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Faire de notre Congrès un signal fort pour la refondation


Par Jean-Pierre Chevènement.


Faire de notre Congrès un signal fort pour la refondation
Une période nouvelle s'ouvre devant nous. Ce serait en effet une vue bien courte des choses de penser que la crise financière liée à l'endettement des ménages américains est désormais surmontée. Cette crise a des causes infiniment plus profondes et anciennes : la principale est la fuite en avant de l'Hyperpuissance américaine dans l'endettement interne et externe et dans le recours à la force militaire qui débouche aujourd'hui sur l'enlisement au Moyen-Orient. Les Etats-Unis n'ont plus les moyens de dominer seuls le monde. Ils vivent depuis trop longtemps au-dessus de leurs moyens. La crise économique se redouble en crise de l'hégémonie. Les Etats-Unis doivent donc accepter l'avènement d'un monde multipolaire et les règles qu'il implique, à commencer par l'obligation où ils sont de remettre de l'ordre dans leurs propres affaires. L'Histoire n'est pas finie, contrairement à ce qu'affirmait Francis Fukuyama au début des années quatre-vingt-dix. Et la crise systémique qui est devant nous, sera grosse de convulsions. L'Europe libérale ne nous y prépare pas. Il faudra la réorienter. La responsabilité de l'Allemagne et de la France sera déterminante. La gauche française ne devra pas se mettre aux abonnés absents comme elle a tendance à le faire, si on en juge par le fade projet de déclaration de principes du PS.

Pour le MRC, le moment est venu d'un nouveau départ. Nos forces sont certes réduites. Nous disposons d'un réseau de 300 élus environ et de quelques places fortes (Belfort où nous avons remporté une belle victoire dès le premier tour, le Kremlin-Bicêtre, Saint-Pol sur Mer, Méry-sur-Oise, etc.). Mais nos militants sont surtout la pointe émergée de l'iceberg républicain. Nous ne sommes pas seuls. Nos sympathisants sont infiniment plus nombreux que nos adhérents. La culture républicaine est bien présente dans le pays. Et on peut même dire que sans l'appoint des deux ou trois millions d'électeurs « républicains » , ceux qui se déterminent à l'aune de l'intérêt général, il n'y a pas de victoire possible pour la gauche comme pour la droite.

Ignorant les querelles de personnes qui agitent le PS, nous avons pris le parti d'intervenir dès notre prochain Congrès, les 21 et 22 juin prochains, en mettant l'accent sur les problèmes de fond.

La crise de la globalisation libérale offre à la gauche républicaine un espace nouveau. Un cycle se clôt. Il dépend de l'ensemble des progressistes, en France, en Europe et dans le monde qu'un nouveau cycle historique s'ouvre. C'est un « New Deal » dont il nous appartient de dessiner les contours pour un monde plus juste.

Pour mettre la gauche française à la hauteur des défis, nous proposons la création d'un grand parti de toute la gauche, sur la base d'Assises préalables auxquelles il incombera de définir les axes d'une refondation républicaine. Une analyse claire et partagée de ce qu'est le capitalisme financier d'aujourd'hui, est pour cela nécessaire.

Des initiatives sont prises. D'autres le seront à brève échéance. Il appartient au MRC d'être le catalyseur de ce vaste mouvement de refondation qui doit porter ses fruits à l'horizon 2012. Pour cela il ne faut pas baisser les bras mais redoubler d'ardeur, avec comme premier objectif de faire de notre Congrès des 21-22 juin au Kremlin-Bicêtre un signal fort que la gauche républicaine et donc l'espoir sont d'abord là où nous sommes.


Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le Mercredi 18 Juin 2008 à 15:12 | Lu 4945 fois



1.Posté par BA le 24/05/2008 14:12
JPC écrit : " Pour mettre la gauche française à la hauteur des défis, nous proposons la création d'un grand parti de toute la gauche "

JPC croit-il vraiment en la possibilité de créer " un grand parti de toute la gauche " ?

Ou alors JPC est-il un adepte de la méthode Coué ?

2.Posté par hélène le 24/05/2008 16:03
à 1
"JPC croit-il vraiment en la possibilité de créer " un grand parti de toute la gauche " ?

Ou alors JPC est-il un adepte de la méthode Coué ?"

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JPC écrit aussi :

"Nous ne sommes pas seuls. Nos sympathisants sont infiniment plus nombreux que nos adhérents."

> CQFD.

Le grand tort des partis, c'est celui de se compter entre eux, et d'oublier les électeurs.

Alors maintenant, il faut se retrousser les manches, créer ce grand parti, et avoir des leaders charismatiques, qui au nom de ce parti, sauront s'adresser aux Français,

> en leur expliquant franchement là où l'on va avec la politique européenne libérale,

> en leur donnant quelques exemples (cf arrêts de la cour européenne
sur le droit "d'importation" de salariés des pays européens, payés au prix du pays d'origine et non au prix du pays où ils travaillent ...)
Aucun chef politique en France n'a abordé cette question pourtant crutiale.

