Carnet de Jean-Pierre Chevènement



Hommage de Jean-Pierre Chevènement


Robert Badinter restera le symbole de la loi par laquelle la peine de mort a été abolie. Chacun se souvient de la manière dont il a conduit les débats à l'Assemblée nationale. Pour autant, il est juste de rappeler que cette décision procédait de l'engagement pris par François Mitterrand pendant la campagne électorale de 1981. Robert Badinter restera une figure de droiture dans laquelle la gauche peut se reconnaître.
Mots-clés : Robert Badinter

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 9 Février 2024 à 12:20 | Permalien | Commentaires (1)

Hommage de Jean-Pierre Chevènement dans le journal "Marianne", publié le jeudi 1er février 2024.


Hommage dans Marianne : "Jean-Michel Quatrepoint était la véritable sentinelle du monde à venir"
Avec la mort de Jean-Michel Quatrepoint, ce n’est pas seulement un ami très cher qui disparaît, c’est une figure rayonnante d’intelligence, un esprit puissant, original, inclassable, qui nous manquera désormais cruellement. Je ne sais pas si c’est sa formation, au contact d’André Barjonet, ancien secrétaire général adjoint de la CGT, qui lui donnait cette remarquable faculté de pénétration. Son intelligence supérieure se lisait sur son visage, dont les traits s’animaient avant même qu’il ait formulé sa pensée. Visage amical, toujours prêt à s’éclairer d’un sourire complice, et sans qu’en émane jamais aucun sentiment de supériorité.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 5 Février 2024 à 10:38 | Permalien

Carnet de Jean-Pierre Chevènement



Hommage à Jean-Michel Quatrepoint


Avec Jean-Michel Quatrepoint, ce n'est pas seulement un ami très cher qui disparaît. Jean-Michel était un journaliste hors pair. C'était aussi un homme d'une immense culture, un esprit puissant, original, inclassable, dont la capacité d'analyse fournissait une véritable grille de lecture du monde. C'était un patriote avant toutes autres choses. La Fondation Res Publica perd l'un de ses contributeurs les plus talentueux. Tous ses amis assurent sa femme Dany de leur immense peine et de leur affection.


Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 26 Janvier 2024 à 18:53 | Permalien | Commentaires (2)

Carnet de Jean-Pierre Chevènement



Hommage à Jean-Luc Laurent


La mort de Jean-Luc Laurent, maire du Kremlin-Bicêtre, nous enlève un homme de convictions, un militant au long cours, un responsable de premier plan qui fut longtemps pour moi le plus précieux des collaborateurs. J’assure sa famille et ses proches de ma grande peine, à la mesure des liens qu’une vie de combats militants avait tissés entre nous.

Rédigé par Hommage à Jean-Luc Laurent le 12 Janvier 2024 à 11:46 | Permalien | Commentaires (3)

Colloque du mercredi 24 janvier, de 18h à 21h à la Maison de la Chimie.


Avec les interventions de :

- Jan Emeryk Rościszewski, ambassadeur de Pologne en France ;
- Pierre Ménat, diplomate, ancien ambassadeur de France en Pologne (2004-2007), auteur de L'Union européenne et la guerre (L'Harmattan, 2023) ;
- et Max-Erwann Gastineau, essayiste, diplômé en histoire et en relations internationales, auteur du Nouveau procès de l'Est (Cerf, 2019) et de L'ère de l'affirmation : répondre au défi de la désoccidentalisation (Cerf, 2023).

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 12 Janvier 2024 à 10:28 | Permalien | Commentaires (3)

Carnet de Jean-Pierre Chevènement



Nul ne saura jamais surestimer le rôle de Jacques Delors dans l'orientation de la politique de François Mitterrand dans les années 1980. C’est lui notamment qui a imposé, à travers le marché unique et le mécanisme de l’Acte unique, le gigantesque transfert de pouvoir à la Commission européenne. Par le truchement de celle-ci, Jacques Delors a infusé dans la politique français une dose de néolibéralisme supérieure à toutes celles qu’il eut été possible d’imposer par la voie légale normale. Il a ainsi infléchi de manière indélébile la trajectoire de la gauche française.

Pour autant, nul ne contestera la grande rigueur de Jacques Delors ou encore la cohérence qu’il y avait entre ses propos et ses actes. Jacques Delors n’a cherché à tromper personne. Ses adversaires, comme ses partisans, s’accorderont donc au moins sur un point : saluer son intégrité. En ce sens, Jacques Delors est un des derniers représentants d’une époque où les hommes politiques disaient ce qu’ils faisaient et faisaient ce qu’ils disaient.

Rédigé par Jean-Pierre Chevènement le 28 Décembre 2023 à 10:25 | Permalien | Commentaires (1)
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