Agenda et médias

Colloque de la Fondation Res Publica : L'Allemagne au sommet de l'Europe ?


Poursuite du cycle de colloques de la Fondation Res Publica lundi 17 mars 2008 à 18h à la Maison de la Chimie (28 rue Saint Dominique - 75007 Paris). En voici le programme ci-dessous.


Colloque de la Fondation Res Publica : L'Allemagne au sommet de l'Europe ?
Par cette formule, Mme Angela Merkel évoquait les perspectives de l'économie allemande, du fait des résultats exceptionnels de son commerce extérieur.

Comment s'expliquent ces performances ? Quels sont les atouts, quels sont les partenaires principaux de l'économie allemande ? Quelles sont les forces et les faiblesses de ce modèle ? L'évolution de la globalisation menace-t-elle le rythme des exportations allemandes ?

Comprendre les défis auxquels est confronté notre voisin est indispensable pour penser notre propre avenir. Ce sera l'objet du 30ème colloque de la Fondation.

Avec la participation de :
  • Edouard Husson, Maître de conférences à l’Université de Paris IV
  • Claude Le Gal, Secrétaire général du Club économique franco-allemand
  • François David, Président de la Coface
  • Tobias Seidel, Chercheur à l’Institute for Economic Research de Münich
  • Hervé Joly, Chargé de recherche au CNRS
  • Jean-Pierre Chevènement, président de la Fondation Res Publica
    (en présence de M. Claude Martin, ancien Ambassadeur de France en Allemagne)

    Inscrivez-vous à l'adresse électronique res-publica@wanadoo.fr (Merci de préciser vos nom et coordonnées complètes). Pour consulter les travaux de la Fondation Res Publica, fondation reconnue d'utilité publique par décret du 30 décembre 2005, une seule adresse : www.fondation-res-publica.org.



Rédigé par Chevenement.fr le Mercredi 12 Mars 2008 à 16:40 | Lu 8070 fois



1.Posté par Instit le 07/03/2008 22:20
Sur ce blog, je sais bien la question qui vous angoisse.

Je sais bien la question qui vous empêche de dormir.

C'est celle-ci : est-ce que l'aristocratie européenne a des problèmes de pouvoir d'achat ? !

Alors, je vous rassure : la réponse est NON !

Je recopie un passage du blog de Jean Quatremer, qui est lui-même un membre éminent de l'aristocratie européenne :

http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2008/03/combien-cote-un.html

" Ainsi, le "traitement de base" du Président du directoire de la Banque Centrale Européene, Jean-Claude Trichet, est de 345 252 euros par an, celle du vice-Président, Lucas Papademos, de 295 920 euros, et celle des quatre autres membres du directoire, de 246 588 euros chacun. Ils se sont augmenté de 2% entre 2006 et 2007. Ce traitement est soumis à l'impôt communautaire.

A ces sommes s'ajoutent "une indemnité de résidence et une indemnité pour frais de représentation. Pour ce qui concerne le président, un logement de fonction appartenant à la BCE est mis à sa disposition, à la place de l’indemnité de résidence. Conformément aux conditions d’emploi du personnel de la Banque centrale européenne, les membres du Directoire ont droit à des allocations scolaires, de foyer et pour enfant à charge, en fonction de leur situation individuelle". Ces indemnités supplémentaires ainsi que "les prestations qu’ils ont perçues au titre des cotisations de la BCE aux régimes d’assurance maladie et accidents se sont élevées au total à 579 842 euros (557 421 en 2006), portant le montant total des émoluments à 2 207 366 euros (2 153 013 en 2006)".

En comparaison, le président de la Commission Jose Manuel Barroso ne gagne que 280 608 euros par an auxquels s'ajoutent une indemnité de résidence de 42 091 euros et 16 800 euros d'indemnité de représentation.

Un traitement similaire à celui du Président de la Cour de justice européenne. "

Je rappelle que tous ces aristocrates ne sont pas élus au suffrage universel.

Je rappelle que ces millions d'euros ... ce sont nos impôts !

2.Posté par Instit le 08/03/2008 11:44
Quel est le rôle des religions et des clergés en 2008 ?

Jean-Michel Quatrepoint nous donne sa réponse dans un article passionnant. Cet article a été mis en ligne sur le site La lettre A. Le site Marianne2.fr l'a repris samedi 8 mars 2008 :

« Nicolas Sarkozy posait de bonnes questions. Il apporte désormais de mauvaises réponses. Ou plutôt, il n'a pas de réponse. Durant la campagne présidentielle, il a mis le doigt sur la baisse du pouvoir d'achat, la croissance insuffisante, une Europe trop ouverte et qui ne fait pas suffisamment valoir ses intérêts. A-t-il péché par naïveté ? A-t-il cru qu'il pourrait inverser par son seul volontarisme des mouvements qui nous dépassent ? Peut-être. Reste que les Français ont pris au pied de la lettre son constat. D'autant que les faits sont venus confirmer bien vite les propos du candidat. Oui, le pouvoir d'achat est en berne. Oui, la croissance est en panne.

Les effets du libre-échange à outrance.