> les possibilités pour s'en sortir au mieux, et les sacrifices que cela demande.

> mais avec ce fil conducteur, c'est pour vous que nous travaillerons, et non pour les puissances financières.

(ça sera nouveau !!!)

3.Posté par BA le 24/05/2008 19:00
Hélène écrit : " Alors maintenant, il faut se retrousser les manches, créer ce grand parti, et avoir des leaders charismatiques, qui au nom de ce parti, sauront s'adresser aux Français "

... mais pour leur dire quoi ?

Pour leur dire qu'il faut voter OUI au traité de Lisbonne ?

Ou alors pour leur dire qu'il faut voter NON au traité de Lisbonne ?

Vous n'avez pas encore compris que LA gauche ne peut pas être regroupée dans" UN grand parti de toute LA gauche " parce que LA gauche, ça n'existe pas ?

Vous n'avez pas encore compris qu'il existe plusieurs gauches, différentes, incompatibles ?

Comment voulez-vous regrouper sur un seul programme politique (un programme COMMUN) :
- un sympathisant de Besancenot
- un sympathisant de Chevènement
- un sympathisant de Bertrand Delanoë
- un sympathisant de Buffet
- un sympathisant de Mélenchon
- un sympathisant de Bové
- un sympathisant de Ségolène Royal ?

4.Posté par hélène le 25/05/2008 09:51
"... mais pour leur dire quoi ? "
Pour leur dire qu'il faut voter OUI au traité de Lisbonne ?
Ou alors pour leur dire qu'il faut voter NON au traité de Lisbonne ?"

Pour leur dire exactement ce que JPC a dit, mais avec des exemples plus concrets concernant les retombées sur leur vie quotidienne.
Mais seule l'intervention de JPC n'était pas suffisante, il aurait fallu que d'autres représentants politiques soient plus audacieux dans leurs convictions, et fassent corps avec d'autres, sur une certaine vision de l'Europe.

D'où l'intérêt de ce que propose Chevènement, dans un rassemblement sérieux et crédible auprès de l'opinion publique.

Regrouper un Besancenot, Delanoé, Buffet, Bové, etc. n'est pas mission impossible, si leur volonté de base est de défendre les Français et leur pays,
> en négociant les propositions sur lesquelles ils peuvent faire l'impasse,
> en sauvegardant au mieux, celles qui font leur particularité.

Quant aux sympathisants, ils ne sont pas voués à rester toute leur vie addict à tel ou tel leader.

Voyez, moi-même Gaulliste, puis Chiraquienne, j'ai commencé à être
très intéressée par Chevènement en 2002 ; comme quoi, "tout sympathisant varie, bien fol qui s'y fie"

5.Posté par hélène le 25/05/2008 10:10
Voilà quelqu'un dont la vision me convient ;

Excellente interview de Benoit Hamon :

http://www.dailymotion.com/video/x5j0j4_benoit-hamon-invite-dolivier-mazero_news

6.Posté par BA le 26/05/2008 08:56
Les dossiers du Canard Enchaîné, « Le président Fric-Frime », avril 2008, page 56 :

« Sarkozy : déclarer moins pour gagner plus.

Parue au Journal Officiel du 11 mai 2007, la déclaration de situation patrimoniale de Nicolas Sarkozy proclamé Président de la République ressemble à une plaisanterie.

Sarkozy « certifie sur l’honneur » qu’à la date du 17 mars 2007, ni lui, ni Cécilia (son épouse de l’époque), ne possèdent le moindre « meuble meublant », ni de « collection, d’objets d’art, de bijoux, de pierres précieuses, ou d’or ».

Pour chacune de ces rubriques, Sarkozy a répondu par un « Néant » sans réplique.

A croire que le couple Sarkozy n’était même pas propriétaire d’un vieux sommier, d’une chaise branlante, ou d’un service de table dépareillé.

Sarkozy avait pourtant raconté à la presse qu’en attendant les résultats de l’élection présidentielle, il avait dû louer un garde-meubles pour stocker le mobilier de son ancien appartement de Neuilly.

Côté collection, Nicolas le pudique passe sous silence les albums de timbres rares qu’il s’était vanté de posséder.

Même énigme du côté des bijoux. Il ne mentionne même pas la bague Dior « Cœur romantique » (prix catalogue 19 600 euros) qu’il avait offerte à Cécilia, son ancienne épouse.

