de nombreux efforts pour essayer d'enrichir la déclaration de principes du Front de gauche de notre logiciel républicain, mais indéniablement le mot république ou républicain sent le souffre pour un certain nombre : Jean Jaurès et les résistants de 39/45 doivent se retourner dans leur tombe en constatant que leurs héritiers proclamés ne savent plus porter ensemble patriotisme et internationalisme.

- Enfin on peut mesurer l'envie de nous associer pleinement à la proposition faite du nombre de candidats sur les listes soit 9 sur 138 candidats (69 titulaires et 69 suppléants)...

Il n'y avait pas d'accord honorable possible et c'est bien triste. Ceux qui l'ont emporté dans les directions nationales du PCF et du PG portent une lourde responsabilité face aux Français et aux sympathisants de gauche.


19.Posté par Rachid Adda le 23/03/2009 13:25
Bonjour à tous


D’abord une remarque au post de Pablo avant un prochain commentaire plus complet.

Le front de gauche n'est pas internationaliste... il est mondialiste ! C'est une différence qui n'est pas que sémantique... en fait, c'est là qu'est tout le problème ! si vous n'en voyez pas les fondements et les conséquences de ce principe fondamental de la mécanique du front de gauche (PG, PCF, NPA dissident, Alternatifs, collectifs divers et variés à venir surement) qui est à l'origine de toute son axiomatique (je parle d'axiome parce qu'un théorème se démontre... ), c'est que vous avez raté qqch.

Ce n'est pas le souverainisme qui à tué l'internationalisme (il suffit de regarder ce qui se passe en Amérique du Sud où plus que jamais des pays à vocation internationaliste ont affirmé leur souveraineté nationale face à l'ancien "protecteur" américain... pour rétablir la démocratie)... c'est le mondialisme.

Partout où l'empire américain voulait (ou veut…) étendre sa domination ou son influence, il a pour premier objectif opérationnel de fragiliser voire de détruire les souverainetés nationales (Yougoslavie, Irak, Caucase, Europe depuis Monnet....) D’ailleurs Obama comprend l’importance du fait national dans la mise en place d’un nouvel équilibre mondial en s’adressant par exemple directement à la nation iranienne… alors qu’en Irak, en Afghanistan ou ailleurs l’administration américaine s’adressait aux communautés au nom de la « démocratie » dans une volonté de fragmentation.

Le front de gauche dit combattre le capitalisme mondialisé alors que ses "postulats idéologiques" mondialistes apportent eux-mêmes de l'huile aux rouages de la mécanique libérale.

La gauche doit savoir résister à ce mouvementisme si elle veut réellement apporter une alternative durable et crédible et répondre aux aspirations légitimes de nos concitoyens. Le front de gauche veut prendre des raccourcis... mais ses raccourcis sont en fait des culs-de-sac.
Avant d’agir il faut d’abord comprendre et vouloir… c est la différence entre l’activisme mouvementiste et l’action politique exigeante.

Les Citoyens veulent d’une gauche qui apporte des solutions nouvelles… pas de discours contestataires qui ne serviront en plus à la fin de quémander quelques sièges au grand frère socialiste. Les mobilisations sociales dans ce contexte de crise systémique du capitalisme méritent mieux que de la démagogie au service d’une ambition personnelle à courte vue.

C’est dans ce cadre et ce contexte que la décision du MRC doit être comprise et saluée… parce qu’elle est un jalon sur lequel certains militants et sympathisants sincères du front de gauche, trompés par leur appareils dirigeants à la fois sur les vrais enjeux et les moyens pour y répondre , pourront s’appuyer une fois l’euphorie passée et la déception présente…

À plus tard

Rachid Adda

18.Posté par s&f le 23/03/2009 12:55
Cette décision s'avère nécessaire. Le Républicanisme n'est pas soluble dans la géométrie variable des principes et la gauche divine demeure confite par ses bonnes intentions.
Malgré la crise qui agit comme un puissant révélateur et réaffirme les Nations comme espace politique pertinent, la surenchère européiste se poursuit. Le réel viendra redresser cette chimère par laquelle les Républicains de gauche ne se sont jamais laissés abuser.
Le MRC, une fois encore, doit relever le gant. Cette décision de faire l'impasse traduit la solitude d'un parti qui a toujours préféré le parcours honorable aux honneurs du parcours. Il faut se mobiliser pour donner au MRC l'audience qui lui revient.
En tout état de cause, les élections du parlement européen verront un taux d'abstention record, témoignage de l'indifférence du peuple à l'égard de ce théâtre d'ombre. En conséquence de la trahison de Lisbonne, je m'abstiendrai pour la première fois dans ma vie de citoyen. Je refuse de conférer quelque légitimité que ce soit à cette comédie que constitue l'Europe comprise comme projet politique intégrationniste. Le 7 juin, je serai à la pêche !