Il y a quelques jours, Michel Barnier a eu ce cri du cœur à propos des négociations à l'OMC : nous ne pouvons pas ouvrir librement nos marchés aux technologies américaines, à la viande argentine, à l'éthanol et au soja brésiliens, aux produits manufacturés d'une Chine devenue l'usine du monde et aux services indiens. Le tout sans contrepartie. Et Michel Barnier de nous expliquer que l'Europe ne peut pas être la variable d'ajustement des déséquilibres mondiaux. Pourtant, c'est bien ce qui est à l'œuvre depuis une quinzaine d'années. Dès lors que les Européens ont privilégié une vision purement libre-échangiste de la construction européenne, la messe était dite. La globalisation, dont on a nous a expliqué qu'elle ne faisait que des gagnants, aboutit, en réalité, à de vastes transferts de richesses. Ces phénomènes ont été longtemps masqués au bon peuple.

Des vérités inavouables.

Comment lui avouer que la mondialisation est le moyen que les multinationales ont trouvé pour décupler leurs profits ? Comment lui expliquer que c'est là un moyen de récupérer les avantages acquis par les classes moyennes occidentales sous le fordisme et pendant les Trente Glorieuses ? Comment dire l'indicible ? A savoir que le capitalisme a été vertueux, performant et redistributif, parce qu'il avait en face de lui des régimes concurrents et qu'il s'agissait d'éviter que ses clients (c'est-à-dire ses salariés électeurs) ne passent chez l'adversaire. Comment nos dirigeants avoueraient-ils que le monde est régi par des rapports de force, alors qu'ils ont refusé de faire de l'Europe une puissance, pour ne pas dire une forteresse ? Après quinze ans de globalisation, nos emplois à valeur ajoutée se sont évaporés. Les déficits commerciaux deviennent abyssaux. L'envolée des prix immobiliers est devenue un facteur d'exclusion. Et voilà que les prix au détail flambent à leur tour. La ponction sur le pouvoir d'achat devient bien réelle. Pas seulement en France. Elle touche pratiquement tout le monde.

Invoquer Dieu pour faire diversion.

Nos dirigeants étant impuissants à agir, on lâche donc « aux chiens » quelques boucs émissaires : des centaines de fraudeurs par-ci, un trader par-là, une brochette de patrons ailleurs. Une chasse à l'homme, qui évite de se poser les questions de fond d'une mondialisation débridée, d'analyser les circuits, ô combien complexes et opaques, de la facturation d'un produit entre son départ de Chine et son arrivée dans les gondoles des pays occidentaux. Et comme les boucs émissaires ne suffiront pas à apaiser la colère du bon peuple, rien de tel qu'un bon retour vers le religieux pour faire accepter la dureté des temps. Voilà pourquoi Nicolas Sarkozy nous parle de Dieu. Il n'est pas le seul. Les parlementaires allemands de la CDU-CSU étaient réunis, jeudi dernier, pour débattre autour d'un thème: « L'Europe peut-elle s'en sortir sans Dieu ? »

http://www.marianne2.fr/Dieu-sauvera-t-il-l-Europe-_a84621.html

3.Posté par Instit le 08/03/2008 16:34
J’ai l’impression que Laurence Parisot n’est pas tombée des nues comme elle nous l’a expliqué dans tous les médias.

J’ai l’impression que Laurence Parisot n’est pas la justicière qu’on veut nous faire croire.

J’ai l’impression que Laurence Parisot nous prend pour des c…


« L'ancien président de l'Union des Industries et Métiers de la Métallurgie (UIMM), Denis Gautier-Sauvagnac, "confirme" les propos de son prédécesseur Daniel Dewavrin, selon lesquels M. Gautier-Sauvagnac avait informé Laurence Parisot, "avant l'été" 2007 de l'existence du système de retraits en espèces, a déclaré, samedi 8 mars, son avocat, Jean-Yves Le Borgne.

"Mon client confirme les propos du président Dewavrin", a indiqué Maître Le Borgne, précisant que M. Gautier-Sauvagnac datait "au printemps, en mai-juin 2007" cette conversation avec la présidente du Medef au cours de laquelle il l'aurait informée de l'existence de ce système.

Dans un entretien au Monde daté de dimanche, Laurence Parisot dit avoir appris l'existence de ce système de retraits en liquide "la veille de la publication des faits par Le Figaro, vers 19 heures, par le coup de fil d'un journaliste", soit le 25 septembre 2007.

Président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie de 1999 à 2006, Daniel Dewavrin a affirmé samedi que Denis Gautier-Sauvagnac lui avait confié avoir "eu une conversation avec Laurence Parisot et qu'elle était parfaitement au courant maintenant". "Elle était au courant de ça en juin ou en mai 2007, en tout cas avant les vacances", a ajouté ce proche de M. Gautier-Sauvagnac.