Sarkozy oublie également sa passion pour les montres. La presse people regorge pourtant de clichés où l’on voit Madame et Monsieur Sarkozy équipés de montres pas spécialement bon marché. Le journal Le Monde (3 juin 2007) a fait un petit inventaire de leur collection. On découvre ainsi une Rolex Daytona en or blanc à 22 530 euros (prix du neuf), une Rolex Oyster Datejust estimée à 2 000 euros, une Breitling Old Navitimer (entre 3 600 et 5 000 euros selon les modèles), une Bréguet en or blanc avec réserve de marche, dates et phases de Lune, qui vaut à elle seule la bagatelle de 25 000 euros. A l’inventaire du journal Le Monde, il convient d’ajouter une autre Breitling Old Navitimer, mais en or, vendue en boutique à partir de 10 000 euros, selon les modèles. D’autres photos, antérieures à l’élection présidentielle, montrent Cécilia portant un chrono blanc en céramique J12 de Chanel dont le prix officiel varie entre 4 500 euros (modèle de base) et 21 900 euros (avec un cadran serti de brillants). Au total, la collection de montres du couple pouvait être estimée entre 62 000 euros et 94 000 euros (au prix du neuf). […]

« Pour le Président de la République, c’est le peuple français qui est seul juge, explique un ponte du Conseil d’Etat. Si un citoyen estime qu’il y a eu fraude, il peut toujours porter plainte contre Sarkozy pour faux en écritures publiques contre le candidat élu. »

Comme le Président de la République est intouchable pendant la durée de son mandat, ledit citoyen râleur devrait attendre 2012, voire 2017 pour qu’un juge se penche éventuellement sur le dossier. »

7.Posté par hélène le 26/05/2008 09:54
Extrait médiapart article :


133 dollars le baril, un troisième choc
Pétrole: 8 questions sur
le laisser-faire français

26 mai 2008Par
Laurent Mauduit
• Au-delà de ce théâtre d'ombres, que peuvent faire réellement les pouvoirs publics ?

Curieusement, depuis qu'Elf a été privatisée – et croquée ultérieurement par Total –,
plus personne ne suggère que la puissance publique puisse d'une manière ou d'une autre, directe ou indirecte, figurer parmi les actionnaires de référence de Total,
et peser sur ses choix stratégiques.

La gauche, elle-même, n'ose plus préconiser une telle piste. Elle aurait trop peur qu'on la taxe d'archaïsme.

Or, si la France exclut un tel choix, les grands fonds souverains, originaires d'Asie ou liés aux monarchies du Golfe,
prennent une part croissante dans le capital des firmes occidentales et notamment françaises, comme l'a rappelé une enquête récente de Mediapart.

Dans le cas de Total, le groupe a même annoncé récemment son ambition : il souhaite que ces grands fonds d'Etat contrôlent bientôt jusqu'à 10% de son capital. Par contraste, l'inertie française apparaît donc surprenante."

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> et si on proposait un actionnariat de l'état dans total ?

> ce serait une très bonne entrée en matière pour LA gauche

8.Posté par republicain le 26/05/2008 10:36

quelle stratégie pour le MRC aux européennes de 2009 ?

Une alliance avec le PS ?

ou enfin une allliance avec d'autres républicain, partisan d'une France souveraine et républicaine ?


9.Posté par Claire Strime le 26/05/2008 10:37
réunifier la gauche ça semble aussi difficile que réconcilier les branches du bouddhisme tibétain...
Attention au (x) dalaï(s), ils ne sont pas ceux qu'on croit:

http://www.westernshugdensociety.org/fr/

10.Posté par Claire Strime le 27/05/2008 11:39
Derrière le mépris pour les chevreaux de province, je discerne, moi, une haine profonde de la France chez certains:

http://www.lefigaro.fr/politique/2008/05/27/01002-20080527ARTFIG00003-les-dessous-de-l-offensive-anti-segolene-royal.php

11.Posté par Marko le 27/05/2008 12:33
comme disent les chevaliers de la nappe ronde: c'est l'exode rural ce congrès!
http://leschevaliersdelanapperonde.20minutes-blogs.fr/archive/2008/05/23/l-exode-rural.html

12.Posté par hélène le 27/05/2008 14:38
"Derrière le mépris pour les chevreaux de province, je discerne, moi, une haine profonde de la France chez certains"
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> Tellement profonde, qu'ils en perdraient jusqu'à tout jugement.

> En effet, que ne les entendons nous pas revendiquer ouvertement, (ou moins) : le libéralisme ....
> oubliant tout bonnement que pour mieux livrer la France à cette europe libéraliste,
> ils ont ni plus ni moins confiqué le pouvoir souverain du peuple, en le détournant à leur profit, afin de mieux faire entériner le fameux traité.

> LIBERALISME vous avez dit cher cousin ?


13.Posté par BA le 27/05/2008 21:11
Les revenus des patrons du CAC 40 ont bondi de 58 % en 2007 !

Salaire de base : + 5 %.

Bonus : + 5 %.

Dividendes : + 52 % !

Stock-options : + 351 % !

Pour la première fois, L’Expansion a cumulé le salaire de base, le bonus, le gain encaissé sur les stock-options, les dividendes perçus et même les jetons de présence dans les autres grands conseils d’administration. En bas de cette longue colonne de chiffres, un total record pour les 40 patrons : 161 millions d’euros en 2007, contre 102 millions d’euros en 2006.

Le gain moyen par tête atteint 4 millions d’euros et provient pour une part des profits réalisés en levant leurs stock-options.