17.Posté par Pablo le 23/03/2009 12:26
Il était évident que le projet politique du front de Gauche qui est internationaliste n'était pas compatible avec le souverainisme du MRC. Je ne sais pas pourquoi tout le monde a perdu du temps en discussion.

16.Posté par mael@Philippe Sarrus-Drivet le 23/03/2009 12:24
imaginer ce qui a ete le fondement au départ de l'Europe puis a été perverti par l'Europe de la finance et des marchands: une Europe confédérale à 7 ou à 10 maximum historiquement reliée pour constituer une nouvelle Nation


cher Ami,
Un peuple, une nation, ça ne se constitue pas comme ça d'un coup de baguette magique par un traité, par un texte ; de la même façon qu'une famille, ce n'est pas seulement des papiers.

désolé mais votre Europe confédérale se substituant aux nations est à l'exact opposé de nos convictions.

Je suis pour la diversité des peuples et des cultures, pas pour une "nouvelle Nation européenne" uniforme fade et sans saveur qui pousserait sur le mélange des cendres de notre nation.

Retirer la Nation à la République, c'est enlever la sève de l'arbre.
Il va subsiter quelque temps puis il va pourrir de l'intérieur pour finir emporter par au premier coup de vent.

Vive la République , vive la Nation, Vive la France !

PS : votre présence ici est particulièrmement intéressante : elle permet de bien voir l'ampleur du fossé qui nous sépare, et là ce ne sont pas des petits problèmes d'égo électoraux ou de "place éligibles", on parle du principal , des convictions, ce qui fait qu'en s'engage pour défendre nos idées. vous aurez ainsi démontrer que nos idées sont "incompatibles". Nous croyons en la Nation, socle de la République et vous n'y croyez pas ...

15.Posté par Alain le 23/03/2009 12:13
Je regrette que le "Front de Gauche" n'ait pas voulu prendre en compte les importantes concessions du MRC et soit resté sur une posture "contestataire" pour faire la course derrière le NPA. Une alliance de ce type est forcément un compromis, mais celui-ci ne peut existers si l'un des partenaires est totalement nié dans ce qui fonde son existence. Seule une alliance de toutes les forces de Gauche qui veulent assumer leur responsabilités, sans exclusive, ni petits calculs, permettra de préparer l'avenir. Pour 2012, c'est un projet alternatif de toute la Gaucghe qu'il faut fonder. Ce projet est essentiel. Au PS, au PC et au PG de drire s'il le souhaite.

14.Posté par Philippe Sarrus-Drivet le 23/03/2009 11:22
Adhérent pour la première fois à un parti politique à savoir au PG pour un Front de Gauche aux élections européennes, alors que j'ai monté toute ma vie de nombreaux projets de développement local et d'économie solidaire, je suis trés déçu du refus du MRC de participer au Front de Gauche. Humaniste républicain dans l'âme mais solidaire du PC et d'autres dans ce Front Unitaire, je me souviens toutefois qu'à d'autres élections européennes M. Chevènement avait négocié avec la liste Pasqua-Devilliers lors de précédemment avec M. Max Gallo et qu'ils avaient rejeté aussi au dernier moment cette alliance...sourire... M. Gallo roule aujourd'hui Sarko... Quant à la Nation, elle fait partie pour moi de l'inconscient collectif indispensable reliant morts, vivants et ceux qui vont naitre autour d'une même constitution, de même valeurs, d'une éthique et d'un même territoire; mais si on veut maintenir ce concept pourquoi ne pas imaginer ce qui a ete le fondement au départ de l'Europe puis a été perverti par l'Europe de la finance et des marchands: une Europe confédérale à 7 ou à 10 maximum historiquement reliée pour constituer une nouvelle Nation avec les mêmes valeurs, le même droit du travail et social, la même éthique (que je peux vous communiquer) pour ensuite se relier sans risque à l'ensemble des autres pays européens dont la Russie pour constituer l'Euro-Asie ? Pour moi cette confédération concrétiserait le premier mot que mon grand père instituteur 3 ème République a entendu de la part d'un du soldat allemant qui l'a fait prisonnier en 1914, ce qui lui a évité de se faire tuer : Kamerad !!!!!!
Philippe Sarrus-Drivet

13.Posté par Descartes le 23/03/2009 11:17
Le "front de gauche" s'est malhereusement engagé dans une voie sans issue. A force de vouloir attirer tout le monde et de ne se fâcher avec personne, il se noie dans une idéologie "molle" et sans consistance sur le style "pour tout ce qui est bon, contre tout ce qui est mauvais".

