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Colloque de la Fondation Res Publica : L'Etat face à la crise


Poursuite du cycle de colloques de la Fondation Res Publica mardi 9 décembre 2008 à 18h à la Maison de la Chimie (28, rue Saint Dominique 75007 Paris). En voici le programme ci-dessous.


Colloque de la Fondation Res Publica : L'Etat face à la crise
Avec la participation de :
  • Marie-Françoise Bechtel, conseiller d’Etat
  • Jacques Fournier, conseiller d’Etat, ancien secrétaire général du gouvernement
  • Jean-Michel Quatrepoint, journaliste, auteur de « La crise globale »
  • Dominique Garabiol, Fondation Res Publica
  • Jean-Luc Gréau, économiste, auteur de « La trahison des économistes »
  • Jean-Pierre Chevènement, président de la Fondation Res Publica

    Inscrivez-vous à l'adresse électronique res-publica@wanadoo.fr (Merci de préciser vos nom et coordonnées complètes). Pour consulter les travaux de la Fondation Res Publica, fondation reconnue d'utilité publique par décret du 30 décembre 2005, une seule adresse : www.fondation-res-publica.org.



Rédigé par Chevenement.fr le Lundi 8 Décembre 2008 à 15:18 | Lu 9443 fois


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51.Posté par furaxauboulot le 22/12/2008 20:24
La parole est libre sur ce site et que le modérateur que je ne connais pas en soit ici remercié.J'y vois le gage d'un vrai dialogue républicain , parfois rude mais salutaire.
En aucune manière je n'accepterai qu'une partie du Peuple Français fasse l'objet d'un quelconque ostracisme . A aucun moment ma solidarité vis-à-vis des classes laborieuses n'a été susceptible d'être prise en défaut; J'attends la même solidarité à l'égard des travailleurs intellectuels. Il est absolument inenvisageable d'accepter des leçons de la part de prétendues élites parisiennes , a fortiori de gauche. Fils de boursier et ayant financé mes études en qualité de surveillant de l'E.N. , je n'accepterai jamais comme bon nombre d'entre vous la morale de la bourgeoisie de gauche , héritière des curés et donneuse de leçons. Epris de dignité , de sens de l'Honneur et en totale harmonie avec la classe ouvrière , j'enteds exprimer mon dégout pour ceux qui dénigrent l'effort sans exploiter autrui.

52.Posté par RepMod le 23/12/2008 11:19
Je pense que nous sommes entre gens de bonne compagnie. Essayons de dédramatiser tout cela.

53.Posté par Claire Strime le 23/12/2008 13:00
Vous semblez oublier le charme discret de la bourgeoisie de province...Les salons de Paris et d'ailleurs brassent plus de vent qu'autre chose. Et s'il n'y avait que "200 familles" pour accumuler et reproduire du capital, il y a longtemps que la classe ouvrière aurait règlé la question.
En général par "travailleurs indépendants" on désigne les commerçants ou artisans petits ou moyens. "Professions libérales" désigne autre chose, un mode d'exercice de sa profession et la possession des moyens d'exercice de celle-ci, pas un niveau de revenu ou defortune bien entendu. J'ai ici souligné les disparités existant en leur sein. Si on veut des statistiques par déciles de revenu, j'irai les chercher.
J'ai par ailleurs eu besoin de bourses et d'emplois temporaires (entre autres MI-SE de l'EN) pour pouvoir suivre mes études; rien à voir avec les salons "parisiens". Et ensuite j'ai passé des concours administratifs (ne pouvant compter sur aucun réseau pour trouver 1 emploi où que ce soit).
Il y a beaucoup à critiquer en ce qui concerne les élites "intellectuelles" avec leur système d'autoreproduction, leurs grandes écoles, leurs rituels (cf Bourdieu) mais ce n'est que la paille, le grain est détenu par d'autres.

54.Posté par Claire Strime le 23/12/2008 19:00
Rien de dramatique. Et je ne crois pas avoir défendu un quelconque privilégié (même si je défends un Etat qui tient son rang ce qui est tout autre chose). Et puis comment mon contradicteur a-t-il pu imaginer que je fréquenterais les "salons" dont j'ignore jusqu'à l'apparence?

55.Posté par furaxauboulot le 23/12/2008 21:44
Dans ces conditions nous parlons le même langage même si je ne partage pas votre définition du travailleur indépendant . Je distingue trois catégories :
- les salariés du privé
- les salariés du Public et entités affiliées
- les travailleurs indépendants ( du cordonnier au chirurgien pour schématiser à l'extrème)
Quant au charme (trés) discret de la bourgeoisie , nous cultivons une commune aversion , qu'elle soit à Paris ou en Province , qu'elle soit de droite comme de gauche.
La parole est donc au Peuple et à ses enfants issus du cursus du Mérite en matière manuelle ou intellectuelle.
Quant aux professions libérales , à votre disposition pour dégonfler quelques ballons de baudruche. Vous parliez de responsabilité des préfets , je vous entretiendrai de celles du médecin et de l'avocat pour ne prendre que leur exemple.Même en ce qui concerne les revenus , il y aura quelques surprises à la clef.

56.Posté par furaxauboulot le 23/12/2008 22:02
A ce sujet le kyné qui est à 21:56 à la maison pour les problèmes respiratoires de mes bambins asthmatiques de 24 et 10 mois s'exprimera par mon intermédiaire quant à son statut de privilégié.