Les trois premiers du CAC 40 en ont tiré l’essentiel de leurs revenus en 2007 : Pierre Verluca (Vallourec) avec 18 millions d’euros, Gérard Mestrallet (Suez) avec 15 millions d’euros, et Xavier Huillard (Vinci) avec 13 millions d’euros.

Des gains à faire hurler les salariés à la fiche de paie désespérément stable et au pouvoir d’achat en berne.

Les patrons eux-mêmes risquent bien d’être embarrassés. A commencer par le premier d’entre eux, Laurence Parisot, qui à chaque excès prêche « la modération ».

Trouble également probable chez les politiques de tous bords, condamnés à empiler les lois pour encadrer les salaires des patrons, apparemment sans succès.

http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/les-revenus-des-patrons-du-cac-40-ont-bondi-de-58-pourcent-en-2007_154028.html

« L'emploi est de moins en moins protecteur contre la pauvreté. Tel est l'un des principaux constats mis en évidence par le cinquième rapport de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale, qui a été remis, mardi 29 avril 2008, au Haut Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, Martin Hirsch, et à la ministre du logement et de la ville, Christine Boutin.

Ce rapport confirme que le processus de réduction de la pauvreté globalement observé sur les deux dernières décennies marque une pause : en 2005, dernière année connue, 3,7 millions de personnes (6,3 % de la population totale) vivaient en dessous du seuil de pauvreté (681 euros par mois pour une personne seule), soit un nombre identique à celui de 2003. Et l'intensité de la pauvreté tend à s'aggraver. L'écart entre le niveau de vie médian des ménages pauvres et le seuil de pauvreté ne cessant de s'accroître depuis 2002 (16,3 % en 2002 à 18,2 % 2005), de plus en plus de personnes s'éloignent de ce seuil et "s'enfoncent" dans la précarité.

Même l'emploi protège de moins en moins contre la pauvreté. En 2003 et 2005, le phénomène des working poor (travailleurs pauvres) s'est ainsi accentué : il y a trois ans, 1,74 million de personnes, soit 7 % des travailleurs, occupaient un emploi mais étaient malgré tout dans un ménage ayant un revenu inférieur au seuil de pauvreté ; deux ans plus tôt, ils étaient seulement 1,47 million. »

http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/04/29/l-emploi-protege-de-moins-en-moins-contre-la-pauvrete_1039677_3224.html#ens_id=1017092

14.Posté par la fourmi rouge le 29/05/2008 01:02



Merci helene ( = hélène n'est-ce pas ?) pour tous vos posts.

J'y adhère entièrement.



Et oui, je suis contente aussi de noter que Benoît Hamon partage une bonne part de ce qu'écrit Jean-Pierre.
Petit à petit, la boule de neige grossira.

On ne peut que trouver cohérent ce raisonnement.
Mais il est vrai qu'il faut avoir en tête ce que vivent les Français, les difficultés quotidiennes qu'ils rencontrent, bref être au plus près des réalités. Tout en ayant une ambition pour la France.

Henri Emmanuelli s'y mettra.
Le PCF y est déjà...
Et Mélenchon timidement, change de braquet...par force.




Voyons comment tout ça va bouger. Tout le monde avance sur le verglas !

15.Posté par helene le 29/05/2008 08:33
Bonjour fourmi rouge,

votre réponse m'encourage, car actuellement, je ne sais plus sur quel pied danser

Je n'en sais pas assez sur ce que souhaiterait le mrc,
Je n'en sais pas assez sur ce que souhaiterait le ps,

Bref, j'ai l'impression d'avancer dans la jungle avec un coupe coupe pour me frayer un chemin.

En revanche, je sais me positionner quant aux déclarations des uns et des autres, et je pense que les Français aussi

Qui nous représentera ? mystère ...

;-))


16.Posté par BA le 30/05/2008 16:59
Le 13 février 2008, au Parlement européen, le député européen Francis Wurtz et d’autres députés européens de la Gauche Unitaire Européenne déposent un amendement.

Cet amendement demande que le Parlement européen « s'engage à respecter le résultat du référendum irlandais » sur le traité de Lisbonne le 12 juin.

http://www.europarl.europa.eu/RegData/seance_pleniere/textes_deposes/rapports/2008/0013/amendements/P6_AMA(2008)0013(032-032)_FR.doc

Le 21 février 2008, les députés européens votent pour adopter ou rejeter cet amendement.

Si les députés européens étaient des vrais démocrates, ils s’engageraient à respecter le résultat du référendum irlandais.

Si les députés européens étaient des vrais démocrates, ils adopteraient l’amendement qui demande que le Parlement européen « s'engage à respecter le résultat du référendum irlandais ».

Que croyez-vous qu’il arriva ?