J.P Chèvenement a fait beaucoup de bêtises ces derniers temps (le soutien à la madonne des sondages, pour n'en mentionner qu'une). Mais il a une qualité que peu de politiques à gauche ont: la capacité de défendre une vision cohérente même lorsqu'elle doit déplaire à tel ou tel secteur. La Nation, vous comprenez, ça fait ringard. Ca ne plait pas aux djeunes, ca pourrait vexer les "communistes libertaires"... il faut une bonne dose d'inconscience pour croire que le Front de gauche allait oser s'engager là dedans. Parce que, malhereusement, le Front de gauche n'existe qu'en fonction d'une stratégie que J.L Mélenchon avait bien décrite dans son discours de Saint-Ouen: "En un sens, vous allez comprendre, nous, les membres du Parti de gauche, sommes tous des Oskar Lafontaine, des Hugo Chavez, des Evo Morales Ayma, des socialistes, des communistes, des écologistes, des trotskistes et même des libertaires à notre manière ! Nous sommes tout cela et nous sommes passionnément républicains !". Eh bien, nous ne pouvons pas être en même temps tout ça. A certains moments, il faut choisir.

Cette stratégie attrape tout empêche le Front de gauche de se définir clairement autrement que sur des sujets consensuels. Or, ce qui manque aujourd'hui à la gauche c'est la capacité de prendre à bras le corps des sujets qui, justement, ne font pas l'objet d'un consensus.

12.Posté par Serge M. le 23/03/2009 11:04
Bonjour
Militant du PG, je partage pourtant les idées de ce texte.
Reste que la dynamique unitaire peut permettre, à mon sens, de poser ces questions (la souveraineté nationale comme seul espace réellement existant de la démocratie) à une échelle de masse plutôt que de se cantonner à jouer "la" lumière.
Je désapprouve la posture "avant-gardiste" du MRC. Il n'est d'ailleurs pas le seul à la tenir : citons à gauche le Parti ouvrier indépendant. Quant aux NPA, LO, etc. ils croient pouvoir surfer sur les sondages pour y aller seuls alors que leur programme est tout aussi mouvementiste que celui du Front de gauche.
Nous avons donc du sectarisme chez les prétendus avant-gardes éclairées, d'un côté, et de l'opportuniste chez les mouvementistes, de l'autre.
Le "purisme" de façade est la maladie infantile de la gauche antilibérale.
Tout cela fera le jeu du PS social-libéral, de Bayrou et de Cohn-Bendit.
Misère, misère…

11.Posté par lenormand le 23/03/2009 10:28
@NON au traité de Lisbonne (6)
D'accord avec vous pour 2012..je ne vois pas ce qui pourrait changer d'ici là ! Les positions du ps et du pg sur l'Europe ne vont pas évoluer et quand on sait l'importance de ces positions dans la politique intérieure française ...
Par contre, en total opposition quand vous dites : "sur un texte ne reprenant pas à la lettre sa ligne politique". Mais c'est sur le + important pour MRC, ce qui explique en grande partie son existance, l'idée de la Nation, que le désaccord existe ! J'avais déjà dit sur ce blug, ayant assisté à la réunion de PRG de nov 2008 lors de sa création, comment un accord PRG - MRC me semblait impossible. L'idée de Nation avait été complètement absente remplacée par un internationaliste populaire européen voir mondial (idée respectable certes). L'absence de la Marseillaise , bien qu'anecdotique, en étant le symbole...
Eh oui, Si JPC et NDA pouvait se parler... Cette idée de Nation qui habite l'un comme l'autre, devrait pouvoir faire bouger "les lignes" ...
Mais sans doute est-ce utopique ?

10.Posté par Claire Strime le 23/03/2009 09:58
Cette décision ne va pas aider à contrecarrer les dérives de certains gens sincères à gauche vers le sansfrontiérisme cosmopolite.
Le FG est 1 front conjoncturel, pas un parti; en n'en restant pas à l'écart le MRC aurait été en meilleure posture pour mener le débat de clarification politique, idéologique et culturelle, avant et après les européennes (quel que soit l'avenir du dit Front après juin 2009).
J'ai du mal à imaginer l'augmentation du poids politique du MRC campant seul ou dans d'autres alliances.

9.Posté par Frédéric Maurin le 23/03/2009 09:44
Et plus concrètement le 7 juin 2009, je vote pour qui ?

Faut-il rejoindre le parti majoritaire des abstentionnistes ?

Elections européennes : appel à l'abstention :

http://rupturetranquille.over-blog.com/article-28699792.html



8.Posté par NON à Lisbonne certes...mais OUI à la nation républicaine le 23/03/2009 09:28
bonjour,

Je trouve la position du MRC très cohérente. J'avoue que j'avais un peu peur que la MRC se trouve pris dans le Front de Gauche, ou la conception même de nation et de souveraineté populaire est passé à la trappe. Merci d'avoir su rester ferme sur nos convictions !

pour les européennes, j'aimerai tellement que le MRC présente ses propres listes...
J'ai été membre de DLR, mais le fait que Dupont Aignan se présente comme un "libéral de droite" m'a sérieusement refroidis et m'a fait quitter ce mouvement. D'ailleurs quand NDA parle de la défaite de l'UMP au municipal il emploi le "nous avons perdu" ...alors que lui même a été largement réélu.


