Agenda et médias

Jean-Pierre Chevènement invité d'i>Télé mercredi 24 septembre à 8h35


L'entretien mené par Laurent Bazin dure 20 minutes. Il est podcasté ci-dessous.


L'émission peut être regardée sur le site d'i>Télé en direct, et est rediffusée à 9h30.


Rédigé par Chevenement.fr le Mercredi 24 Septembre 2008 à 11:45 | Lu 5063 fois



1.Posté par Yomanal le 24/09/2008 18:29
Pour une ressurection; c'est une ressurection.
Il y a encore une semaine, JPC étant quasiment complètement absent des medias et là il semble enchainer les interviews.
"Même mort je reviens.." disait-il ?
Il semble qu'il ait eu raison.

http://www.mesopinions.com/detail-signature.php?ID_PETITION=59970a0ed1a97065aa9aea74aee2d73b

2.Posté par furaxauboulot le 24/09/2008 18:36
Un excellent moment passé à visionner les déclarations de JPC. Pour maintes raisons :
- Un journaliste sympathique et courtois , cela n'a pas toujours été le cas par le passé n'est-ce pas ? Il était un temps où il était de bon ton de tirer à vue sur le Lion de Belfort....C'est bon signe. Les rapports de force changeraient-ils par hazard ?
- On ne peut plus entendre aujourd'hui les reflexions d'hier de bon nombre de nos concitoyens : " Chevènement , il est trés bien mais on le le voit plus...".La "petite musique" (dixit JPC ) serait-elle entrain de se transformer en symphonie ? ( en attendant le Te Deum bien sûr).
- Une trés judicieuse et légitime référence aux classes moyennes ( Merci Jean-Pierre , je suis certain qu'à cette occasion , vous avez eu une petite pensée pour quelques olibrius pas si mal inspirés que cela )
- un petit coup de griffe pour les socialistes (?) , ce qui réjouira nos Amis dont l'horizon ne se résume pas au fonds de commerce de la médiocrité.
C'est le moment des vendanges , le "Chevènementisme" est à boire sans modération .

3.Posté par furaxauboulot le 24/09/2008 18:39
Bon , je vais faire un mauvais jeu de mot : au PS c'est plutôt le temps des vidanges....( cf. intervention précédente ).

4.Posté par furaxauboulot le 08/10/2008 20:58
Le Figaro ce jour :

Nicolas Sarkozy a cité son prédécesseur Jacques Chirac rappelant que ce dernier avait fait adopter quatorze lois constitutionnelles. (AFP/MORI)
Le président a défendu mardi sa réforme à l'occasion du cinquantième anniversaire de la Constitution.

La Ve République, «régime unique, original», demeure avec «ses principes essentiels». Ceux-ci ne sont pas entamés par la révision de juillet 2008. Mais cette réforme, «la plus importante de ses révisions depuis 1962, sinon depuis 1958 si l'on en juge par le nombre d'articles concernés», semblait nécessaire pour mettre la Ve République en «adéquation» «aux besoins de notre temps» : c'est le message qu'a voulu transmettre Nicolas Sarkozy, dans le discours qu'il a prononcé mardi sous la coupole de l'Institut de France.

Le président de la République était invité par l'Académie des sciences morales et politiques, lors d'une séance solennelle - en présence de Jacques Chirac et de plusieurs ministres, dont Xavier Darcos en habit d'académicien des sciences morales - consacrée au cinquantième anniversaire de la Constitution. Il a rappelé que celle-ci «ne fait qu'une» avec «l'idée supérieure que de Gaulle avait de la France, son engagement total à la servir, sa conception exigeante de l'État et de l'action publique, son volontarisme politique, son souci constant de la modernisation du pays».


«Un Parlement trop faible»

Mais, selon le chef de l'État, «pour rester la Ve République, la Ve République devait changer». «Il eût été coupable et contraire à la pensée du général de Gaulle de ne pas s'interroger sur l'adéquation de nos institutions aux évolutions du monde», a-t-il affirmé. La pratique constitutionnelle présentait «un exé­cutif trop peu encadré» et «un Parlement trop faible». Or, si «un exécutif fort est nécessaire pour gouverner», il faut aussi que «les pouvoirs exécutifs et législatifs s'équilibrent pour que chacun réponde devant l'autre de ses responsabilités, avant d'en répondre devant le peuple».

La limitation à deux mandats présidentiels, le droit de veto du Parlement sur les principales nominations, l'intervention du Parlement en cas d'opérations militaires prolongées à l'extérieur, la possibilité donnée au président de s'exprimer devant le Congrès pour «rendre des comptes devant la représentation nationale», mais aussi le pouvoir donné aux assemblées de voter des résolutions, et l'encadrement du 49-3 : toutes ces innovations ont rendu la Constitution, selon Nicolas Sarkozy, «plus équilibrée […] et au fond plus efficace».

Le président a aussi insisté sur les nouveaux droits donnés aux citoyens - exception d'irrecevabilité, saisine du Conseil supérieur de la magistrature, référendum d'initiative populaire et Défenseur des droits. De nouveaux droits également pour l'opposition parlementaire. «Ce n'est pas qu'elle les ait mérités» en s'opposant à la réforme, a ironisé Sarkozy. Tous ces nouveaux droits sont nécessaires, selon le chef de l'État, pour contrebalancer le fait majoritaire, «qui confie désormais le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif aux élus d'un même camp».

La réforme n'en a pas moins préservé les principes essentiels de la Ve République, a conclu Nicolas Sarkozy : «Un président de la République élu au suffrage universel, un exécutif à deux têtes, dont une coordonne l'action du gouvernement, mais seconde clairement l'autre, un gouvernement responsable devant le Parlement, la stabilité gouvernementale, la possibilité pour le président d'en appeler directement au peuple.»

Le président, qui a cité deux fois Jacques Chirac, a aussi rendu un hommage appuyé à Raymond Barre, qui «ne céda jamais aux passions du moment ni à la facilité» et «laissa un pays éprouvé par une conjoncture internationale tourmentée, mais un État en ordre et des finances saines».

Cette séance solennelle avait été ouverte par François Terré, président de l'Académie des sciences morales et politiques. Pierre Mazeaud, membre de cette académie et président de la Fondation Charles de Gaulle, a ensuite souligné le rôle essentiel de Michel Debré, auprès du Général, dans l'élaboration de la Constitution et l'instauration du «parlementarisme rationalisé». L'un et l'autre ont rendu hommage à Jean Foyer, mort vendredi, lui aussi membre de l'Académie, qui avait pris l'initiative de cette séance et aurait dû intervenir.

Les représentants de la droite conservatrice Sarko + chirac en détenteurs de la "vraie croix" ( de Lorraine ) qu'ils ont souillé. Fédérateurs des pires ennemis du Gaullisme , profanateurs de son oeuvre , les voila héritiers auto-proclamés d'un message qui les dépasse , petits bonhommes incongrus et jouisseurs.

Un grand personnage doit se retourner dans sa tombe à Colombey. Odieux !

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