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Traité UE: Chevènement aurait préféré que Royal «s'appelle Constance»


Dépêche AFP, mardi 6 novembre 2007, 19h59.


Traité UE: Chevènement aurait préféré que Royal «s'appelle Constance»
Jean-Pierre Chevènement a affirmé mardi qu'il aurait préféré que Ségolène Royal "s'appelle Constance", alors que l'ancienne candidate PS à la présidentielle s'est ralliée à la voie parlementaire pour la ratification du traité UE, après avoir prôné un référendum durant la campagne.
"J'aime beaucoup Ségolène. Je préférerais simplement qu'elle s'appelle Constance", ironise l'ancien ministre, qui avait soutenu la campagne de Mme Royal, dans une interview vidéo sur le site internet Rue 89.

S'exprimant par ailleurs sur LCI au moment où le bureau national du PS approuvait le traité européen, M. Chevènement a indiqué qu'il ne "comprenait pas" la position de son ancien parti.
"Par rapport aux difficultés immenses qui sont devant nous", le PS "n'avait pas à venir au secours de M. Sarkozy", à "lui faire la courte-échelle", et à approuver "des contraintes européennes renouvelées", a-t-il estimé.
"Les socialistes à force de dire oui ne sont plus capables de dire non", a-t-il déploré, en estimant toutefois que "une partie d'entre eux sauveront l'honneur" en s'opposant au traité.
M. Chevènement estime qu'il "il faut voter non pour des raisons de forme et des raisons de fond" au traité qui reprend "toutes les dispositions du projet de Constitution européenne, à part le mot Constitution", a-t-il estimé dans l'interview de Rue 89.


Rédigé par Chevenement.fr le Mardi 6 Novembre 2007 à 20:01 | Lu 4403 fois



1.Posté par Demain la Gauche le 06/11/2007 15:37
Bravo Jean-Pierre, c'est comme ça qu'on t'aime !

2.Posté par Rvé le 06/11/2007 16:59
D'accord avec JPC,
BHL cherchait laborieusement les "marqueurs" de la gauche: l'anti racisme oui !, l'anti colonialisme oui !
Mais le premier marqueur de la gauche c'est la démocratie, respectons le vote du citoyen, exigeons un référendum sur le faux "mini-traité" qui fait un maximum .......de dégats.

3.Posté par Antoine le 06/11/2007 22:42
Merci à Jean-Pierre Chevénement pour cette critique de forme et de fond. Une voix courageuse qui ne doit pas s'éteindre devant le spectacle absolument lamentable de l'UMP de NS, du MODEM et du PS. Ce n'est plus une question de droite et de gauche, respect de la Nation et défense de la démocratie vont de paire.

Bein vu @Rvé. C'est exactement cela.

4.Posté par Asterix le 07/11/2007 11:00
La souveraineté populaire c'est un gros mot pour les dirigeants du PS?

5.Posté par Patrice le 07/11/2007 12:20
Bravo JPC.
Alain Duhamel raillait ce matin sur RTL "Chevènement, combien de divisions?"
Mobilisons les Français sur un programme structuré,républicain,moderne et social, et il verra comment on passe du Colonel Fabien à l'entrée de la 2ème DB dans une France libérée.

Les nonistes du PS, des Verts et du PRG, menacés d'élimination ou de marginalisation, attendent cette aide extérieure.
La disparition de l'indépendance des Echos, l'allégence de Sarkozy à Bush dans la même journée que la reprise en main par les ouiouistes socio-libéraux de la direction du PS...il est temps qu'un appel du 18 juin redonne aux Français un espoir de surmonter la financiarisation totale de notre société (jeu contrôlé quasi exclusivement par les anglo-américains).

6.Posté par David Desgouilles le 07/11/2007 12:45
On croyait que le PS avait touché le fonds. Maintenant il creuse…


Hier, le gouvernement est allé à Bruxelles pour déposer les armes et annoncer qu’il allait bousiller son excellente législation sur le jeu basée sur le monopole de deux sociétés très contrôlées : La Française des jeux et le PMU. Cette excellente réglementation permettait à la fois de bien contrôler un domaine économique, cible de tous les blanchisseurs d’argent sale de la terre, et de permettre une manne non négligeable pour nos finances dont le Premier ministre dit qu’elles sont en faillite.

Coïncidence troublante : le PS annonçait sa volonté d’approuver la constitution européenne revisitée sans référendum, se faisant complice d’un coup d’Etat. En ce jour de victoire de l’Argent sur toute autre préoccupation, de triomphe de l’Europe du fric contre les Nations solidaires, le PS tourne définitivement le dos aux thèmes du progrès social, de l’humanisme, de la transparence.


Avec une opposition comme celle-ci, Nicolas Sarkozy n’a pas besoin de majorité.




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