7.Posté par Antoine Chimel le 23/03/2009 02:05
A quand l'alliance avec DLR sérieusement ?

6.Posté par NON au traité de Lisbonne le 22/03/2009 22:55
C'est malheureux que le MRC refuse de participer à une alliance sur un texte ne reprenant pas à la lettre sa ligne politique. Mais votre communiqué ne répond pas à une question pourtant incontournable : en 2012, comment faire pour ne pas avoir à soutenir un candidat PS aligné sur la ligne "démocrate" de la sociale démocratie européenne?

Heureusement, le Front de Gauche est un Front populaire. Nous retrouverons les camarades du MRC dans les comités de soutien du Front de Gauche. Nous lutterons ensemble contre le traité de Lisbonne et par là contre l'Europe libérale et anti-démocratique. Vive la République!

5.Posté par BA le 22/03/2009 22:48
Je me sens à moitié favorable au MRC, et à moitié favorable à DLR.

Est-ce que Jean-Pierre Chevènement et Nicolas Dupont-Aignan auront le courage de se téléphoner, discrètement, sans micro, sans caméra, sans magnétophone ?

Est-ce que Jean-Pierre Chevènement et Nicolas Dupont-Aignan auront le courage de négocier un rapprochement du MRC et de DLR pour les prochaines élections ?

Je rappelle que Christine Tasin (membre du MRC Charente-Maritime) a franchi le Rubicon : elle est candidate DLR aux élections européennes.

Christine Tasin est sans aucun doute la plus lucide.

Elle nous montre la voie : l'alliance des Républicains des deux rives.

4.Posté par Den85 le 22/03/2009 21:51
Je suis à Debout la République depuis peu de temps car déboussolé par le manque de courage régnant au Mouvement Républicain et Citoyen: je garde pour autant mon identité fondamentalement républicaine et laique, et profondément gaulliste. Je crois que le MRC et ses dirigeants, en premier lieu M. Jean-Pierre Chevènement, doivent comprendre que c'est une opportunité rêvée pour revivre les moments de joie et de bonheur de 2002 du Pôle Républicain. En tant qu'adhérent de DLR, je souhaiterai voir une alliance DLR-MRC car nous partageons les mêmes valeurs, la même passion pour la République et la France, et le même désir de faire relever notre pays sur une base républicaine et gaulliste. Le MRC n'a rien à gagner à chercher des alliances avec ceux qui brocardent systématiquement la Nation, et le MRC aurait tout à gagner à se lier à DLR au lieu d'aller aux élections seul, désarmé et désemparé...

Debout la République et Nicolas Dupont-Aignan tendent une main à tous les républicains et gaullistes, de gauche comme de droite pour ré-orienter radicalement la France et l'Europe. Ne manquons pas cette occasion!

3.Posté par Anne le 22/03/2009 20:44
Adhérente à rien du tout ( malheureusement, car le PG me tentais...), je suis déçue de voir que les partis fondateurs du Front de Gauche ne sont prêts à aucun accord avec d'autres. Ils ne sont prêts qu'à un accord à leurs conditions, sur leurs textes, ou plus exactement ils se refusent à une analyse approfondie de ce qu'est le néolibéralisme dont l'un des buts est bien justement de s'abstraire du cadre des nations parce qu'il est le seul cadre capable de s'opposer aux forces du capital ( parce qu'il est, jusqu'à nouvel ordre, le cadre démocratique de résolutions des rapports de force et des conflits de classe)...

Que le PG en particulier et le Front de Gauche en général explicitent clairement leur position sur la Nation et en quoi ils pensent que ce cadre est désormais invalide, qu'ils précisent clairement comme la démocratie pourrait se développer au niveau européen alors même que l'espace public ( l'Agora chère aux Grecs) n'est pas à cet échelon.... Il est possible de défendre toute position - à condition d'argumenter et non d'en rester à des a-priori non fondés en raison....

Anne

2.Posté par Hélène le 22/03/2009 20:20

@ Matthias

Moi je suis totalement déçue de voir qu'en définitive, le PG n'est pas si éloigné du ps.


1.Posté par Matthias le 22/03/2009 18:28
Adhérent du PG, je suis déçu de voir que le MRC comme le NPA ne sont pas prêts à un accord avec d'autres. Ils ne sont prêts qu'à un accord à leurs conditions, sur leurs textes. C'est dommage mais la main reste tendue à tous les ahdérents et électeurs de gauche !
Vive le front de gauche !

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