Agenda et médias

Colloque de la Fondation Res Publica: Comment faire face à l'explosion de la dette publique?


Poursuite du programme de colloques de la Fondation Res Publica lundi 14 mars 2011 à 18h à la Maison de la Chimie (28, rue Saint Dominique 75007 Paris). En voici le programme ci-dessous.


Colloque de la Fondation Res Publica: Comment faire face à l'explosion de la dette publique?
Avec la participation de :
  • Frédéric Bonnevay, économiste, associé d'Anthera Partners, expert-associé auprès de l'Institut Montaigne
  • Jean-Luc Gréau, économiste, auteur de "La trahison des économistes" (Gallimard, 2008)
  • Jean-Michel Quatrepoint, journaliste économique
  • Jean-Pierre Vesperini, membre du Conseil d'Analyse Economique
  • Jean-Pierre Chevènement, président de la Fondation Res Publica

Pour assister au colloque, il est indispensable de s’inscrire au préalable (Merci de préciser vos nom et coordonnées complètes) :
  • par lettre : Fondation Res Publica, 52, rue de Bourgogne - 75007 Paris
  • par téléphone : 01.45.50.39.50

    Pour consulter les travaux de la Fondation Res Publica, fondation reconnue d'utilité publique par décret du 30 décembre 2005, une seule adresse : www.fondation-res-publica.org.


Rédigé par Chevenement.fr le Mercredi 9 Mars 2011 à 09:15 | Lu 3954 fois



1.Posté par Jean Claude werrebrouck le 16/02/2011 16:23
Dans le cadre de ce colloque consacré à la dette je propose quelques lectures complémentaires:
http://www.lacrisedesannees2010.com/article-banque-centrale-et-tresor-une-tres-instructive-histoire--partie-1-65310831.html
http://www.lacrisedesannees2010.com/article-banque-centrale-et-tresor-une-tres-instructive-histoire--partie-2-66141430.html
http://www.lacrisedesannees2010.com/article-banque-centrale-et-tresor-une-tres-instructive-histoire---conclusions-66786166.html

2.Posté par Hubert VIALLET le 14/03/2011 19:32
Que devient, la citoyenneté dans l'entreprise tant réclamée depuis une quarantaine d'année ? le pouvoir de décision du CA dans les entreprises françaises est toujours à 100% dans les mains des actionnaires, alors que depuis plus un demi siècle, la loi allemande attribue aux employés au moins un tiers de voie au CA de leur entreprise. Et on ne peut pas dire que les entreprises réussissent moins bien !
On en parle, on en parle, mais rien de précis n'est proposé. Encore récemment les "Economiste atterrés" proposent dans leur manifeste (mesure 5) de "renforcer significativement dans les entreprises les contre pouvoirs pour obliger les directions à prendre en compte les intérêts de l'ensemble des parties prenantes"
La citoyenneté réintroduite dans les entreprises me parait être la base de toute progrès dans une économie citoyenne.
Pour réclamer un droit de vote dans les CA, quand est-ce qu’une action nationale de grande envergure peut être lancée ?
(Avec le CERES, ATTAC dont je fais parti, un maximum de syndicats à convaincre…)

3.Posté par Gilbert Ribes le 22/03/2011 21:40



SORTIR DE LA CRISE DES DETTES PUBLIQUES ET DE LA CRISE ECONOMIQUE.

L’inflation à 4% prônée par le FMI et des mesures budgétaires et fiscales vigoureuses ne suffiront pas à rembourser les montagnes de dettes publiques de nombreux pays développés.Même s’ils parvenaient enfin à endiguer l’évasion fiscale à travers les paradis fiscaux(estimée entre 350 et 500 milliards de dollars par an selon la Banque mondiale et la CNUCED,dont 15 à 20 pour la France).

D’autant moins que l’effet le plus immédiat de ces mesures sera de plonger les Etats les plus endettés dans un chômage chronique, une croissance molle,sinon une récession,avec contagion des autres pays.

Leur salut financier,économique et social ne peut venir que d’une relance vigoureuse de l’emploi et de la croissance.En s’inspirant des règles qui furent appliquées dans le cadre du Plan Marshall,il suffirait d’autoriser l’instauration de taxes d’importation sur certains produits en provenance de pays qui ne respecteraient pas les normes sociales fixées par le Pacte International relatif aux Droits Economiques,Sociaux et Culturels de l’ONU et par les Conventions Fondamentales de l’OIT et des normes minimales de protection de l’environnement et de la santé.Ce qui conduirait naturellement ces pays émergents à fonder leur croissance davantage sur leur demande intérieure et moins sur l’exportation,à résorber plus rapidement le sous-emploi d’une fraction importante de leur population et à en améliorer le pouvoir d’achat.

De nombreux économistes libéraux,comme Maurice Allais(prix Nobel d’Economie)ou Christian Saint-Etienne(professeur d’Economie),partisans du libre échange entre pays dont les normes sociales et environnementales sont analogues,écrivent depuis longtemps que la libre concurrence entre pays dont les normes sociales et environnementales sont radicalement différentes ne conduit pas à un optimum économique et social mondial.

Il semble indispensable et urgent d’en finir avec le tabou d’un libre échange non régulé,qui est la cause essentielle des déséquilibres macroéconomiques à l’origine de la crise actuelle et qui interdit aux pays développés les plus endettés tout espoir de relance significative de l’emploi,de la croissance et de recettes fiscales et sociales suffisantes pour rembourser les montagnes de dettes,publiques et privées, qu’ils ont accumulées.

Il est évident que ce changement de paradigme devrait s’accompagner de l’instauration d’un nouveau Système Monétaire International et de l’établissement d’une Convention Financière Internationale qui instaurerait une saine régulation financière internationale.


Nouveau commentaire :
(*) Votre message est modéré à postériori par le webmestre du blog. Merci de respecter les règles générales de modération de ton et de respect de la loi. Enfin ne monopolisez pas la parole, car cela dissuade les autres internautes de laisser des commentaires.
Détails : http://www.chevenement.fr/Connectez-vous-desormais-pour-commenter-les-articles-du-blog_a950.html



Derniers tweets

Abonnez-vous à la newsletter








Mots-clés des 30 derniers jours