57.Posté par Claire Strime le 24/12/2008 09:50
Avec la "révolution informationnelle" et les moteurs de recherche il n'y a plus de surprises ni de secrets, voir entre autres le tableau p.43:

http://www.oecd.org/dataoecd/13/10/41437407.pdf

58.Posté par furaxauboulot le 24/12/2008 13:51
Cette volumineuse étude dont vous faites état justifierait un examen attentif mais également une mise en parallèle avec d'autres sources. En outre , la qualité de travailleur indépendant ne se résume pas au seul secteur de la santé.
Il ne s'agit pas de toute façon de dresser les Français les uns contre les autres. Il n'est pas question de critiquer le Public en valorisant à l'excès le Privé ( et vice versa d'ailleurs).
Le débat à l'origine s'était instauré sur les avantages conséquents d'un certain nombre de hauts fonctionnaires, ce qui ramène à diverses considérations ( voiture de fonction , logement de fonction , avantages en nature etc , ) et ce , en période de crise.
Il en est de même en ce qui concerne le statut de certains élus mais je vais me faire traiter d'anti-parlementariste. Récemment encore , il a été question du train de vie somptuaire du Sénat.
En résumé , ce sont toutes ces choses là qui font que nos Concitoyens ont l'impression fondée qu'il existe deux poids-deux mesures . Une caste de privilégiés et ce que j'appelle le Tiers-Etat. C'est infiniment dommageable pour la Démocratie car lorsque le Peuple n'a plus confiance en ses élites.....

59.Posté par furaxauboulot le 24/12/2008 14:36

Pour info:

La dépense publique au plus haut depuis 1997

Cécile Crouzel
23/12/2008 | Mise à jour : 19:47 | Commentaires 62 | Ajouter à ma sélection .
INFO LE FIGARO - Contre-coup du plan de relance : en 2009, les dépenses de l'État, de la Sécu et des collectivités locales réunies devraient grimper à 53,5 % du PIB.

Les dépenses publiques repartent très nettement à la hausse en France. Cette nouvelle se cache dans les toutes dernières pages du programme de stabilité pour les années 2009 à 2012, un document que Bercy est sur le point d'envoyer à Bruxelles, comme chaque année, pour détailler ses prévisions de finances publiques. En 2008, les dépenses de l'État, de la Sécu et des collectivités locales réunies vont absorber 52,7 % du PIB français, contre 52,4 % en 2007. En 2009, le taux grimpera à 53,5 %, un niveau frôlé en 2005 et jamais dépassé depuis 1997. C'est le contre-effet du plan de relance, qui donne un coup d'accélérateur à l'investissement public. Bercy table ensuite sur un retour à la «normale», avec un taux de 51,3 % en 2012. Mais a priori la France ne devrait pas perdre sa couronne de champion du monde de la dépense publique, un titre qu'elle a ravi à la Suède en 2007…

Grâce aux mesures de relance axées sur le remboursement plus rapide des impôts aux entreprises, les prélèvements obligatoires vont tomber à 42,9 % du PIB en 2009. Mais cette baisse sera de courte durée. Dès 2010, les prélèvements vont revenir au niveau de 2008, soit 43,2 % du PIB. Quant à la dette publique, elle culminera à 69,4 % du PIB en 2010.

60.Posté par furaxauboulot le 27/12/2008 09:52
La société française est de moins en moins libre
NOUVELOBS.COM | 27.12.2008 | 09:03
9 réactions
45% des Français estiment que la fraternité est toujours d'actualité contre 52% en 2004, 60% contre 68% pour la liberté, et 32% contre 40% pour l'égalité.


Marianne, symbole républicain (Sipa)
La devise de la République française "s'applique-t-elle bien à la société française aujourd'hui ?" La proportion de Français répondant affirmativement à cette question est en repli, selon un sondage CSA publié samedi 27 décembre dans La Croix.
Ils sont en effet seulement 45% à estimer que c'est le cas concernant la fraternité, contre 52% en 2004.
Six sur dix (60%) pensent que la liberté s'applique bien à la société actuelle, contre 68% en 2004 et 75% en 2003, selon des précédents sondages sur le même thème. Et pour ce qui est de l'égalité, ils sont 32% à estimer qu'elle fait toujours honneur à la devise française, contre 40% il y a quatre ans.

Les associations et l'école fers de lance

Les associations (39%) et l'école (36%) sont les deux institutions les plus aptes à "encourager la fraternité", selon les personnes interrogées, auxquelles étaient proposée une liste d' organismes où elles pouvaient choisir un ou plusieurs organismes.
Enfin, près des deux tiers des sondés (64%) se déclarent "prêts à donner de l'argent à une ou des associations d'aide aux plus démunis", 62% à s'engager dans une telle association, et 52% "à donner plus souvent à des personnes mendiant dans la rue".

- Sondage réalisé par téléphone les 17 et 18 décembre 2008, auprès d'un échantillon représentatif de la population de 1.002 personnes.

61.Posté par RepMod le 06/01/2009 22:17
Je suis frappé par la considérable dégradation de la prestation des opérateurs jadis sous le giron de l'Etat. Tout est bon pour soutirer "trois francs-six sous" à France-Télécom où ailleurs.La privatisation est une véritable arnaque dont le consommateur sort perdant. Cela vaut également pour EDF, la SNCF etc...Une remise à plat s'imposera un jour pour de nouvelles pratiques conformes au Service Public. La rentabilité a bon dos.Elle ressemble étrangement à un "attrape couillons".

62.Posté par furaxauboulot le 11/01/2009 00:23
On reprendra à notre compte aisément les vertus théologales; Foi ( en la République) , Espérance ( dans un changement radical) , Charité ( vieilllot autrement dénommée Fraternité et justice sociale)..

63.Posté par paris le 01/03/2009 13:51
simpa ce blog, vos articles et reportages sont trés interressant
encore merci
Patrick

64.Posté par Betway le 04/03/2009 12:23
Très intéressant vos commentaires..
J'arrive un peu tard, mais qu'a donné la conférence ?

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