Quelque 19 millions d'euros en liquide ont été retirés des caisses de l'UIMM entre 2000 et 2007 sous l'autorité de M. Gautier-Sauvagnac. Les enquêteurs soupçonnent que la majeure partie de ces fonds a pu servir au financement occulte de syndicats. »

http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/03/08/m-gauthier-sauvagnac-confirme-avoir-informe-mme-parisot-du-systeme-des-retraits-avant-l-ete-2007_1020502_3234.html#ens_id=1011057

4.Posté par Hélène le 08/03/2008 19:09
A lire sur le site "marianne" à ce sujet :

Allemagne d'aujourd'hui (1/4) : un succès économique en trompe-l'œil
Par Edouard Husson, historien de l'Allemagne contemporaine.

L'apparente santé de l'économie allemande masque, de plus en plus mal, la fausse route sur laquelle s'engagent les dirigeants politiques et économiques outre-Rhin, férus de mondialisation et de libre-échange.

Les derniers feux d'une étoile
Délocalisation des petites mains, fuite des capitaux
Un Etat couché devant le patronat
L'utopie du libre-échange mondial
(1) Hans-Werner Sinn, Die Basar-Ökonomie, 2006

http://www.marianne2.fr/Allemagne-d-aujourd-hui-1-4-un-succes-economique-en-trompe-l-oeil_a84611.html

5.Posté par Hélène le 08/03/2008 19:39
A Instit :

> qui croire ?
> après tout ce ne sont que "paroles" contre "paroles".
> bref, du blabla de part et d'autre ...

6.Posté par Instit le 09/03/2008 11:17
Deux possibilités :

1- L'ancien président de l'Union des Industries et Métiers de la Métallurgie (UIMM), Denis Gautier-Sauvagnac, et Daniel Dewavrin, son prédécesseur, mentent.

2- Laurence Parisot ment.

Je sais pas.

J'espère qu'on connaîtra un jour la vérité :

- qui a menti ?

- qui a corrompu qui ?


7.Posté par Hélène le 09/03/2008 18:41
A Instit

Quoique ... en lisant cet article sur Marianne, qui pose les bonnes questions,

> "La campagne de Parisot tourne court… malgré les journalistes
L'opération mains propres du numéro un du Medef est mise en cause par plusieurs sources."

Il me paraît effectivement difficile que la patronne du medef n'ait pas été au courant...

8.Posté par Instit le 14/03/2008 16:41
« Cinq ans après le début de la guerre en Irak, une vaste étude du Pentagone, publiée dans la plus grande discrétion, confirme l'absence de lien direct entre l'ancien président irakien Saddam Hussein et le réseau Al-Qaida, que l'administration Bush avait mis en avant pour justifier l'invasion de l'Irak.

Mercredi 12 mars 2008, le Pentagone a annulé une conférence de presse sur la question et les militaires américains ont limité la distribution de cette étude. Impossible de se la procurer sur Internet : le document est uniquement disponible sur demande avant d'être envoyé par courrier. Cette étude, basée sur l'analyse de 600 000 documents officiels irakiens et sur des milliers d'heures d'interrogatoires d'anciens collaborateurs de l'ancien président irakien, "n'a trouvé aucune connexion directe entre l'Irak de Saddam Hussein et Al-Qaida".

D'autres rapports, rédigés par la commission d'enquête sur le 11-Septembre ou encore par les services de l'inspecteur général du Pentagone, en 2007, étaient déjà arrivés à la même conclusion, mais aucune étude avant celle-ci ne reposait sur autant d'informations.

Selon le résumé de l'étude, disponible sur le site de la chaîne ABC, "Saddam Hussein soutenait des groupes terroristes et le terrorisme d'Etat était devenu un outil de routine du maintien du pouvoir", mais "les cibles privilégiées de cette terreur d'Etat étaient les citoyens irakiens". Sur son site, ABC rappelle qu'en 2004, le président américain George W. Bush avait déclaré, cité par le Washington Post : "La raison pour laquelle je continue de dire qu'il y a un lien entre l'Irak, Saddam et Al-Qaida est parce qu'il y a un lien entre l'Irak et Al-Qaida."

Un an plus tôt, c'était le vice-président de l'époque, Dick Cheney, qui déclarait sur NBC : "Nous savons que Saddam Hussein a de nouveau essayé de fabriquer des armes nucléaires et nous savons qu'il entretient des relations de longue date avec des groupes terroristes, dont Al-Qaida."

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2008/03/13/le-pentagone-avoue-discretement-qu-il-n-y-avait-pas-de-lien-entre-saddam-hussein-et-al-qaida_1022696_3222.html

Le gouvernement des Etats-Unis a donc dit deux énormes mensonges :

1- L’Irak de Saddam Hussein n’avait pas d’armes de destruction massive.

2- Il n’y avait pas de connexion entre l'Irak de Saddam Hussein et Al-Qaida.

Mais alors pourquoi les Etats-Unis ont-ils envahi l’Irak le 20 mars 2003 ?

Et pourquoi les Etats-Unis occupent-ils encore l’Irak aujourd’hui ?


9.Posté par Instit le 16/03/2008 18:09
L'Empire nous entraînera-t-il dans sa chute ?

Un article à lire absolument :

http://www.leap2020.eu/GEAB-N-23-est-disponible-!-Crise-systemique-globale-Fin-2008-Deroute-des-fonds-de-pension_a1425.html?PHPSESSID=0f303ea9ccb7c108ee584f55665d5353

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