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A propos de la fusion GDF-Suez


Communiqué de presse de Jean-Pierre Chevènement, lundi 3 septembre 2007.


La création, avec GDF-Suez, d’un deuxième grand énergéticien français à l’exemple de ce qui existe en Allemagne avec E.O.N. et R.W.E., est dans la logique de la libéralisation du marché de l’énergie décidée au niveau européen à la fin des années quatre-vingt-dix et concrétisée au sommet de Barcelone en 2002.

La fusion EDF-GDF eût obligé à sacrifier des pans entiers de notre industrie pour faire droit aux exigences de la Commission européenne en matière de concurrence.

De nombreux points doivent être encore garantis : une participation de l’Etat telle qu’il soit clair que les orientations stratégiques du nouvel ensemble ne lui échapperont pas, y compris en matière de tarification et le maintien du statut des employés de GDF.

Mais l’existence de deux grands énergéticiens français de taille mondiale -EDF et GDF Suez – constitue un élément essentiel de sécurisation de nos approvisionnements en énergie dans les décennies à venir. C’est un choix stratégique qui ne doit pas être laissé à l’appréciation des marchés financiers.


Rédigé par Chevenement.fr le Lundi 3 Septembre 2007 à 18:03 | Lu 8381 fois



1.Posté par ismael le 04/09/2007 17:52
Bonjour,

Jean-Pierre Chevènement a raison de lier la création de Suez-GDF à la libération du marché de l'énergie, Dans ce contexte, la création de ce groupe peut se comprendre, en effet.
Il n'empêche que la part de l'État dans le capital est insuffisante. Une minorité de bocage ne confère pas de pouvoir de décision. Ainsi, les résolutions de l'assemblée ordinaire sont-elles prises à la majorité. On peut donc craindre que la stratégie de ce groupe et les décisions de gestion importantes échappent aux autorités publiques.

2.Posté par Patrice le 04/09/2007 23:44
Bonjour,

La libéralisation du marché de l'énergie est un non-sens économique; Marcel Boiteux, comme tous les spécialistes du secteur, l'a expliqué rationnellement et les entreprises qui ont quitté EDF le regrettent amèrement. Le risque national est un scénario style "privatisation des autoroutes" qui voit des groupes étrangers type "Enron bis" prendre le contrôle de secteurs névralgiques et profiter se situations de rente. Il est grand temps qu'un programme républicain de gouvernement soit réalisé et exposé à nos concitoyens.




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