Seulement 129 députés européens ont voté POUR cet amendement. Les 12 députés européens de nationalité française qui ont sauvé l’honneur sont :

- Parti Communiste : Hénin, Jouye de Grandmaison, Wurtz
- Parti Socialiste : Laignel
- Liste de Philippe De Villiers : Couteaux, Louis, de Villiers
- Front National : Golnisch, Lang, Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen, Le Rachinel.

En revanche, 499 députés européens ont voté CONTRE cet amendement. Les 46 députés européens de nationalité française qui ont osé voter CONTRE cet amendement sont :

- Centristes (MoDem et Nouveau Centre) : Beaupuy, Cornillet, Fourtou, Gibault, Griesbeck, Laperrouze, Lehideux, Morillon
- UMP et Divers Droite : Audy, Daul, Descamps, Fontaine, Fouré, Gaubert, Gauzès, Grossetête, Lamassoure, Mathieu, Morin, Sudre, Toubon
- Ecologistes (Les Verts) : Aubert, Bennahmias, Libietz
- Parti Socialiste : Arif, Berès, Bourzai, Carlotti, Désir, Douay,Guy-Quint, Hazan, Le Foll, Lefrançois, Navarro, Neris, Patrie, Peillon, Poignant, Pribetich, Savary, Schapira, Vaugrenard, Vergnaud, Trautmann, Weber.

Je remarque une chose : 22 députés européens membres du Parti Socialiste ont osé voter CONTRE cet amendement !

Un seul député européen membre du Parti Socialiste a sauvé l’honneur et a voté POUR cet amendement !

Le 12 juin, si le résultat du référendum en Irlande est la victoire du NON au traité de Lisbonne, le Parlement européen ne respectera pas le choix du peuple irlandais. La Commission européenne ne respectera pas le choix du peuple irlandais. Comme d’habitude, ils trouveront un moyen de contourner le résultat du référendum.

Conclusion : l’Union européenne est anti-démocratique. Il faut sortir de l’Union européenne.

17.Posté par aragon le 02/06/2008 10:10
pas de refondation de la gauche en vue à mon avis avant que le candidat PS ne se soit pris une quatrieme "veste" a la presidentielle...
les élus PS, je les cotoie aujourd'hui, avec moi, ils sont plutot gentils dans l'ensemble, un peu goguenards, même pas sur la défensive, je suis un peu un OVNI pour eux...
le confort intellectuel dans lequel ils évoluent est impressionnant et leur niveau de "dépolitisation" est abyssal, surtout dans la tranche des 30-50 ans ; on ne peut même pas dire qu'ils ont renoncé à faire de la politique, simplement, ils n'en ont jamais fait, ce sont des GO de sections, des animateurs de quartier....
le probleme avec le PS, c'est que c'est un parti qui se porte bien- en terme de structures- beaucoup de militants, d'adherents, d'élus, d'argent....

18.Posté par BA le 02/06/2008 10:32
Philippe Cohen : Bertrand Delanoë se prononce en faveur du libéralisme, Pascal Lamy dénonce le protectionnisme. Un virage à droite du PS ?

Emmanuel Todd : Il faut dépasser le cas Delanoë, qui apparaît décidément comme un homme banal. Quand il s'affiche en tant que socialiste libéral, il se pense comme original, il croit qu'il a plein d'audace, comme le titre son livre.
Quand Pascal Lamy défend le libre-échange et le capitalisme en général, il croit sans doute être rigoureux et moderne. Mais au-delà de ces perceptions, il existe une véritable dérive à droite des dirigeants socialistes, dérive d'autant plus étonnante qu'elle se produit au moment même où la société leur demande d'effectuer un virage à gauche.
Ce phénomène est mondial : nous venons d'assister au au naufrage de la gauche italienne, avec un leader, Velproni, qui a trouvé judicieux de jeter le doute, en pleine campagne électorale, sur son appartenance à la gauche. En Allemagne, le SPD a préféré pactiser avec la droite, ce qui a fini par entraîner la création et la percée rapide du Linkpartei.

Le phénomène dépasse aussi la classe politique : il est significatif que Delanoë et Lamy qui portent cette dérive droitière ont été accouchés par le directeur de Libération Laurent Joffrin. Quand le Maire de Paris publie un livre, c'est Laurent Joffrin qui l'interviewe et fait la promotion de l'opus. Lorsque Pascal Lamy associe de façon scandaleuse protectionnisme et xénophobie, c'est le même Laurent Joffrin qui choisit, ou en tout cas valide, un titre qui reprend cette association d'idées absurde. Je n'en veux pas plus à Laurent Joffrin qu'à Bertrand Delanoë ou Pascal Lamy, qui sont sincères et consciencieux. Il ne sont que les symptômes d'un phénomène social, politique, pathologique, même. Car il y a quelque chose de frénétique à se droitiser quand toute une société subit une baisse de niveau de vie et une insécurité sociale qui devrait le conduire à gauche.

Philippe Cohen : La gauche est donc en train de suicider ?

Emmanuel Todd : Quand on prend un peu de distance, ce spectacle fait surgir une abondance d'images inattendues, comme celle de rats se bousculant pour s'engouffrer sur le navire coulant du capitalisme. Mais la meilleure métaphore est celle du roman de Pierre Boule dont un excellent film a été tiré, le Pont de la rivière Kwaï, dans lequel le rôle de l'officier anglais est joué par David Niven. Un homme si honnête et scrupuleux qu'il s'acharne avec une sorte de rigueur morbide à servir du mieux qu'il le peut les Japonais dont il est prisonnier. Des socialistes, devenus esclaves du capitalisme le plus dur, nous construisent un Pont de la rivière Kwaï. Un pont qu'il faudra bien faire exploser un jour . Car si la gauche continue d'opposer sa dérive droitière à la demande d'une vraie politique de gauche, ses électeurs se tourneront vers la droite extrême, en attendant l'extrême droite. Les élections de Sarkozy et de Berlusconi ne sont peut-être que le premier moment de ce phénomène. Reste que les réactions des responsables socialistes, leur insensibilité à la société a quelque chose de mystérieux et d'effrayant. C'est même un problème anthropologique, presque religieux : je ne suis pas croyant mais on ne peut que se reposer à cette occasion la question du péché originel.

Philippe Cohen : Est-ce à dire que la réaction de Ségolène Royal est la bonne ?

Emmanuel Todd : Il y a deux acceptions du terme libéral, libéralisme économique et libéralisme politique. Mais dans la mesure ou la revendication managériale était au cœur du livre « De l'audace » de Bertrand Delanoë, le concept de libéralisme est bien associé, d'une manière subliminale chère aux publicitaires, à l'idée d'économie libérale. Bien sûr que Ségolène Royal a raison de critiquer Delanoë. Mais cela ne lui donne ni un programme ni une stratégie. Les socialistes ne s'en tireront pas en dénonçant les erreurs que les uns et les autres commettent. La dénonciation du vide ne produit pas du plein.

http://www.marianne2.fr/E-Todd-Les-socialistes-sont-sur-le-pont-de-la-riviere-Kwai_a87878.html

19.Posté par ARNARDI ROGER le 02/06/2008 19:31
Le 4 février 2007 il y a eu un coup d' Etat : le peuple français s'était exprimé par référendum le 29 mai 2005 contre la constitution européenne mais sa volonté a été bafouée. Le parti socialiste est le complice de la droite réactionnaire dans le démembrement de la nation et de la république. Tout rassemblement de la gauche doit commencer par dénoncer cette forfaiture et désigner les traîtres avec qui rien n'est plus possible . Le noyau de base, constitutif d'un rassemblement à gauche, ne peut être constitué que par les républicains qui sont opposés au traité de Lisbonne et qui s'engagent clairement à le dénoncer.
Les sociaux-libéraux, toujours plus sociaux-traîtres,
ne valent pas mieux que la droite libérale mondialiste et capitaliste et nous n'avons rien à faire avec eux.

ROGER ARNARDI

20.Posté par Claire Strime le 03/06/2008 10:45
Vers 1 victoire du NON en Irlande?

http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/06/02/irlande-le-camp-du-non-recuse-une-europe-intrusive-et-menace-le-traite-de-lisbonne_1052621_3214.html#ens_id=1032345

21.Posté par Claire Strime le 06/06/2008 16:27
M.Galouzeau a raison de mépriser ces médias de m...., avec leur esprit de cour, qui prétendent se substituer au peuple (on l'a bien vu d'ailleurs pendant la campagne référendaire de 2005):

http://www.politique.net/2008060403-villepin-et-la-presse.htm

22.Posté par Claire Strime le 13/06/2008 12:34
Du whisky à la place du champagne!!!

http://www.ireland.com/newspaper/breaking/2008/0613/breaking1.htm

23.Posté par BA le 19/06/2008 09:24
Jean-Pierre Chevènement écrit : " Pour mettre la gauche française à la hauteur des défis, nous proposons la création d'un grand parti de toute LA gauche, sur la base d'Assises préalables auxquelles il incombera de définir les axes d'une refondation républicaine. "

Non mais vous rêvez ?

" La création d'un grand parti de toute LA gauche " ?

Vous croyez vraiment à ce que vous dites ?

Vous ne voyez pas que LA gauche, ça n'existe pas ?

Vous ne voyez pas qu'il existe PLUSIEURS gauches, différentes, incompatibles ?

Ou alors, vous le voyez très bien et vous préférez mentir ?

Regardez les différentes gauches.

Observez les différentes gauches.

Et vous verrez que toutes ces gauches peuvent être définies par rapport à la question de l'Union Européenne.

Il y a les gauches viscéralement attachées au OUI :
- OUI à Maastricht en 1992
- OUI à la Constitution Européenne en 2005
- OUI au traité de Lisbonne en 2008.

Il y a les gauches viscéralement attachées au NON :
- NON à Maastricht en 1992
- NON à la Constitution Européenne en 2005
- NON au traité de Lisbonne en 2008.

Jean-Pierre Chevènement ferait mieux d'essayer de créer un rassemblement des NONistes de gauche, pour commencer.

Ce serait déjà pas mal.

24.Posté par Lilian le 19/06/2008 16:06
Ce que je ne parviens pas à comprendre, c'est que tout le travail de fond de Res Publica, avec des ateliers et des conférences vraiment décapants dont les compte-rendus sont mis en ligne sur ce site à des fins d'instruction citoyenne, loin de l'agitation médiatique people... Ce que je ne parviens pas à comprendre, c'est comment toute cela soit terni par des voeux pieux "refondation de la gauche"... Avec quelle techniciens, militants prêts à vous écouter davantage que Royal, Hollande, DSK. et Fabius qui la remet en sourdine...

Si déjà entre JPC et Mélenchon on arrive pas à un rapprochement, comment croire que le reste pourrait suivre ? Je ne comprens pas... Mais vraiment pas du tout ! Alors même que les jeunes ont voté massivement non au TCE... L'heure est enfin venue d'un deuxième axe républicain... Mais nada... Mélenchon, Chevènement et NDA se regardent et rien... Vraiment, il y a des jours...

25.Posté par laïcard le 19/06/2008 19:43

Vite le temps presse !

il faut réequilbrer la gauche sur son flanc républicain, sociale, laique et patriote, proposer une vraie alternative tant en politique sociale, qu'en politique étrangère, défendre l'indépendance de nos valeurs et de notre héritage culturel et humaniste.

Discutons ferme avec Melanchon et Fabius (si ils osent enfin l'ouvrir de nouveau), dénoncons ce qui est en train de se passer aujourd'hui en france, plus nous parlerons fort plus des jeunes nous rejoindrons.

terminé les DSK, Jospin, Kouchner et autre dérives pro-atlantistes et ultraliberales cap vers une vraie gauche républicaine et moderne ! cap vers une france fiere de ses valeurs, une France qui ne veut pas d'une Europe couchée devant les lobbies et les réseaux US ou de n'importe quel autre pays d'ailleurs !

parallelement il faut maintenir des discussions avec Bayrou, et Dupont Aignan utile pour le second tour (seule une alliance Bayrou, gaullistes, grande gauche républicaine pourra battre sarkozy et sauver l'indépendance de la france et de nos valeurs)

la gauche n'a pas a faire la course pour savoir qui elle ou de sarkozy est le plus liberal pro américain ! Dans ce schéma que cela plaise ou non Bayrou est un allié, les chrétiens laïques vaudront toujours mieux que les amis des évangélistes et des scientologues ! eux au moins défendent le pluralisme, la connaissance, la science, la république et ses valeurs.

Le projet ?

Une France forte de sa culture, fiers de ses valeurs universelles dans une Europe des nations indépendante et inspirée par un socle commun de valeurs minimales.

Mettre l'accent sur un protectionnisme d'urgence dans certains secteurs (extra européen), lancer de grands programmes nationaux et européen de modernisation susceptible de générer de l'emploi, de la richesse et de la matière grise (énergies propres, éolienne, centrales solaires, second voir troisième porte avions, généralisation du TGV ou équivalent en Europe, europe spatiale, robotique, construction de logements a bas prix, villes nouvelles, rénovation des universités, aide aux PME)

l'argent ? taxe sur les bénéfices pétroliers, taxe sur les déplacements en avion, taxe sur les entreprises qui délocalisent hors d'Europe, malus aux pollueurs. Il y a de quoi faire !! trop de taxes sur les grands groupes ? balivernes ils font des profits records depuis 20 ans. Risque d'hémorragie vers les USA ? a qui vendront ils ? l'Europe est un marché riche de 320 millions d'habitants. Ils ont besoin de nous.

sinon il faudrait penser a relancer avec vigueur l'idée de la taxe Tobin sur les capitaux boursiers sauvages, les USA ne voudront pas, il faudra convaincre la chine, l'inde et la russie, c'est jouable avec de la volonté et des arguments en faveur des citoyens, de la paix et de l'équilibre nord/sud et Est/ouest l'Europe peut marginaliser les américains les plus libéraux si elle s'y met sérieusement.

Les pays européens trop dépendants des USA ou de la russie ? qu'ils quittent l'Europe ! l'axe franco allemand doit redevenir déterminant encore plus qu'avant !

D'ailleurs il faut lancer un ultimatum a l'Europe, ou celle si s'affranchit des influences extérieurs ou la France et l'allemagne devraient menacer de claquer la porte, c'est a prendre ou a laisser et cela devrait entraîner aussi d'autres mouvements identiques dans d'autres pays. L'allemagne devrait être avec nous, l'espagne aussi, l'italie a voir. Ce sera l'occasion de lancer l'Europe des peuples pas des lobbies !

Nous ne devons avoir que deux exigences majeures, le volet social de l'Europe et la laïcité !

les autres projets doivent tourner autours d'une vision efficace et ambitieuse d'une Europe de la recherche (chaque pays a un CNRS, les meilleurs éléments et les programmes les plus innovants rejoignent une CNRE à l'échelon Européen), une Europe de l'éducation, une Europe de la défense (autonome !) qui ne se substituent pas aux défenses nationales mais les complète et "coordonne" lors des opérations conjointes. Une Europe forte en afrique avec un programme d'aide et de transfert de technologie de nature a limiter l'immigration.

ce ne sont que quelques idées lancer en l'air, mais peut être que certaines d'entre elles ne sont pas si mauvaise.

Quoiqu'il en soit il faut impérativement qu'un courant populaire,républicain, citoyen et vraiment de gauche émerge, un courant qui "reload" et modérnise notre offre républicaine et nos valeurs "liberté égalité fraternité", un courant qui saura le moment venue tendre la main ou faire alliance aux centristes républicain et aux gaullistes ! sans eux point de salut, la gauche "ancienne mouture" est trop basse, bien trop basse et besancenot sera fort en 2012, il grignotera sur la gauche au 1er tour (entre 7 et 12%).

Le projet est enthousiasmant et urgent. le temps presse, 2012 c'est demain et jour a après jour les fondamentaux de notre république, de notre peuple, l'héritage des lumières sont bafoués, désavoués et reniés. Comment accepter cela ?

une large partie du peuple français n'attend que cette nouvelle offre politique si proche de notre fibre républicaine, nous pouvons faire une razia tant chez les électeurs déçus de JMLP et de sarkozy, que chez ceux de besancenot, des classes moyennes inquiétes et même chez des cadres et intellectuels.

Il suffira alors de négocier habilement le premier tour de 2012, si le candidat de la "gauche unie républicaine" est devant Bayrou au premier tout ok, si il est derrière (il sera fort et bien placé quoiqu'en dise les médias) il faudra envisager une plate forme commune et alors, alors seulement sarkozy sera OUT, de même que nos "amis" neoconservateurs.

Ne laissons pas la France et l'Europe se dissoudre devant l'argent roi et la spéculation prédatrice, please.

Liberté égalité fraternité ou rien.

26.Posté par la fourmi rouge le 20/06/2008 02:53
@BA post 25

Mais pourquoi faire avec 10% de voix ?


C'est justement autrement qu'il faut aborder le problème même si cela vous heurte.

Les travailleurs pauvres, les démunis en ont assez aussi bien des disputes insupportables d'ego que nous étalent les dirigeants du PS, ou les bisbilles nombrilistes des partis, que de ce type de raisonnements frileux, de repli et de rejets sectaires.
C'est eux qui supportent de plein fouet la politique de Sarkozy : pas certains militants privilégiés qui peuvent se permettre le luxe de discussions de salon.

Il faut être audacieux, tenaces, volontaires pour construire une organisation de masse à vocation majoritaire.

A quoi peuvent servir des luttes s'il n'y a pas de relais politiques au pouvoir. La mondialisation crée d'autant plus l'exigence de ces convergences. On n'a pas le choix.

27.Posté par BA le 20/06/2008 14:20
la fourmi rouge écrit : " Les travailleurs pauvres, les démunis en ont assez aussi bien des disputes insupportables d'ego que nous étalent les dirigeants du PS, ou les bisbilles nombrilistes des partis, que de ce type de raisonnements frileux, de repli et de rejets sectaires. "

Vous plaisantez ?

Où avez-vous vu sous ma plume un raisonnement frileux, de repli et de rejet sectaire ?

C'est justement le contraire que je propose !

En clair :

1- Rupture définitive avec les partisans du OUI au traité de Maastricht, du OUI à la Constitution Européenne, du OUI au traité de Lisbonne.

2- Prise de contact avec tous les républicains NONistes, de gauche et de droite.

3- Alliance, si possible : présentation d'une liste commune à tous les républicains NONistes pour les élections européennes de 2009.

28.Posté par la fourmi rouge le 20/06/2008 21:28
alors Bruno, jutilise d'autres mots pour être comprise et surtout (car je suis très carrée et entière) , ne vous méprenez pas. Il ne s'agit pas d'agressivité. OK?


Votre srtratégie n'est pas celle de JPC et au lieu de promouvoir une rassemblement de toutes les gauches, dans une perspective d'élaborer un projet porteur et porté par tous, à vocation affichée de pouvoir accéder au pouvoir, vous BA vous divisez en 2 blocs.

Stratégies opposées. Et la votre qui permet un confort intellectuel évident que je devine, ne fera pas avancer le schmilblick.
Un tel parti (des NONistes et plus 1ère gauche, pour faire court) sera toujours minoritaire.

Je suis ouverte à tout argument, mais là franchement je n'en vois pas qui contrarie ce que je viens d'écrure.

Bien à vous.

29.Posté par BA le 22/06/2008 22:59
Vous voulez rassembler dans un seul parti les OUIstes de gauche et les NONistes de gauche ?

Un tel parti sera toujours minoritaire.

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